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Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 avril 2011 |
Nombre de lectures | 170 |
EAN13 | 9782296714830 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 18 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
LES AFRICAINES ET LES TIC
Enquête sur les technologies, la question de genre et autonomisation
LES AFRICAINES ET LES TIC
Enquête sur les technologies, la question de genre et autonomisation
Sous la direction
d’Ineke Buskens et Anne Webb
Traduit de l’anglais par
Geneviève Deschamps
Centre de recherches pour le développement international
Ottawa – Le Caire – Dakar – Montevideo – Nairobi – New Delhi – Singapour
Les Presses de l’Université Laval reçoivent chaque année du Conseil des Arts du Canada et de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec une aide financière pour l’ensemble de leur programme de publication.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise de son Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.
Mise en pages : In Situ inc.
Maquette de couverture : Mariette Montambault,
d’après le concept original de Andrew Corbett
La version anglaise de cet ouvrage ( African women and ICTs : investigating technology, gender and empowerment ) a été publiée pour la première fois en 2009 par Zed Books Ltd, 7 Cynthia Street, Londres N1 9JF, Royaume-Uni et Room 400, 175 5 e Avenue, New York, NY 10010, États-Unis.
ww.zedbooks.co.uk
Centre de recherches pour le développement international
BP 8500, Ottawa (Ontario), Canada K1G 3H9
info@idrc.ca / www.idrc.ca
Tous droits réservés. Pour l’ensemble de l’ouvrage : © Ineke Buskens et Anne Webb, 2009. Pour chaque chapitre, individuellement : © les collaborateurs, 2009.
Ineke Buskens et Anne Webb ont fait valoir leur droit d’être identifiées comme directrices de cet ouvrage conformément à la loi sur les droits d’auteur, les modèles et les brevets de 1988 (Royaume-Uni).
Tous droits réservés. Toute reproduction, tout stockage dans un système d’extraction ou toute transmission en tout ou en partie de cette publication, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit – support électronique ou mécanique, photocopie ou autre – sont interdits sans l’autorisation expresse de Zed Books Ltd.
Dépôt légal 1 er trimestre 2011
ISBN PUL : 978-2-7637-8881-4
ISBN CRDI : 978-1-55250-945-6
Les Presses de l’Université Laval
2305, rue de l’Université
Pavillon Pollack, bureau 31 03
Québec (Québec), Canada G1V 0A6
www.pulaval.com
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-54292-2
EAN : 9782296542922
Fabrication numérique : Socprest, 2012
À propos des directrices
Ineke Buskens est une anthropologue des cultures qui se passionne pour la méthodologie de la recherche et l’autonomisation (empowerment) des femmes et porte un profond respect à la diversité culturelle et à l’unicité de l’être humain. Elle a fait ses études à Leiden, aux Pays-Bas, et a vécu au Ghana, en Inde et au Brésil. Elle réside en Afrique du Sud depuis 1990 et a fondé sa société, « Research for the Future », en 1996. Depuis, elle travaille comme conseillère indépendante dans les domaines de la recherche, du genre et de la facilitation à l’échelle internationale. Dans le cadre de ses recherches, elle privilégie les approches émancipatoires qui favorisent le développement d’un monde durable, juste et plein d’amour. Dans les formations qu’elle offre aux chercheurs, elle tente de révéler les dons de chaque participant et cherche, dans son travail de facilitatrice, à fomenter la prise de conscience des questions liées au genre et la collaboration authentique. Elle dirige aujourd’hui le réseau GRACE, qui met à contribution 28 équipes de chercheurs disséminées dans 19 pays d’Afrique et du Moyen Orient et impliquées dans des recherches sur le genre et les relations entre les technologies de l’information et de la communication et l’autonomisation des femmes. Mme Buskens étudie également à la Ramtha’s School of Enlightenment, à Yelm (Washington, États-Unis) et les apprentissages qu’elle y fait l’incitent à accepter l’inconnu dans tous les aspects de sa vie.
Anne Webb est coordinatrice de la recherche pour le projet GRACE. Son intérêt pour la recherche féministe qualitative est né des principes de la recherche-action participative. Au cours des quinze dernières années, elle a travaillé en faveur de la réduction des inégalités auprès de diverses communautés et équipes de recherche. Pendant sa formation en sociologie, en éducation des adultes et en études de genre à Toronto (Institut d’études pédagogiques de l’Ontario) et à La Haye (Institute of Social Studies), Mme Webb a côtoyé, de façon formelle et informelle, des personnes de tous horizons et de toutes provenances, au Canada, en Europe et en Afrique australe, dans un processus d’enrichissement constant. Mme Webb réside actuellement au Québec.
Remerciements
Nous tenons tout d’abord à remercier Heloise Emdon, gestionnaire du programme ACACIA du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), qui a eu l’idée de raconter les expériences des Africaines avec les technologies de l’information et de la communication (TIC). Nous remercions également Jenny Radloff, Chat Garcia Ramilo et Anriette Esterhuysen, de l’Association for Progressive Communications, pour avoir développé, avec Mme Emdon, l’idée d’un réseau de recherche sur la question de genre et les TIC en Afrique. Nous voulons aussi exprimer notre reconnaissance au CRDI pour nous avoir soutenus financièrement et avoir cru en nous et, plus particulièrement, à Ramata Thioune et Edith Adera qui ont été une source d’inspiration et de force.
C’était un privilège de travailler avec les participantes, qui ont contribué à notre compréhension des différents parcours des femmes vers l’autonomisation et du rôle que les TIC jouent ou pourraient jouer. Les entretiens que nous avons menés dans le cadre de ces recherches nous ont considérablement enrichis. Nous remercions les organisations qui nous ont permis de rencontrer les femmes avec qui nous devions parler.
Il est impossible de mentionner toutes les personnes qui nous ont aidés et encouragés en tant qu’individus et réseau. Nous remercions en particulier Helena Bailey, Leverne Gething, Lois Gibbs, Richard Grant, Nancy Hafkin, Grant Marinus, Tamsine O’Riordan, Nidhi Tandon, Fatima Timjerdine et Tatjana Vukoja. Nous sommes reconnaissants à nos familles et amis pour leur patience et pour avoir supporté nos absences. Votre amour était la main qui nous poussait à avancer.
Nous nous remercions également les uns les autres pour être restés fidèles à notre passion et à chacun, pour avoir pris avec sérénité les tensions et les conflits qu’un groupe de personnes aussi diversifié crée inévitablement. Notre attachement à l’objectif que nous défendons tous a été notre force et notre point de convergence.
Le réseau GRACE
Avant-propos
Les femmes africaines participent indéniablement à la révolution des technologies de l’information et de la communication (TIC) et elles le font de multiples façons. Les changements apportés par l’utilisation de ces outils sont visibles partout. En outre, les perspectives de développement et d’autonomisation des femmes engendrées par l’utilisation des TIC semblent prometteuses. Pourtant, on entend peu parler des expériences de ces femmes et de l’usage qu’elles font de ces outils. Leurs vies s’améliorent-elles grâce à ces nouvelles technologies ? Si oui, de quelle façon ? Existe-t-il des régions où les femmes pourraient et devraient participer à la révolution des TIC mais ne le font pas simplement parce qu’elles sont des femmes ? Comment intégrer les perspectives, les connaissances et les expériences des femmes concernant l’utilisation et les potentiels des TIC aux politiques en matière de TIC actuellement mises en place et appliquées sur l’ensemble du continent ?
Ces questions ont incité le programme ACACIA du Centre de recherches sur le développement international (CRDI), qui soutient la recherche sur les technologies de l’information et de la communication au service du développement (TIC-D) en Afrique, et l’Association for Progressive Communications (APC) à réunir en 2004 à Johannesbourg (Afrique du Sud