La retraite
145 pages
Français

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Description

Comment vivre en devenant plus humain, ? Vvoilà l'objectif de cet ouvrage. Le destin de l'homme et de la femme est de chercher le mieux-être et le bonheur. Les épreuves, la maladie et la souffrance nous ramènent à l'essentiel car elles et nous obligent àfont découvrir les valeurs qui peuvent encore donner un sens à notre vie. Tel le lotus aux pétales éclatants se nourrit de vase, nous faisons de même car notre passé est notre terreau. Tôt ou tard, il nous faut rentrer chacun chez soi, avec plus de vérité et de légèreté, en savourant les moments précieux de notre existence. En quittant profession, métier, occupation, nous sommes tous invités à vivre davantage à l'intérieur de notre Être . C'est l'époque deen vue de la récolte, au terme des saisons de notre vie. Il faut déposer notre ego pour mieux nous connaître. Ainsi, laLa retraite n'est donc pas le signe du retrait ou du renoncement àe la démission de notre vie. Bien au contraire. La retraite Elle est un temps pour, enfin, entreprendre notre pèlerinage intérieur – notre par lequel nous apporterons notre contribution à l'hHumanité.
Professeur de gérontologie, spécialiste de la relation d'aide, Valois Robichaud collabore par ses travaux à la recherche et à l'enseignement à l'Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick, Canada. Au sujet de sa propre retraite, il s'exprime en ces termes convaincants : « J'ai la joie de vivre mes journées avec plus de liberté car je deviens plus conscient de qui je suis. Cependant, je demeure lucide : Or, les tempêtes de la vie ne me seront pas épargnées. Je les vivrai debout dans ma barque, encouragé par les vents favorables de l'amitié et de la solidarité. Je risquerai alors de m'aventurer dans ma vie sur des terres inconnues… »
J'ai la joie de vivre mes journées avec plus de liberté car je deviens plus conscient de qui je suis. Or, les tempêtes de la vie ne me seront pas épargnées. Je les vivrai debout dans ma barque, encouragé par les vents favorables de l'amitié et de la solidarité. Je risquerai alors d'aventurer ma vie sur des terres inProfesseur de gérontologie, spécialiste de la relation d'aide, Valois Robichaud collabore par ses travaux à la recherche et à l'enseignement à l'Université de Moncton, au Nouveau-Brunwick, Canada.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 octobre 2019
Nombre de lectures 4
EAN13 9782897212209
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0025€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les ditions du CRAM
1030 Cherrier, bureau 205,
Montr al (Qu bec) H2L 1H9
514 598-8547
www.editionscram.com
Conception graphique
Audrey Phillips
dition
Marie Desjardins
Correction
Marie-Claude H bert
Illustrations de couverture
Shutterstock
II est ill gal de reproduire une partie quelconque de ce livre sans l autorisation de la maison d dition. La reproduction de cette publication, par quelque proc d que ce soit, sera consid r e comme une violation du droit d auteur.
D p t l gal - 3 e trimestre 2019 Biblioth que et Archives nationales du Qu bec Biblioth que et Archives Canada Copyright Les ditions du CRAM inc.
Gouvernement du Qu bec - Programme de cr dit d imp t pour l dition de livres - Gestion SODEC.

Canada: Diffusion Prologue France et Belgique: DG Diffusion Suisse: Transat Diffusion
Catalogage avant publication de Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada
Titre: La retraite: la rencontre de soi / Valois Robichaud.
Noms: Robichaud, Valois, 1946- auteur.
Description: Comprend des r f rences bibliographiques.
Identifiants: Canadiana (livre imprim ) 20190030585 Canadiana (livre num rique) 20190030593 ISBN 9782897212186 (couverture souple) ISBN 9782897212193 (PDF) ISBN 9782897212209 (EPUB) ISBN 9782897212216 (MOBI)
Vedettes-mati re: RVM: Retraite-Aspect psychologique. RVM: Actualisation de soi chez la personne d ge moyen.
Classification: LCC HQ1062 R636 2019 CDD 646.7/9-dc23
Imprim au Canada
ma s ur Madeleine, quadripl gique, qui me fit na tre la "diff rence ;
mon p re, Georges, ma m re, Ang lina, mes fr res et s urs;
Nicolas, Mara et Marguerite qui me sont toujours pr sents, malgr les chemins impr visibles de la vie
RECONNAISSANCE
Ma reconnaissance la plus profonde Madame Jos e Colas, lectrice de mon manuscrit:
"Un ouvrage plein de ressources, d images de vie, de projections nous plongeant dans l avenir enracin dans le pass telles furent mes premi res pens es
De ma maison en bois rond situ e dans le silence et le calme au bord de la rivi re des Outaouais, j ai pu d couvrir avec une immense tendresse toutes les splendeurs de cet ouvrage.
Oui, dans ce beau jardin de fleurs sem es qu est notre vie, ce livre guidera le lecteur choisir les meilleures avenues pour vivre dans sa pl nitude cette continuit que constitue la retraite!
Madame Jos e Colas, ma trise en ducation, directrice d cole primaire et m re de famille
Ma reconnaissance aussi profonde Monsieur Guy Decroix, lecteur de mon manuscrit:
"J allais d couvrir que tu m offrais la chance de me parler moi-m me, de me soutenir dans mes actes, de me pr cipiter, au sens chimique du terme, dans une relecture des l ments saillants de ma vie de m aider entrouvrir doucement et positivement la porte de la "retraite comme un nouveau retraitement de la vie
Professeur Guy Decroix, agr g des sciences de la vie et de terre l Institut universitaire de formation des ma tres, Universit Paris XII .
J exprime ma profonde gratitude tous ceux et celles qui ont rendu possible cet ouvrage. Je remercie le personnel du campus de Shippagan de l Universit de Moncton (Canada), pour leur encouragement et leur collaboration. Je veux souligner l appui et la confiance de mes coll gues du Secteur des arts et des humanit s et son responsable, le professeur et historien, Nicolas Landry. Je remercie galement le doyen des tudes, Monsieur Edgar Robichaud, et la vice-rectrice, Madame Jocelyne Vienneau.
Merci enfin mes nombreux tudiants et tudiantes, aux amis et connaissances qui ont particip mes enqu tes, travaux, recherches et enseignements.
PR FACE
J ai toujours eu peur de la vieillesse. Je ne voulais pas que mes parents vieillissent. J angoissais l id e d tre s par s d eux tout jamais et le soir, en m endormant, j avais envie de crier un ternel "non tue-t te. Je ne voulais tellement pas conna tre la vieillesse qu un dimanche apr s-midi, vers huit ou neuf ans, en regardant une course de Formule 1 la t l vision avec mes parents, je leur dis tout bonnement: "Une fois que je serai trop vieux, j irai simplement me projeter dans un mur de b ton avec une telle voiture, ce sera une belle fin. Mes parents m ordonn rent de ravaler mes propos. Les voitures de course taient ma plus grande passion et de m en servir de fa on calcul e comme tombeau avait quelque chose de rassurant. Peut- tre tait-ce aussi un signe que je n aurais jamais renonc qui j tais, rester authentique et vrai, peu importe la pression sociale; les courses automobiles n avaient rien de glorieux dans mon cercle social, mais c tait ma vie.
Mon plus grand r ve serait d tre ternel. Une autre option serait de ne pas tre conscient de ma nature ph m re, comme un animal, mais alors je serais galement incapable de m merveiller devant le miracle de l existence ni d tre si attach ce et ceux que j aime. tout prendre, je pr f re renoncer ce r ve, mais quel d fi de m en convaincre! J aurai toujours tant accomplir, tant aimer. Comment s attacher ce que l on va perdre?
Voil d apr s moi le plus grand bogue dans notre cerveau et dans l humanit : cette perception vive d un avenir in vitable, de la mort qui nous attend tous, seul aboutissement possible de la vie. Quelle menace et quelle perspective d courageante! Notre syst me nerveux est bien quip pour lutter contre la menace physique et aigu , comme celle d un pr dateur grosses dents. La mort n est pas un ours, mais notre pauvre cerveau fait ce qu il peut et active tout de m me, par r flexe, des strat gies ancestrales (" fight, flight or freeze ) qui non seulement sont inefficaces, mais nous causent un tort norme comme individu et comme humanit .
Chaque jour de notre existence, notre paix d esprit est perturb e par ce syst me, le plus souvent sans qu on s en rende compte. Il est bien connu (voir la th orie de la gestion de la terreur) que notre cerveau est constamment dans un tat de d ni en ce qui a trait la mort. On fait comme si elle n existait pas, ce qui n est pas une mauvaise chose en soi: pourquoi s en faire avec ce qu on ne peut pas changer? Le probl me, c est qu en plus du d ni, notre cerveau active bas bruit ce syst me " fight, flight, freeze notre insu. d faut de pouvoir se battre avec la mort en la regardant dans les yeux, on livre des batailles sur plusieurs fronts, pour construire une belle illusion: celle d tre surhumain. tre millionnaire, c l bre, toujours occup , me sentir important, trouver un sens ma vie, manger parfaitement, etc. Et a fonctionne, jusqu un certain point. Un homme v tu d un complet Hugo Boss, portant une cravate deux cents dollars, des chaussures italiennes de prix et affichant un air assur n a-t-il pas l air moins mortel qu un itin rant la barbe longue se reposant sur le trottoir? Pourtant les deux se retrouveront un jour six pieds sous terre ou au columbarium. Quand Michael Jackson est d c d , pendant quelques instants, je n y croyais pas, comme si la l gende humaine qu il tait devenu l immunisait contre le statut de simple mortel comme nous tous. La soci t valorise tout ce qui est symbole de jeunesse, de courage, d accomplissement, car la soci t est faite videmment d individus qui g rent pour la plupart bien mal cette angoisse fondamentale, sans m me se rendre compte de sa pr sence. Oui, on peut se battre, et cet ouvrage traite de ceux qui, m me la retraite, vieillissent dans l hyperactivit , jamais en mesure de s arr ter et de faire face eux-m mes, jamais capables de rentrer la maison. Cette activation perp tuelle de notre syst me de combat n est pas sans cons quences sur notre sant mentale et physique, individuelle et collective.
Devant la menace, certains fuient. On peut fuir de bien des fa ons malsaines, par l alcool, les drogues et plusieurs autres comportements addictifs (achats compulsifs, d pendance Internet, la sexualit , la malbouffe), qui procurent une vasion rapide et efficace de notre mal- tre, mais avec des cons quences d vastatrices plus long terme. La fuite ultime est le suicide.
Puisqu on ne pas peut jamais lutter avec satisfaction contre l id e de la mort ou la fuir durablement, nous sommes tous enclins basculer p riodiquement dans le mode d tach (" freeze ), qui consiste - de fa on bien adapt e devant une menace physique r elle - "faire le mort en esp rant que le pr dateur oublie notre pr sence et aille vagabonder ailleurs. De mani re tr s animale, le syst me se pr pare au pire, avec une vasoconstriction des vaisseaux sanguins en p riph rie pour limiter le saignement si le pr dateur se d cide prendre une bouch e de nous, et pour garder le bolus sanguin au niveau des organes centraux et cruciaux pour la survie comme le c ur et le cerveau. Cet tat de glace s active souvent au quotidien et, l encore, cela n est d aucune utilit , sinon nous fait mourir psychologiquement bien avant l ge, avec un grand sens d ennui et de d tachement. Valois Robichaud voque justement ces retrait s paralys s dans une inactivit d pressive.
mon avis, l objectif le plus noble d une vie est de devenir pleinement mature, ce qui correspond bien au concept du retour Soi explor dans ce livre. Il est impossible de m rir lorsque notre cerveau est en mode " fight, flight or freeze . Il faut t t ou tard affirmer le pouvoir ex cutif de notre cortex pr frontal, le plus jeune r sident de notre bo te cr nienne, sur les vieilles parties du cerveau qui activent de fa on inefficace ce syst me. C est une t che colossale car, neurologiquement, les vieux membres du club (cerveaux reptiliens et limbiques) ont cent fois plus de connexions que le cortex pr frontal, notre centre de la raison. Certaines personnes atteignent un tat de conscience plus avanc e, une grande lucidit l gard de l existence, une "conscience c

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