L Islam un frein au développement
298 pages
Français

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L'Islam un frein au développement , livre ebook

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Description

L'Islam est-il un frein au développement, comme certains l'ont affirmé ? L'islam ne renferme-t-il pas plutôt un potentiel de transformation porteur de développement ? L'auteur se réfère à plus de deux cents versets du Coran et plus de cinquante hadîss, tout en s'appuyant sur des enseignements de disciplines comme l'économie politique et la philosophie, de découvertes scientifiques et de faits d'actualité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2011
Nombre de lectures 210
EAN13 9782296454309
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’ISLAM – UN FREIN AU DÉVELOPPEMENT
Du même auteur
– Échange inégal, ordre économique international , 1977, NEA, Dakar.
– Économie politique , tome 1 : Economie descriptive, 1979, NEA.
– Économie politique , tome 2 : Théorie économique, 1981, NEA. - Intégration économique, perspectives africaines , 1985, Publisud (Paris), NEA.
– Économie politique pour l’Afrique , 1992, UREF-AUPELF (Paris), NEA.
– Sénégal : les ethnies et la nation , 1994, L’Harmattan, Paris.
– L’Afrique dans la mondialisation , 2002, L’Harmattan.
– L’endettement puis l’ajustement : l’Afrique des institutions de Bretton-Woods , 2002, L’Harmattan.
– « Économie politique de la zakât : dimension économique et fiscale », Études en économie islamique , Banque islamique de développement, Djeddah, avril 2001.
Nous sommes conscients que quelques scories subsistent dans cet ouvrage.
Vu l’utilité du contenu, nous prenons le risque de l’éditer ainsi et comptons sur votre compréhension.
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-13904-6
EAN : 9782296139046
Makhtar Diouf
L’ISLAM – UN FREIN AU DÉVELOPPEMENT
Économie politique de la Charî’a
L’Harmattan
Histoire et Perspectives Méditerranéennes
Collection dirigée par Jean-Paul Chagnollaud
Dans le cadre de cette collection, créée en 1985, les Éditions L’Harmattan se proposent de publier un ensemble de travaux concernant le monde méditerranéen des origines à nos jours.
Déjà parus
Hassane Zouiri, Le Partenariat euro-méditerranéen. Contribution au développement du Maghreb , 2010.
Tarek HEGGY, Le Djinn Radical , 2010.
Mehenni AKBAL, Père Henri Sanson s.j. Itinéraire d’un chrétien d’Algérie , 2010.
Hadj MILIANI, Des louangeurs au home cinéma en Algérie , 2010.
Houria ALAMI M’CHICHI, Le féminisme d’Etat au Maroc , 2010.
Jean-Marc VALENTIN, Les parlementaires des départements d’Algérie sous la IIIe République , 2010,
Jean OTTER, Journal de voyages en Turquie et en Perse , Présentation d’Alain Riottot, 2010.
Mohammed TELHINE, L’islam et les musulmans de France. Une histoire de mosquées , 2010.
Maher ABDMOULEH, Partenariat euro-méditerranéen. Promotion ou instrumentalisation des Droits de l’homme , 2010.
Saïd SADI, Amirouche, une vie, deux morts, un testament. Une histoire algérienne , 2010.
Mahmoud-Hamdane LARFAOUI, L’occupation italienne de la Libye. 1882-1911 , 2010.
Pierre PINTA, Sebha, ville pionnière au cœur du Sahara libyen , 2010.
Roxanne D. MARCOTTE, Un Islam, des Islams ? , 2010.
Stéphane PAPI, L’influence juridique islamique au Maghreb , 2009.
E. AKÇALI, Chypre : un enjeu géopolitique actuel , 2009.
L. ABDELMALKI, K. BOUNEMRA BEN SOLTANE, M. SADNI-JALLAB, Le Maghreb face aux défis de l’ouverture en Méditerranée , 2009.
H. BEN HAMOUDA, N. OULMANE , R. SANDRETTO (dir.), Emergence en Méditerranée : attractivité, investissements internationaux et délocalisations , 2009.
Mohamed SAADI, Le difficile chemin des droits de l’homme au Maroc , 2009.
Moncef OUANNES, Militaires, Elites et Modernisation dans la Libye contemporaine , 2009.
Remerciements
Je remercie chaleureusement mon frère et ami Moustapha Ndiaye, islamologue et interprète de conférence (arabe-français-arabe). Ses remarques et suggestions pertinentes sur le manuscrit m’ont été d’un grand apport. Toutefois, je reste seul responsable des imperfections et erreurs qui pourraient être décelées dans le texte.
M. D.
Dakar, Juin 2008
Avant-propos
Mon intérêt pour le rapport entre religion et développement remonte loin dans le temps, à mes années d’étudiant. En 1966, à la Faculté de Droit et de Sciences économiques de Paris j’avais été très impressionné par une conférence d’un membre du Conseil du patronat français, Octave Gélinier, qui venait de publier son livre Morale de l’entreprise et destin de la nation . L’essentiel de son propos était que dans le monde développé, les moins développés étaient les pays latins restés sous l’emprise du Catholicisme (France, Italie, Espagne, Portugal), et que les plus développés étaient les pays où avait triomphé la réforme protestante (Amérique du Nord, Europe du Nord).
Cette idée est restée en veilleuse dans mon esprit, jusqu’à ce que bien des années après être retourné au Sénégal, elle soit remuée par les échos de propos d’une conférence tenue à Dakar en 1983 par des Sénégalais de souche musulmane : « l’Islam est un frein au développement ». Ce qui avait déclenché des réactions, comme la création du Cercle d’études et de recherches Islam et développement (Cerid) par un groupe d’intellectuels musulmans arabophones et francophones, provenant de différentes disciplines.
Je me suis tout de suite inscrit dans ce mouvement, avec la perspective de poursuivre la réflexion à partir de mon souvenir de la conférence de Mr Gélinier. Des lectures ultérieures m’ont permis de découvrir que la thèse Protestantisme-facteur de développement et la thèse Islam-frein au développement procédaient d’une même source : le sociologue allemand Max Weber. La jonction était ainsi faite, pour ce qui était de ma préoccupation.
Ce qui au départ devait être de la dimension d’un article est devenu un ouvrage, au cours de plus d’une quinzaine d’années de recherches, de réflexion et de rédaction. Cela, compte tenu du fait qu’en dehors des 200 documents mentionnés dans la bibliographie et dans le corps du texte, il a fallu procéder à plusieurs relectures de la référence de base, le Coran, dans le texte arabe confronté avec différents commentaires et traductions. Ce qui a permis de constater la véracité du propos de Yusuf Ali, cet érudit exégète du Coran, qui avoue trouver toujours quelque chose de nouveau dans le Coran chaque fois qu’il le lit. Sans compter que l’actualité scientifique, économique, sociale, culturelle, politique apporte régulièrement son lot d’éléments que l’on peut rapporter à tel ou tel verset. C’est dire qu’écrire à partir du Coran est assurément un exercice passionnant, mais non exempt de difficultés.
Seulement, à un moment donné, il faut bien se résoudre à poser la plume pour publier, même si conscient du déficit de maturation du texte. Pour une écriture qui se situe en fait dans le champ des sciences sociales, il est toujours loisible de se consoler, avec la perspective de réédition(s). Surtout en ayant à l’esprit la remarque de ce maître de la plume qu’était Paul Valéry : « Je ne connais pas d’oeuvre terminée. Je ne connais que des ouvrages abandonnés ». Et Jean Guitton qui rapporte le propos, de renchérir que dans tout ouvrage de l’esprit, il faut bien qu’à un moment donné, le fruit indécis se détache de l’arbre. 1
– Nous n’avons rien omis dans ce Livre (Coran 6 : 38) 2
– Je peux dire à partir de ma propre expérience que lorsque quelqu’un étudie le Coran avec l’intention de faire une recherche sur un quelconque problème, il y trouve une réponse, même dans ces versets sur lesquels il est passé rapidement sans avoir jamais imaginé ce qu’ils renfermaient
(Abdallah Yusuf Ali, Le Saint Coran, Texte, Traduction et Commentaire p. 26). 3
1 Jean Guitton, Le travail intellectuel , Paris, Aubier-Montaigne, 1951
2 Mâ faratnâ fil kitâbi min” chay’inn
3 I can say from my own experience that when one studies the Qurân with a view to making research into any problem, one will find an answer to it even in those verses which one had skipped over without ever imaginating that it lay hidden therein (Adallah Yusuf Ali, The Holy Qurân, Text, Translation and Commentary , p. 26)
Introduction
Cette recherche a été suscitée par les assertions selon lesquelles l’Islam est un frein au développement. Ces propos dont les prémices sont lointaines, ont été exprimés ouvertement par des économistes, au cours des deux ou trois dernières décennies. Les ouvrages universitaires publiés dans les années 1950 et 1960 sur les problèmes de développement stigmatisaient des attitudes sociales et religieuses incompatibles avec tout progrès. Sans toutefois que l’Islam soit mentionné e

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