Identités et Représentations (Tome 2) : Le Corps Féminin dans le temps, Islam, Pouvoir, Profane et Sacré

Aicha Ibrahim

Description

J’ai commencé cet ouvrage en m’intéressant à ces Femmes d’exception qui ont gouverné à travers l’œuvre de Fatima Mernissi : Sultanes oubliées, et ce à travers le temps, dans le monde islamique. J’y ai dès lors vu une problématique d’anthropologie sociétale, religieuse et politique. Je me suis demandée, dès le départ, si l’une des fonctions essentielles de l’anthropologie n’était point de déconstruire les mythes et les traditions, ainsi que les mentalités, en fantasmes et imaginaires, voire encore de se donner la possibilité d’analyser les enracinements autocratiques des systèmes politiques que le temps fait voir tout autrement.C’est sur une question éminemment épistémologique que mon attention s’est portée. Il a été question de définir la notion de frontière, de seuil, de limite à ne pas franchir avec le concept clef de huddud; mot que nous avons retrouvé à tous les moments de notre traversée historique touchant le pouvoir, le corps, le profane, la sexualité, voir même le sacré, concernant la question de la Femme._ Aicha Ibrahim

Sujets

• Littérature Tunisienne
• Littérature tunisienne
• Maghreb
• Islam
• Pouvoir
• Magreb
• French conjugation
• Tunisia
• Tunisie

Informations

• Publié par: Editions Arabesques
• Date de parution: 01 janvier 2021
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9789938075571
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

AÏCHA IBRAHIM IDENTITÉS ET REPRÉSENTATIONS TOME II LE CORPS FÉMININ DANS LE TEMPS ISLAM, POUVOIR, PROFANE ET SACRÉ ARABESQUES 2021

Livre : Identités et représentations, Tome II  Auteure : Aïcha Ibrahim Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés à  l’éditeur: ARABESQUES EDITIONS  ISBN : 978-9938-07-557-1 er  5rue 20 Mars 1956,1 étage bureau n°3, Bab Saâdoun, 1005  www.editions-arabesques.tn  E-mail :[e-mail]

Biographie de l’auteure Aïcha Ibrahim est née et a vécu en Espagne. Après le lycée Français de Madrid, elle passe par l’École des Arts et Métiersde Madrid. Elle s’installe par la suite en Tunisie où elle poursuivra des études d’Histoire et de Français. Elle a enseigné la langue et la littérature françaises à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Tunis. Elle est membre de l’Association Tunisienne d’Esthétique et de Poïétique, ATEP – Université de Tunis. Comme peintre, elle a à son actif de nombreuses expositions personnelles. Comme écrivaine, elle s’est distinguée par certains prix littéraires dont le Grand Prix de la Méditerranée et le Prix d’excellence pour sa NouvelleLe silence dubleu de la mer (octobre 2000 – Forum – Femmes Méditerranée ; Réseau UNESCO). Elle a été lauréate du Prix Zoubéïda Béchir (le Crédif), pour son livreArbre devie, Arbre de lumière(mars 2002). Éditions de l’ONEP. Elle a également reçu le prix spécial du jury du Comar pour son romanDernièredemeure(MC- Éditions 2007) Elle est aussi l’auteure de l’essai leMiroir des formes, publié aux éditions du C.E.R.E.S en 2004 Elle a publié en 2009, un roman anthropologique :Le Sarment, une Saison àKerkennah(MC – Éditions) Elle publie en Juillet 2014 son essai historique :Les Morisques et le Pont descivilisations –Une particularité Hispano – Tunisienne(MC Éditions 2014)

Elle est à nouveaulauréate du Prix Zoubéïda Béchir (Le Crédif), pour son livre :Jardinssecrets du Belvédère, Romance d’un parc à préserver(MC Éditions, 2015). Elle reçoit en décembre 2020, le Prix National de Philatélie pour le timbre : « 130 ans duFicusmacrophylladu Belvédère. » Elle publie en 2021 le Tome I d’Identités et Représentations: RéflexionsetQuestions sur l’Art, entre Esthétique et Étique,aux éditions Arabesques.

A mes filles, Hend & Salma

« Je ne veux rien, je n’espère rien, je ne crains rien. C’est pour ça que je suis libre. Parce que, tout au long de notre vie, ce sont nos désirs, nos espoirs, nos craintes qui nous asservissent. » Nawel Saadaoui – 27 octobre 1931 – 21 mars 2021 Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir ; il est si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude. La Boétie-Discours de la servitude volontaire, 1576