L'univers des chakras

Marjorie D. Lafond

Description

À propos de la série. La série Ensemble vers la quête du bien-être a pour approche celle de la découverte, idéale tant pour le curieux qui veut en apprendre davantage sur le sujet que pour qui souhaite entamer un véritable processus de transformation intérieure. À travers la lecture des différents numéros proposés, vous découvrirez ce que l’auteur a retenu et appris de son aventure au coeur des différents univers menant au mieux-être et à la paix intérieure.
Ce premier numéro consacré à l’univers des chakras, véritables centres énergétiques interreliés qui régissent notre personne, se veut une base de cette quête de l’équilibre intérieur que nous recherchons tant de nos jours. Au cours de votre lecture, vous apprendrez d’abord à ressentir vos principaux chakras pour, par la suite, arriver à les purifier et les équilibrer grâce à la méditation et à la visualisation.
Vous découvrirez également l’importance d’adopter un mode de vie sain, passant par une alimentation bénéfique et par l’exercice physique avec des disciplines gagnantes comme le yoga. De plus, l’auteur vous conseillera en matière de soins adaptés au travail d’harmonisation chakriques tel que le reiki, la réflexologie, l’aromathérapie, la lithothérapie, la luminothérapie et le monde réconfortant des sons et de la musique.
Laissez-vous donc guider vers une incursion vivifiante au sein de votre intérieur qui brille bien plus que vous ne le croyez!

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 17 février 2020
• Nombre de lectures: 65
• EAN13: 9782898081446
• Langue: Français

Extrait

Copyright © 2019 Marjorie D. Lafond
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Directeur de collection : Matthieu Fotin
Révision linguistique : Caroline Goselin
Correction d’épreuves : Matthieu Fortin
Mise en pages : Félix Bellerose
Conception graphique : Félix Bellerose
Conception de la couverture : Félix Bellerose
Photos : © Gettyimages, © Univers Bleu et Julie Bégin
ISBN livre : 978-2-89808-142-2
ISBN PDF : 978-2-89808-143-9
ISBN ePub : 978-2-89808-144-6
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
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Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
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Introduction
Devenir plus sensible à l’invisible
J’ai souvent déménagé, dans les dernières années. Mon parcours devenu sinueux, j’avais du mal à dénicher ce « chez-moi » où j’allais enfin pouvoir vivre heureuse pendant longtemps et m’épanouir. Alors que je prenais la décision, somme toute éclairée, de quitter mon lieu de résidence pour un autre, dans les dernières semaines et surtout les derniers jours juste avant de partir, il se produisait toujours en moi le même phénomène intérieur : on aurait dit que je voyais mon logis autrement, sans les défauts évidents que je lui reprochais. C’était comme si je prenais enfin le temps de le considérer d’un regard beaucoup plus positif, avec des yeux empreints de gratitude et d’attachement. Sur le tard, mon cœur se chargeait d’une affection profonde pour ce lieu où, finalement, j’avais passé de beaux moments. Comme quoi lorsqu’on perd quelque chose, on réalise enfin que l’on y tient.
Les arbres dans ma cour, dont les feuilles bruissaient au gré de la brise d’été, allaient me manquer, tout comme les oiseaux colorés que j’observais le matin, ou encore l’abondante luminosité qui pénétrait par ma grande fenêtre préférée au salon. Nostalgique, je prenais enfin le temps de ressentir le bonheur que la chaleur de mon logis était capable de me procurer, même si ce n’était pas le plus « dernier cri » ou le plus spacieux des domiciles. Pourquoi donc n’avais-je pas pris le temps de ressentir ces sentiments positifs bien avant cela ?
Probablement parce que j’étais trop occupée à focaliser sur ce qui me manquait dans le présent. Sans doute aussi parce qu’à notre époque, nous avons l’impression de courir à côté de notre vie au lieu de la vivre, de la goûter pleinement. Nous prenons rarement le temps de connecter réellement avec notre présent et de profiter des sources infinies de bonheur qu’il met pourtant à notre portée.
Se libérer des maux de notre siècle
Nous comparons sans cesse notre situation avec celle de notre entourage ou avec ce que nous exposent impitoyablement les médias sociaux. Envie et jalousie. Abus de la lumière bleue déployée par les écrans technologiques. Surmenage et sentiment d’épuisement. Fatigue chronique.
Irritabilité excessive au retour du travail. Anxiété. Ces tourments modernes vous parlent-ils autant qu’à moi ?
Peut-être en avez-vous assez de vous sentir à ce point bousculé par la vie, par le monde ? Pour ma part, ce fut le cas. Un jour, à force de sentir mes énergies défaillir après des années à courir dans toutes les directions à la recherche d’un réel sens à ma vie, j’ai enfin senti l’urgence de me recentrer sur l’essentiel. Et il était plus que temps, je vous le confirme ! Mais il n’était pas trop tard. C’est la bonne nouvelle dans toute cette histoire : il n’est jamais trop tard pour commencer à écouter son corps et s’harmoniser avec la vraie nature de son esprit. Il faut toutefois d’abord mettre le doigt sur ce qui nous détruit lentement… et s’y attaquer passionnément.
Cela faisait maintenant trop d’années que je voyais défiler ces vies de rêve, ces lifestyles inaccessibles sur Instagram ou sur Facebook, trop longtemps que j’enviais des connaissances dont j’avais l’impression que tout leur réussissait, incluant certains de mes contacts fortunés sur LinkedIn. J’étais malheureuse d’avoir l’impression de travailler tellement fort et d’être pourtant si loin du but… Mais de quel but était-il vraiment question ? Qu’est-ce qui manquait réellement à ma vie ?
Laissez-moi vous faire part d’une triste réalité me concernant : avant, j’étais de celles qui se disaient ne jamais avoir eu de chance dans la vie. À cause de mes démons du passé, dont je n’arrivais pas à me débarrasser, un mur opaque renfermant toute la lourdeur de mes peurs et de mes appréhensions démesurées s’était érigé devant moi. J’avais l’impression d’avoir tout vu et tout vécu, après une jeunesse effrénée à vivre à cent mille à l’heure. Je ne me voyais pas vivre vieille. À l’intérieur, je me sentais comme si j’avais soixante-dix ans. Et pourtant je n’avais même pas encore trente-cinq ans ! J’avais cette douloureuse impression que la vie ne m’avait jamais épargnée et surtout que les malheurs qui déferlaient sur moi étaient toujours plus dévastateurs au fur et à mesure que les années passaient. Chaque fois que je vivais une nouvelle déception, je considérais cette malchance comme un signe de la vie. « Continue d’essayer ma grande, continue… mais tu sais bien que tu vas encore te planter ! » On aurait dit que la bonne fortune passait toujours à côté de moi en me saluant de loin d’un air condescendant, au lieu d’user d’empathie et de bien vouloir m’aider un peu. Mon aura était mauvaise, j’avais commencé ma vie d’adulte dans les dettes, mes relations amoureuses se faisaient tumultueuses, puisque j’étais attirée par des types d’hommes qui m’étaient nocifs, et je faisais des mauvais choix, sans compter que j’avais trop souvent besoin d’évasions rapides et faciles.
D’ailleurs, j’essayais de me convaincre qu’il valait mieux vivre une vie mouvementée et gorgée de passion, loin de la platitude, plutôt que de me laisser emprisonner dans les enceintes d’une existence monotone, à vivre un « faux bonheur » créé par un mode de vie basé sur la tranquillité et la sécurité. Quand je vivais des émotions fortes, voire même malsaines, j’avais au moins cette impression de me sentir vivante. Je réalise aujourd’hui à quel point je ne connaissais rien au bonheur.

L’illumination tant attendue
J’ai longtemps pensé que c’était ma personnalité « artiste » qui faisait en sorte que j’allais passer ma vie sous le signe de la tourmente, à vouloir vivre d’adrénaline et être attirée vers les avenues sombres. Devant cet évident déséquilibre intérieur qui s’était installé en moi, j’ai un jour compris que le simple fait de ralentir n’allait pas être suffisant. J’allais non seulement devoir ralentir, mais aussi modifier sérieusement mes perceptions et mes comportements, repartir de la base et me reconditionner. Sinon, c’est vrai qu’au rythme que je maintenais, je risquais réellement de ne pas mourir très vieille. Je me revois, il n’y a pas si longtemps, à lancer à l’une de mes bonnes confidentes : « OK, là, je pense que j’ai touché le fond. J’ai vraiment besoin d’une illumination qui me donnerait le courage de continuer d’avancer, parce que je suis en train d’abandonner sérieusement… » Est-ce que quelqu’un ou quelque chose allait enfin venir me sauver ?
Quand j’en ai vraiment eu assez des malheurs, cette illumination, vous vous en douterez, m’est venue non pas de l’extérieur, mais de mon propre intéri