L'Homme social à son corps dépendant

Simon Berenholc

Description

Collection : Acteurs de la Science

Nous vivons en société, nos cellules aussi. Curieusement, l'individu et la cellule ont souvent des comportements fonctionnels comparables. Dans cet ouvrage l'auteur explore à partir de la biosociologie, les multiples analogies entre les organes biologiques et les organismes sociaux en ce qui concerne notamment la propriété, l'environnement, la violence, la douleur.

Sujets

• Sociologie, société et politique
• Sciences de la vie et de la Terre
• Sociologie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 15 mai 2015
• Nombre de lectures: 36
• EAN13: 9782336381862
• Langue: Français

Extrait

Couverture
4e de couverture
Acteurs de la Science Fondée par Richard Moreau,
professeur honoraire à l’Université de Paris XII
Dirigée par Claude Brezinski,
professeur émérite à l’Université de Lille

La collection Acteurs de la Science est consacrée à des études sur les acteurs de l’épopée scientifique moderne ; à des inédits et à des réimpressions de mémoires scientifiques anciens ; à des textes consacrés en leur temps à de grands savants par leurs pairs ; à des évaluations sur les découvertes les plus marquantes et la pratique de la Science.

Dernières parutions

Simon BERENHOLC, L’Homme social à son corps dépendant. Analogies comportementales entre les cellules biologiques et les sociétés humaines , 2015
Robert LOCQUENEUX, Baromètres, machines pneumatiques & thermomètres, Chez & autour de Pascal, d’Amontons & de Réaumur, 2015.
Pierre de FELICE, Mille ans d’astronomie et de géophysique. D’Aristote au Haut Moyen Age, 2014.
Charles BLONDEL, La psychanalyse , 2014.
Philippe LHERMINIER, La valeur de l’espèce. La biodiversité en questions , 2014.
Roger TEYSSOU, Freud, le médecin imaginaire… d’un malade imaginé , 2014.
Robert LOCQUENEUX, Sur la nature du feu aux siècles classiques. Réflexions des physiciens & des chimistes , 2014.
Roger TEYSSOU, Une histoire de la circulation du sang, Harvey, Riolan et les autres, Des hommes de cœur, presque tous… , 2014
Karl Landsteiner. L’homme des groupes sanguins , édition revue et augmentée , 2013.
Jean-Pierre Aymard, Karl Landsteiner. L’homme des groupes sanguins , édition revue et augmentée , 2013.
Michel Gaudichon, L’homme quelque part entre deux infinis, 2013.
Titre
Simon Berenholc







L’Homme social
à son corps dépendant

Analogies comportementales
entre les cellules biologiques
et les sociétés humaines
Copyright

© L’Harmattan, 2015
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.harmattan.fr
[e-mail]

EAN Epub : 978-2-336-73197-1
Tous les groupements suscités par la Vie ont des analogies fonctionnelles sociales.

La Vie est totalement biochimique.

Elle n’existe, pour le corps matériel, et pour la pensée qui en provient, que par ses constituants moléculaires assemblés.
Chaque assemblage va aboutir à la création de tous les supports corporels, et de toutes les substances qui font les communications intercellulaires et sociales à l’extérieur.
Santé et maladies découlent des désorganisations induites spontanément par un inné perturbé, ou par les agressions d’origine environnementale.
Maladies physiologiques et mentales orientent les décisions individuelles et sociales qui en résultent.
Douleur ou plaisir accompagne la vie de chacun, s’impliquant dans les idéologies, alors, souvent, les raisons veulent ignorer le cœur, surtout celui des autres.

C’est pourquoi nous pouvons parler de l’Homme social, à son corps dépendant.
Citation

La vie est une toile
Chaque jour, une touche de couleur
À la fin de ta vie
Lègue une œuvre de maître

Pour un humanisme immun
Contre la haine

Pour ceux que j’aime
et qui m’aiment
Et surtout pour tous les autres…
SOMMAIRE Couverture 4e de couverture Acteurs de la Science Fondée par Richard Moreau, Titre Copyright Citation Sommaire Académie Nationale de Chirurgie Dentaire Dans le QUOTIDIEN DU MEDECIN N° 4776 MERCREDI 26 JUIN 1991 AVERTISSEMENT ! BIOSOCIOLOGIE AVANT-PROPOS PRINCIPE PRINCEPS DE LA BIOSOCIOLOGIE LA VIE L’HOMÉOSTASIE L’INNÉ L’ACQUIS LES CELLULES LES CELLULES EUCARYOTES LA PROPRIÉTÉ L’ENVIRONNEMENT LA COMMUNICATION ET LE LANGAGE LES MARQUEURS BIOLOGIQUES LES MARQUEURS SOCIAUX LE SAVOIR LA VALEUR DES MOTS LA NUTRITION ASPECTS FONCTIONNELS DE DÉFENSE, DE RÉGULATION ET D’INTÉGRATION DE L’ORGANISME MULTIPLICATION ET PÉRENNISATION, APOPTOSE ET SUICIDE CELLULAIRE LA DÉFENSE BIOLOGIQUE ET SOCIALE LE RÔLE DE LA VIOLENCE LES GUERRES BIOLOGIQUES LA DOULEUR ÉGALITÉ ET BIOSOCIOLOGIE DU PRINCIPE DE PRÉCAUTION AU CONCEPT DE SANTÉ POUVOIR ET CONTRE-POUVOIR LES DIFFÉRENTS SYSTÈMES POLITIQUES LES MINISTÈRES BIOLOGIQUES CONCLUSION REMERCIEMENTS BIBLIOGRAPHIE SCIENCES AUX ÉDITIONS L’HARMATTAN Adresse
Académie Nationale de Chirurgie Dentaire

SÉANCE PUBLIQUE AU SÉNAT

Jeudi 15 Mars 1990, sous la Présidence d’Honneur de Monsieur le Président du Sénat Alain POHER.

ORDRE DU JOUR

ALLOCUTIONS DU PRÉSIDENT
LA MATIÈRE ET LA VIE

1° L’Objet vivant
par Monsieur Albert DUCROCQ
Rédacteur Scientifique au Figaro et à Europe N° 1
Professeur à l’École des Sciences Politiques

2° Les Horloges Biologiques
par Monsieur Ladislas ROBERT
Maître de Recherche au C.N.R.S.

3° De l’Expérience Biologique au Modèle Humain
par Monsieur Simon BERENHOLC
Professeur à la Faculté de Chirurgie Dentaire de l’Université Paris V
C’est à cette occasion que fut utilisé le terme de « biosociologie » . Analogies comportementales sociales, entre les cellules libres ou associées et la société humaine.

On peut concevoir l’évolution comme une expérience biologique, avec des erreurs et des avancées, par et y compris les relations environnementales.

L’Etre humain socialisé est un ensemble complexe de sous-ensembles d’individus complexes, indépendants, mais solidaires dans l’interdépendance.

Il existe une analogie comportementale avec les individus cellulaires biologiques !

C’est à partir de ce constat que nous tenterons d’extrapoler les connaissances de la vie biologique, pour les corréler avec des comportements semblables de la vie sociale. Cela se retrouvera tout au cours de cet ouvrage.

Les lois biologiques de tous les individus, plantes, insectes, animaux, dont l’homme, sont semblables, et transmissibles pour chacun. Les mutations aléatoires sont acceptées quand elles sont adaptées à l’environnement. Chaque cellule participe à l’existence harmonieuse du corps, pour laquelle elle a été programmée , selon ses capacités.

Les lois sociales , dépendent des nécessités et des idéologies qui les déterminent . Il en est ainsi de la propriété, de la communication, de la nutrition, et de la pérennisation de l’idéologie, et sexuelle pour les individus, et dans les sociétés, les religions, Malthus, avec la restriction démographique par le contrôle de la natalité, la Chine de Mao Tse Dong, avec sa politique de l’enfant unique.
Elles peuvent évoluer ou disparaître.
Les individus, dans un espace donné, et théoriquement selon leurs capacités, sont comme les cellules. Et la différence provient de la liberté du choix des fonctions par chaque individu .
Mais les sociétés imposent aussi des choix, inhérents à l’économie qu’elles créent.
Ainsi, l’individu est de moins en moins libre, et de plus en plus tributaire des politiques déterminées.

Toutes ces constatations seront exprimées dans les différents chapitres.
Pour faire réfléchir, et, peut-être, faire fléchir ?
Dans le QUOTIDIEN DU MEDECIN N° 4776 MERCREDI 26 JUIN 1991
Le Pr. Hamburger lance sa biosociologie.

En recevant, le lundi 24 juin 1991, les nouveaux membres de l’Académie des Sciences, le Professeur Jean Hamburger a invité l’honorable compagnie à réfléchir sur la biosociologie.
Pour le président de l’Académie, ce terme pourrait être choisi « pour l’étude de l’ensemble des risques biologiques que comportent les mœurs humaines » et « cette discipline nouvelle aura pour tâche de chercher méthodiquement les moyens compensateurs de nos comportements périlleux ».

Il apparaît que nos définitions n’ont pas la même interprétation.

Bio a pour racine grecque bios, la vie.
La biologie est l’étude de la vie.
La sociologie est l’étude des faits sociaux dans les sociétés humaines.
C’est le pourquoi de la biosociologie, le 15 mars 1990.
C’est le pourquoi de cette association des deux mots.
Comme souvent, des idées sont dans l’air du temps, y compris dans la recherche.
En 1976, Richard Dawkins, Le gène égoïste ; Odile Jacob 1989, pense que les idées peuvent évol