L évaluation de programme axée sur le jugement crédible
177 pages
Français

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L'évaluation de programme axée sur le jugement crédible , livre ebook

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Description

Générer un jugement crédible s’avère un défi de taille pour tout professionnel, notamment dans le cadre d’évaluation de programmes. Les auteurs proposent des solutions en s’intéressant notamment aux contextes et aux contingences, au choix des critères et des seuils de performance ainsi qu’aux capacités personnelles de l’évaluateur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 décembre 2012
Nombre de lectures 1
EAN13 9782760535503
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Presses de l’Université du Québec
Le Delta I, 2875, boulevard Laurier, bureau 450, Québec (Québec) G1V 2M2
Téléphone : 418 657-4399 − Télécopieur : 418 657-2096
Courriel : puq@puq.ca − Internet : www.puq.ca
 
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec
et Bibliothèque et Archives Canada



Vedette principale au titre :

L'évaluation de programme axée sur le jugement crédible

Comprend des réf. bibliogr.

ISBN 978-2-7605-3548-0
ISBN EPUB 978-2-7605-3550-3

1. Évaluation de programme. 2. Fiabilité. 3. Jugement. I. Hurteau, Marthe, 1949- .
II. Houle, Sylvain, 1970- . III. Guillemette, François.

H62. E92 2012 300.72 C2012-941 379-8





Les Presses de l’Université du Québec reconnaissent l’aide financière du gouvernement
du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada et du Conseil des Arts du Canada
pour leurs activités d’édition.

Elles remercient également la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC)
pour son soutien financier.

Mise en pages : I NFO  1000 M OTS

Couverture – Conception : M ICHÈLE B LONDEAU
Illustration : La grande envolée , Normand Hudon, 1993.





2012-1.1 –  Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés
© 2012 Presses de l’Université du Québec
Dépôt légal – 4 e trimestre 2012
Bibliothèque et Archives nationales du Québec/Bibliothèque et Archives Canada
« LES CONCLUSIONS ET LES RECOMMANDATIONS DE L’ÉVALUATION sont-elles pertinentes et peuvent-elles alimenter la prise de décision ? », telle est la question que se posent régulièrement les clients et les parties prenantes impliqués dans une démarche évaluative. Jusqu’à ce jour, il est extrêmement difficile d’apporter une réponse claire, précise et définitive à cette interrogation qui concerne notamment la qualité et l’utilisation de l’évaluation au sens large.
Pour répondre à cette question, Marthe Hurteau et Sylvain Houle estiment qu’il est nécessaire, et même urgent, de porter attention à la crédibilité du jugement qui est généré par l’évaluateur puisque la notion de « valeur » est consubstantielle à la pratique évaluative. C’est à cette tâche que s’emploient les auteurs de cet ouvrage qui abordent le processus de production d’un jugement crédible sous des facettes diversifiées et complémentaires. Les contributions rassemblées dans cet ouvrage entraînent le lecteur sur un sentier qui va de la validité des données collectées jusqu’à l’acceptabilité des résultats produits en passant par la fiabilité des méthodes employées et le processus de production d’un jugement dans d’autres professions (par exemple : policiers, juges, médecins).
L’enjeu de la crédibilité des connaissances produites par l’évaluateur est parfois considéré comme le talon d’Achille de l’évaluation. Il est vrai que l’évaluateur est souvent prompt à juger l’action des autres, mais réticent à s’appliquer sa propre médecine. Ainsi, lorsque l’évaluation s’est institutionnalisée en France, au début des années 1990, ses détracteurs se demandaient qui, ultimement, jugerait le juge. Même si nous savons que l’évaluateur n’est pas le seul responsable de la qualité d’une évaluation, force est de constater qu’il joue un rôle majeur dans le succès ou l’échec de cette entreprise. Ainsi, il est important de le sensibiliser à ces enjeux et d’insuffler une certaine dose de réflexivité dans son travail.
La publication de cet ouvrage arrive à point nommé pour au moins deux raisons. Tout d’abord, au cours des dernières années, plusieurs ouvrages d’introduction ou manuels d’enseignement de l’évaluation ont été publiés au Québec. Cet engouement éditorial témoigne de la vitalité de la culture évaluative dans cette province et de la nécessité d’offrir aux étudiants et aux jeunes professionnels des guides pour les orienter dans la découverte de l’évaluation. Cependant, les ouvrages qui approfondissent une question précise ou qui outillent les professionnels aguerris sont nettement plus rares. Cet ouvrage comble cette carence en offrant aux évaluateurs francophones la possibilité d’élargir leurs connaissances en se concentrant sur la crédibilité du jugement, qui est un thème central, et pourtant méconnu, de l’évaluation.
Ensuite, en réunissant les contributions de chercheurs, de théoriciens et de praticiens chevronnés dont la réputation n’est plus à faire, cet ouvrage décrit la notion de jugement crédible dans une perspective internationale et pluridisciplinaire. Ce mélange des genres est souvent malheureux dans des ouvrages collectifs. Ici, au contraire, il est le bienvenu puisqu’il offre au lecteur des points d’observation variés et complémentaires sur la notion complexe et a priori insaisissable de « crédibilité ». Chaque chapitre présente avec précision ses objectifs et permet au lecteur d’apprivoiser progressivement les multiples facteurs qui concourent à la production d’un jugement crédible. Pour y parvenir, plusieurs auteurs illustrent leurs propos avec des exemples concrets auxquels ils ont été confrontés. Même si la plupart des auteurs accordent une attention particulière aux approches participatives et collaboratives, les questionnements qui sont au centre de cet ouvrage s’appliquent à toutes les approches évaluatives et se transposent aisément dans d’autres contextes et secteurs d’action publique.
En conclusion, cet ouvrage offre l’occasion aux évaluateurs d’entamer une réflexion approfondie sur leur pratique. Il alimentera certainement un débat sur la finalité de la démarche évaluative et la place qui est réservée aux connaissances produites par l’évaluateur dans les processus décisionnels. À en juger par la richesse des points de vue contenus dans cet ouvrage, il n’est pas à douter que ce débat sera fécond et profitable à tous ceux qui s’intéressent au développement et au renforcement de l’évaluation.

Steve Jacob
Professeur de science politique à l’Université Laval
Directeur du Laboratoire de recherche sur la performance
et l’évaluation de l’action publique (PerfEval)
Éditeur associé de la Revue canadienne d’évaluation de programme
À TITRE DE PREMIÈRE ÉDITRICE DU PRÉSENT OUVRAGE, JE TIENS À remercier mes coéditeurs, Sylvain Houle et François Guillemette : Sylvain, mon collaborateur de la première heure, pour sa précieuse contribution à l’ensemble de l’ouvrage et François, pour avoir pris en charge l’arbitrage anonyme par les pairs. Mes remerciements à Marie-Pier Marchand qui s’est avérée une précieuse collaboratrice en prenant sous sa responsabilité la mise en forme du livre.
Je tiens aussi à remercier les collaborateurs du livre qui ont si généreusement accepté de nous faire profiter de leurs connaissances et de leur expertise dans le domaine. Mes remerciements aux personnes qui ont corrigé les textes, leur commentaires se sont avérés aussi pertinents qu’utiles. Mes remerciements tout particuliers aux personnes qui ont accepté de participer à la recherche, leurs contributions constituent le pivot de l’ouvrage.
Finalement, et dans un tout autre ordre d’idées, mes remerciements les plus chaleureux à mes « chevaliers de l’ombre » - que j’appelle ainsi parce qu’on attend beaucoup d’eux et qu’on leur rend rarement hommage -, j’ai nommé les docteurs Jean-Pierre Gascon et Paul Harasimovich. En effet, la réalisation d’une telle entreprise requiert que l’on soit en bonne santé et ils y ont vu tout au long des deux dernières années, tout en me prodiguant des encouragements.

Marthe Hurteau
DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, SCRIVEN (1991) SOUHAITE ALLOUER À l’évaluation le statut de mégadiscipline, étant donné qu’un ensemble de domaines est concerné par l’acte d’évaluer, c’est-à-dire de détecter la qualité des choses (Eiseley, 1962). Stake (2011) illustre ce propos par un cercle, présenté à la figure 1.

Que l’on évalue ou que l’on établisse la qualité de quelque chose, dans tous les cas, il résulte de cette opération un jugement, une synthèse ou une conclusion évaluative (Scriven, 2006). C’est probablement ce qui a amené Fitzpatrick, Christie et Mark (2009) à établir que la raison d’être de toute démarche évaluative c

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