Le petit livre blanc, bleu, rouge
31 pages
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Description

Ce livre traite avec simplicité d'économie, de politique et de la place réservée aux individus dans nos sociétés dites modernes. Il décrit le « Système » qui rythme notre existence et auquel tout le monde se réfère. Le système est en fait programmé de telle sorte, que les crises morales, économiques ou politiques auxquelles nos sociétés sont confrontées ne doivent rien au hasard. Nous sommes aujourd’hui arrivés à un stade ou l’Economie s’est affranchie des règles du jeu démocratique en devenant mondiale. Les effets sont dévastateurs à tous les niveaux, social, écologique et financier. Aucun pays, aucun parti, aucune idéologie ne s’avère capable de changer cet état de fait. La solution est pourtant simple. Pour retrouver le contrôle de notre avenir; pour choisir en toute liberté le type de société dans laquelle nous voulons vivre, nous devons nous réapproprier la Démocratie et pour cela reprendre les rênes de l’Economie. A chacun d’entre nous, d’en prendre individuellement le contrôle pour que nous retrouvions notre place pleine et entière de Citoyen. C'est autour de l'Homme, pour et par lui que nos sociétés, la politique et l'économie devraient normalement s'organiser. Ce livre s’adresse à tous ceux qui rêvent de lendemains meilleurs.

Informations

Publié par
Date de parution 23 octobre 2012
Nombre de lectures 3
EAN13 9782312005263
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le petit livre, blanc, bleu, rouge
Paul Madec
Le petit livre, blanc, bleu, rouge
Réflexions pour l’avenir de tous.













Les éditions du net 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
À Edmée, Lola et Hugo



































© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00526-3
Avant-Propos
Ce livre s’adresse à tous ceux qui pensent qu’il est urgent d’agir pour remettre l’homme au cœur des préoccupations de nos sociétés, aux désabusés du système et de la politique, à tous ceux qui pensent qu’il est temps de redonner de l’espoir en s’engageant dans la construction d’un modèle de société véritablement responsable, juste et équitable et porteur de progrès pour tous.

Ce livre combat la bêtise du Système actuel qui nous emprisonne dans une logique économique stupide. Ce livre dénonce l’accroissement de la misère alors que la richesse n’aura jamais été aussi abondante. Ce livre constate que l‘exercice de la Démocratie est devenu un leurre.

Ce livre rejoint les courants contestataires croissants portés par une multitude de minorités qui quel que soit leur bord politique, leur statut social et leurs nationalités, rejettent le modèle de société qu’on leur impose.

Ce livre se veut universel et propose au travers de quelques principes simples, de bâtir les fondations d’un nouveau système, de redonner un nouvel élan en tournant la page du 20eme Siècle et de ses fondamentaux qui ont largement fait leur temps.

Ce livre s’adresse enfin aux hommes politiques, qui prétendent tous vouloir le bien de la nation et du peuple. Vous ne retrouverez de l’influence et donc de la crédibilité qu’en imposant les règles de la Démocratie dans le fonctionnement de la vie économique. Qui en aura le courage ?

Bonne lecture.
Introduction
La crise financière de 2008 puis celle de la dette en 2011 signent les prémices de la fin d’une époque. Telles sont en substance les propos de l’ancien président de la banque mondiale, Monsieur Zoellick qui a estimé (1/ Libération 13/08/2011) que l’économie était entrée dans une phase dangereuse et qu’au-delà des conséquences financières immédiates, cette crise allait provoquer des changements dans l'équilibre des pouvoirs dans le monde.

Ce simple constat peut être fait par chacun d’entre nous. Il n’y a qu’à suivre l’actualité pour noter à quel point le monde a profondément évolué en l’espace de 20 ans avec une accélération inouïe au cours de ces dernières années. Vaillante dans les années 90 et construite avec ferveur depuis l’après-guerre pour consolider la paix dans un espace économique unifié, l’Europe se découvre aujourd’hui au bord de la faillite. De l’autre côté de l’atlantique, les Etats-Unis perdent peu à peu de leur prestige et ne doivent leur salut qu’au statut du dollar. Dans le même temps, le développement des pays émergents depuis ces quarante dernières années vient bousculer la géo politique mondiale et remet en cause avec fracas les grands équilibres de la fin du 20ème Siècle.

La mondialisation, après avoir été la source de progrès et d’opportunités pour l’occident, a pour conséquence aujourd’hui de nous faire jouer sur un terrain de jeu où nous ne sommes plus les maîtres. Certains en viennent légitimement à rêver de dé-mondialisation comme si l’on pouvait revenir en arrière. Ayons l’honnêteté mais surtout le courage de reconnaitre que le monde occidental est sur le déclin et que le modèle économique qui l’a porté au rang de civilisation ne lui est plus adapté. Ce modèle de développement reste par contre parfaitement d’actualité pour tous ces pays dont les peuples aspirent à accéder à un confort de vie moderne. Ils sont exactement dans la même situation que celle qui était la nôtre au début du 20ème Siècle. Assoiffés de profiter des bénéfices du progrès, le bouillonnement économique qui les anime leur offre un boulevard de croissance et de prospérité pour quelques décennies.


Parallèlement, l’occident s’en est rassasié à l’excès au point de mettre en péril son avenir avec aveuglement. A trop vouloir s’enrichir, l’Europe comme les Etats-Unis ont abusé du capitalisme et encouragé le développement des marchés financiers qui en ont tiré profit en animant une économie mondialisée. Nous aurons dans le même temps transférés nos savoir- faire, fermés nos usines et fait fabriquer ailleurs pour acheter moins cher ou optimiser les marges.

La désindustrialisation des grandes puissances industrielles d’hier est le fruit d’années de fusions, d’acquisitions et de délocalisations menées tambour battant. Elles auront favorisé la concentration et l’émergence de grands groupes internationaux mais aussi la destruction d’un tissu économique local dense et diversifié. En ignorant les conséquences de telles politiques sur le long terme, les inégalités et la misère sociale se seront accrus alors que la masse des capitaux en circulation sur les marchés aura entre temps prospéré de manière exponentielle. Les actionnaires y ont bien entendu trouvé leur compte. Ils sont même devenus rois au point de priver le politique de ses prérogatives. Conséquence: les marchés décident aujourd’hui des orientations économiques aux mieux de leurs intérêts.

Nos politiques auront encouragé ce modèle de croissance à même de générer les ressources propres à satisfaire leurs promesses électorales. Ils en sont même devenus addictes au point d’aller rechercher ces ressources à l’excès sur les marchés plutôt que de gérer avec rigueur les finances publiques et de s’atteler à préparer le futur. Ils ont surtout hypothéqué notre avenir et laisser les marchés nous spolier la démocratie. Quand les élus perdent toute capacité de mettre l’économie au service de l’intérêt collectif pour répondre aux aspirations des citoyens alors ne nous étonnons pas de voir la classe politique perdre de son crédit. Constatons simplement que la privation du pouvoir économique par les marchés, même partielle, rend la démocratie inopérante.

Une telle situation, si elle perdure, propulsera inévitablement les extrêmes au pouvoir. A trop ignorer les victimes de la guerre économique à laquelle se livrent les nations, ces même victimes risquent fort de porter demain les conflits sur le terrain réel. L’occident a donc un immense défi à relever. Il lui faut réussir à faire évoluer le modèle qui l’a porté en s’affranchissant des règles du jeu anti démocratiques imposées par la logique financière. Si les pays occidentaux n’y parviennent pas, alors l’occident est condamné à s’effacer face au reste du monde. Il ne parviendra plus à servir de référentiel comme ce fut le cas tout au long du 20° Siècle.

Il y a aujourd’hui près de 7 milliards d’individus sur terre dont 60% vivent en Asie et 30% entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Poussé par son dynamisme économique, l’Asie devrait logiquement nous supplanter dans pratiquement tous les domaines dans les années à venir. Ceux qui rêvent encore de pouvoir rebondir et de remettre l’occident en selle se trompent. Nous n’aurons jamais, une main d’œuvre aussi bon marché qu’en Asie et demain en Afrique. Nos charges seront toujours élevées pour préserver des acquis sociaux fondamentaux comme l’accès à des soins de qualité, la retraite à un âge décent et un système de protection sociale avancée pour les plus démunis.

Nous ne regagnerons pas les premières places en nous concentrant sur le haut de gamme, l’expertise et l’excellence. Dans quelques années, la Chine disposera d’une industrie automobile puissante, d’une capacité en aéronautique de tout premier ordre, d’ingénieurs et de chercheurs tout autant si ce n’est plus qualifiés que ceux sortant de nos meilleurs écoles.

Pour l’occident l’heure est venue de construire une société dont le modèle ne soit plus axé prioritaire

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