Le leadership vertueux

Alexandre Dianine-Havard

Description

Dans notre monde moderne, le leadership est une compétence clé pour tous, que ce soit dans les affaires, l'éducation, ou même la vie personnelle. Un type de leadership qui a gagné en popularité est le leadership vertueux. Ce style de leadership intègre des valeurs éthiques et morales dans la prise de décision, la stratégie et la gestion d'une équipe.

Qu'est-ce que le leadership vertueux ?

Le leadership vertueux est un concept qui met l'accent sur les valeurs positives, comme l'honnêteté, l'intégrité, le courage, et la justice. Ces leaders cherchent à servir les autres et à promouvoir le bien-être de tous les membres de leur équipe.

Les caractéristiques du leadership vertueux

Les leaders vertueux ont plusieurs caractéristiques qui les distinguent des autres types de leaders. Ils sont généralement:

1. Éthiques: Ils agissent avec intégrité et honnêteté.




2. Justes: Ils traitent tous les membres de leur équipe de manière équitable.




3. Courageux: Ils n'ont pas peur de prendre des décisions difficiles ou impopulaires.




4. Serviables: Ils cherchent à servir les autres, plutôt qu'à se servir eux-mêmes.




5. Inclusifs: Ils valorisent la diversité et l'inclusion, et s'efforcent de créer un environnement où tous se sentent valorisés et respectés.

Pourquoi le leadership vertueux est important

Le leadership vertueux est crucial car il favorise un environnement de travail positif et productif. Les leaders vertueux inspirent leurs équipes et créent des lieux de travail où les employés se sentent valorisés et respectés. Cela peut mener à une plus grande satisfaction au travail, à une meilleure performance de l'équipe et à une meilleure rétention des employés.

Les avantages du leadership vertueux

Le leadership vertueux offre de nombreux avantages, tant pour les leaders eux-mêmes que pour leurs équipes. Ces avantages comprennent :

1. Une plus grande confiance: Les leaders vertueux inspirent confiance parce qu'ils agissent avec intégrité.




2. Une meilleure performance de l'équipe: Les équipes dirigées par des leaders vertueux ont tendance à être plus productives et à obtenir de meilleurs résultats.




3. Une plus grande satisfaction au travail: Les employés qui travaillent pour des leaders vertueux sont souvent plus satisfaits de leur travail.




4. Une meilleure rétention des employés: Les employés sont plus susceptibles de rester dans une organisation si ils sentent qu'ils sont traités avec équité et respect.

Comment devenir un leader vertueux

Devenir un leader vertueux n'est pas une tâche facile. Cela demande un engagement constant à vivre selon des valeurs éthiques et à mettre les besoins des autres avant les siens. Voici quelques étapes pour devenir un leader vertueux :

1. Développer une forte éthique personnelle: Les leaders vertueux ont une solide compréhension de ce qui est juste et de ce qui est mal, et ils s'efforcent de vivre selon ces principes.




2. Être un bon modèle: Les leaders vertueux sont des modèles pour leurs équipes. Ils démontrent par leur comportement comment ils s'attendent à ce que les autres agissent.




3. Promouvoir l'équité et l'inclusion: Les leaders vertueux s'efforcent de créer un environnement de travail où tous se sentent valorisés et respectés.




4. Servir les autres: Les leaders vertueux cherchent à servir les autres, plutôt qu'à se servir eux-mêmes. Ils se concentrent sur le bien-être de leur équipe et sur la réalisation des objectifs de l'équipe.

En somme, le leadership vertueux est une approche du leadership qui met l'accent sur l'éthique, la justice, le courage, le service et l'inclusion. Il offre de nombreux avantages, y compris une plus grande confiance, une meilleure performance de l'équipe, une plus grande satisfaction au travail et une meilleure rétention des employés. Pour devenir un leader vertueux, il faut développer une forte éthique personnelle, être un bon modèle, promouvoir l'équité et l'inclusion, et servir les autres.

Résumé

Le leadership vertueux est le premier livre d'Alexandre Dianine-Havard, celui qui a bâti sa réputation. Le premier ouvrage ce celui qui s'est désormais consacré à la formation de leaders grâce au Havard Virtuous Leadership Institute. Une profonde connaissance de la psychologie humaine a conduit Alexandre Dianine-Havard à fonder son enseignement du leadership sur les vertus. Il donne ainsi à chacun la possibilité d'évoluer et de progresser. Car le leadership, au fond, nous concerne tous. Certains parce qu'ils ont des responsabilité élevées dans leur travail professionnel, et d'autres tout simplement parce qu'ils sont responsables de leur famille, ou parce qu'ils sont impliqués dans la vie associative. Le livre nous conduit à travers un parcours progressif, bien marqué par les titres des chapitres : Introduction. L'essence du leadership : le caractère Grandeur et service Sagesse pratique et volonté ferme On ne nait pas leader, on le devient Leadership et accomplissement personnel Vers la victoire Enfin, le livre est préfacé par Jacques de Chateauvieux, ancien PDG de la société Bourbon.

Sujets

• Leadership

Informations

• Publié par: Editions Blanche de Peuterey
• Date de parution: 01 janvier 2022
• Nombre de lectures: 83
• EAN13: 9782368780480
• Langue: Français

Extrait

LE LEADERSHIP VERTUEUX
AlexandreDianine-Havard
À mes grands-parents, Madeleine et Artchil, Nina et Pavel
« Ne vole pas comme un oiseau de basse-cour, quand tupeux t’élever comme un aigle. »
JosémariaEscriva, Chemin , n° 7
Présentation
L'auteur
Alexandre Dianine-Havard est né à Paris. Il a travaillé comme avocat à Strasbourg et Helsinki. Il est le fondateur du Havard Virtuous Leadership Institute ( www.hvli.org ). 
Depuis 1994 il enseigne le leadership dans de nombreux pays. Il réside actuellement à Moscou. Son livre “Le leadership vertueux” (2008) a été traduit en 15 langues.
Mentions légales
ISBN : 978-2-36878-048-0
© Alexandre Dianine-Havard : tous droits réservés.
© Les Editions Blanche de Peuterey pour la version numérique.
 
Préface
En ce début d’un nouveau millénaire, alors querésonnent encore aux oreilles de nos cœurs les appels de ceux qui ont vaincules divisions nées des guerres, fait tomber les murs de honte et changé notreregard sur nos frères les hommes et sur nous-mêmes, Alexandre Havard ouvre pournous les portes d’une grande espérance.
Les femmes et les hommes, chacun d’entre nous,peuvent développer et faire croître leurs qualités personnelles versl’excellence, bâtir un socle véritable sur lequel un leadership naturel seconstruit pour être ainsi plus heureux eux-mêmes et rendre la vie autour d’eux,celle de leurs prochains, plus agréable.
Pensons aux bâtisseurs de cathédrales, à ce quenous apprennent leurs œuvres encore debout aujourd’hui. A l’initiative duprojet, un visionnaire magnanime, cherchant au-delà des règles établies dessolutions nouvelles pour faire plus grand, plus haut, plus large et plus clair.Serviteur opiniâtre de son intuition, il va rechercher humblement ceux qui par leursavoir peuvent tracer les plans et calculer les forces pour assurer laréalisation de ces innovations.
Mais s’assurer les compétences des plusintelligents des maîtres n’a pas suffit. Il dut agir avec prudence, réunir etanalyser les informations disponibles, peser le pour et le contre de chaqueoption et surtout décider, c’est-à-dire passer d’une œuvre de son intelligenceà un acte de sa volonté.
Il lui fallut ensuite bien du courage pourmaintenir le cap contre les critiques extérieures, les doutes intérieurs et lesdivisions inévitables au sein des équipes de bâtisseurs !
L’histoire de ces réalisations nous apprend quele temps nécessaire à la construction de chaque édifice fut très variable,conséquence parfois des difficultés à réunir les moyens financiers nécessaires,mais conséquence également du comportement de chacun de ceux qui participaientà l’aventure.
Car avant d’apprendre à diriger les autres, ilfaut savoir se diriger soi-même, progresser sans cesse dans la maîtrise de soi,subordonner les passions, les émotions et les sentiments à la raison etcanaliser son énergie vers la réalisation de la mission.
Ainsi les cathédrales qui furent construites endes temps record, sans rien sacrifier à la vision et aux plans établis àl’origine, le doivent sans doute à des maîtres bâtisseurs prudents et courageuxqui puisaient leur capacité à diriger leurs équipes dans une grande maîtrise desoi.
Ceux qui gardèrent les meilleures équipes,mettant en œuvre les savoirs nécessaires avec application et dans la durée,furent sans aucun doute les plus justes. La justice, nous rappelle Alexandre Havard, c’estl’habitude de donner à chacun selon son dû. Cela commence avec l’ordre quirègle notre vie personnelle, mais cela s’exprime également par la manière dontsont réglées les relations entre les hommes et celles avec la société.
Un bâtisseur de cathédrale, visionnairemagnanime et humble, agissant avec prudence et courage, maître de lui et fidèleà sa mission, ne pourrait conserver l’adhésion de ses équipes sans être juste,car l’injustice crée la division et « tout royaume divisé contre lui-mêmecourt à sa ruine ».
La grande espérance, c’est que chaque femme,chaque homme peut dans sa vie ordinaire être un bâtisseur de cathédrale. Celasuppose de se laisser envahir par l’intuition, la révélation que chacun estappelé à réaliser de grandes choses, et c’est comprendre avec humilité quec’est possible et que cela en vaut la peine.
Progresser dans la réalisation de cetteambition légitime, ontologique, c’est en découvrir les raisons par notreintelligence et stimuler notre volonté par les exemples qui nous encouragent àpersévérer. Dans ce siècle de communication ouverte et planétaire, plus quejamais, tout homme a besoin de raisons et d’exemples pour orienter sa propre vie.
À la question du Petit Prince :« S’il vous plaît… dessine-moi un mouton », l’auteur aviateurrépond : « Ça, c’est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans. »
À la question : « S’il vous plaît…aide-moi à devenir meilleur pour agir en leader », vous pouvez tendre celivre : « Une méthode pour y parvenir est à l’intérieur. »
Devenir leader, c’est possible pour chacune etchacun d’entre nous. C’est faire la lumière en soi pour servir et en éclairerd’autres. Ainsi apparut au Petit Prince l’allumeur de réverbère :« Celui-là serait méprisé par tous les autres… cependant, c’est le seulqui ne me paraisse pas ridicule. C’est peut-être parce qu’il s’occupe d’autrechose que de lui-même. Celui-là est le seul dont j’eusse pu faire monami. »
Au-delà de la méthode, Alexandre Havard nousdonne envie d’avoir envie, et d’y ajouter l’enthousiasme, « cette émotionintense qui pousse à l’action dans la joie ».

Jacques de Chateauvieux
PDG du Groupe Bourbon
Président du Conseil de Surveillance d'Axa
Préambule de l’auteur
Un incident du hasard, aussi beau qu’inattendu, me vient à l’esprit quandje contemple la grandeur du cœur humain, condition sine qua non duleadership, et le sujet même de ce livre.
Cela se produisit lors d’un voyage en autobus entre Saint-Pétersbourg et Helsinki,un matin glacial de l’hiver 1992, peu après la chute du communisme. Toutel’ex-Union soviétique traversait alors une période de baisse de production, d’inflationvertigineuse et de chômage rampant. Les personnes âgées russes se trouvaientdans des situations dramatiques, car l’inflation avait rendu leurs maigresretraites quasi inexistantes. Beaucoup d’entre elles en étaient réduites àramasser des bouteilles dans les décharges pour les échanger contre la caution.C’était leur seule manière de survivre.
Alors que l’autobusfinlandais bondé roulait à travers la Russie, je fus frappé par le contraste entre le paysage d’hiver immaculédéfilant devant ma fenêtre, et l’atmosphère morale moins qu’édifiante à bord. Le passager devant moi, évanouidepuis le début du voyage dans un profond coma éthylique, ronflait comme unporc, vautré sur son siège. Le passager à ma droite m’assommait avec deshistoires de mauvais goût et d’une grossièreté pesante.
À mon grand soulagement,notre autobus s’arrêta sur une aire de repos en face de la gare de chemin defer de Vyborg, dernière ville russe avant la frontière finlandaise. Sous lesoleil brillant à travers les flocons de neige, je décidai donc de braver lefroid pour explorer les alentours.
Jetombai alors sur une petite vieille fouillant dans une pile de déchets, à larecherche de quelque chose à utiliser, à vendre ou à échanger contre quelquespiécettes. Je tirai de ma poche mes derniers roubles. « Babouchka, prenez les s’ilvous plaît ». Elle me regarda droit dans les yeux et me sourit, radieuse. Jevis alors qu’elle était plus jeune qu’elle ne paraissait. Soucieux de ne pasrater mon autobus, je rejoignis précipitamment la gare. Alors que je montais àbord, j’entendis derrière moi une voix et me retournai. C’était la vieille damecourant vers moi aussi vite qu’elle le pouvait, un sourire rayonnant au visage,et me tendant un bouquet de fleurs. Je l’acceptai, elle disparut sans un mot.
Noustraversions la frontière, laissant au loin ma Russie bien-aimée. Je me recalaibien sur mon dossier, et fermai les yeux en imaginant cette vieille femmeachetant les fleurs avec l’argent dont elle avait pourtant désespérément besoin,sans être certaine de me retrouver. Je m’émerveillai de son désintéressement etde sa générosité. J’étais submergé de joie, dans un profond amour de la vie, avecle désir de me convertir, de purifier mon cœur, de devenir meilleur. Il n’estpas si inhabituel qu’une telle rencontre avec la bonté personnifiée donne desailes à notre âme.
Dans ce livre, et dansles séminaires de leadership que j’anime devant des auditoires de cultures, delangues et de religions très variées, je m’efforce de transmettre ce que la vieilledame de Vyborg m’a transmis. Il n’y a rien de plus satisfaisant que de voir lesétudiants et professionnels participant à mes séminaires de leadership désirer croîtredans la pratique consciente et quotidienne des vertus humaines. Quand ilscomprennent que le leadership est service - vertu en action ! - je sens leursâmes prendre leur envol.
INTRODUCTION. L'ESSENCE DU LEADERSHIP : LE CARACTERE
Le leadership n’est passeulement ce que nous pouvons imaginer de manière superficielle. En entendantce mot, l’on pense à des chefs d’états ou de gouvernements entraînant lesnations à l’action, à des capitaines d’industrie lançant sur le marché desproduits qui changeront nos vies, à des généraux manœuvrant des armées dans labataille. On attribue au leadership un mélange d’ambition, de charisme, d’habileté,de compétence, d’argent, et surtout le don d’être à la bonne place au bonmoment. Ce sont certes destalents et des qualités que nous devons utiliser au mieux, mais aucun d’eux neconstitue l’essence du leadership.
L’essence du leadership, c’estle caractère.
Il y aceux qui pensent que l’on est né pour diriger, que certains ont le « truc pour » et d’autres non, que le leadership est principalement une affairede tempérament combiné avec de l’expérience. Tout le monde, disent-ils, ne peutêtre un de Gaulle, un Churchill, un Roosevelt. Or, rien n’est plus éloigné dela vérité. Le leadership n’est pas réservé à une élite. C’est la vocation nonpas du petit nombre, mais de beaucoup. Les chef