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Les écoles chiites au Liban Construction communautaire et mobilisation politique , livre ebook

438

pages

Français

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2012

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Date de parution

01 janvier 2012

EAN13

9782811105921

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

3 Mo

Catherine Le Thomas
Les écoles chiites au Liban
Construction communautaire et mobilisation politique
KARTHALA -
LES ÉCOLES CHIITES AU LIBAN
CONSTRUCTION COMMUNAUTAIRE ET MOBILISATION POLITIQUE
Institut français du Proche-Orient Liban-Syrie-Territoires palestiniens-Jordanie-Irak
Espace des Lettres  rue de Damas B.P. 11-1424  Beyrouth, Liban
Tél./Fax : 961 1 420 294 Site web : www.ifporient.org
Visitez notre site KARTHALAsur Internet : http://www.karthala.com Paiement sécurisé
Couverture : Cérémonie dutaklîfdans uneécole al-Mustapha, banlieue sud de Beyrouth, avril 2008. Photo Paul Kingston.
Éditions KARTHALAet Ifpo, 2012 ISBN : 978-2-8111-0592-1
Catherine Le Thomas
Lesécoles chiites au Liban
Construction communautaire et mobilisation politique
KARTHALA 22-24, bd Arago 75013Paris
Ifpo B.P. 11-1424 Beyrouth
Remerciements
Cet ouvrage est issu d’une thèse soutenue en janvier 2009 à Sciences Po Paris sous la direction de Gilles Kepel, que je tiens à remercier pour sa confiance, son aide, son esprit cr itique et ses conseils non dépourvus d’humour tout au long de ce travail. Ma dette est très grande également envers AhmadBeydoun qui ma guidée dans toutes lesétapes de cette thèse, et a acceptéde répondre longuementàmes questionsàtout moment, sans jamais se départir de sa patience. Sans son soutien, ses encouragements et indications précieuses pendant quatre ans, ce travail naurait jamais pu aboutir.
Une bourse Lavoisier du ministère des Affairesétrangères ma permis dachever ce travail, et jen remercie ici le comité. Je remercieégalement lIfpo de Beyrouth et sonéquipe pour leur accueil et leur aide : Franck Mermier et Elisabeth Longuenesse, directeurs successifs desétudes contemporainesàlIfpo, et Sabrina Mervin pour ses conseils, sa grande disponibilitéet son aide dans certains moments difficiles. Le CEMAM de lUniversitéSaint-Joseph a bien voulu mhéberger pour la rédaction de cette thèse : je suis très reconnaissanteàson directeur, M. Christophe Varin,àBernard Rougier, qui a favorisémon séjour dans cette institution ; je les remercie ainsi que tout le personnel du centre pour leur accueil, leur sympathie et leurs encouragements. ÀParis mes remerciements vont aussi au personnel de la chaire Moyen-Orient et de l’école doctorale, notamment Zina Osmani et Isabelle de Vienne. Parmi les doctorants et chercheurs, je tiensàexprimer ma gratitudeà Carmen Abou-Jaoudé, Hala Abou-Zaki, Joseph Bahout, Myriam Catusse, Kinda Chaib, Coralie Chambon, Angéline Escafré-Dublet, Paul Kingston, Candice Raymond, Betty Sleiman, Chantal Verdeil et Marie-Joëlle Zahar pour leséchanges que jai pu avoir avec eux.
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LES ÉCOLES CHIITES AULIBAN
Charles Abdallah, Sylvie Devigne et Rola Chidiac ont par ailleurs acceptéde partager mes expériences de terrain et d’en discuter avec moi à un moment ou à un autre : qu’ils en soient remerciés. Je sais gréaussi à Laure Guirguis, Bibia Pavard, Damien Thiriet, ainsi que Christian et Thérèse Le Thomas d’avoir bien voulu s’atteler à la tâche ingrate de la relecture d’une partie du manuscrit. Ma reconnaissance va enfin à Yannick et Roselyne pour leur hospitalitésans faille, et à Mathieu pour son soutien, ses conseils pertinents et sa grande patience.
Pour finir, je voudrais remercier les nombreux Libanais qui ont accepté de me donner de leur temps pour répondre à mes questions, puisque sans eux, rien n’auraitétépossible. Il m’est impossible de lesénumérer tous ici, mais je remercie tout particulièrement Hassân Qobeyssi, Haytham Qotb, Farûq Rizk, Khodr al-Musawi, Adel Mughniyyé, Noha al-Husseini et Mohammad Taha pour l’aide qu’ils m’ont apportée.
Je dédie cet ouvrage à mes parents.
Note sur la transcription
La transcription de l’arabe utilisée ici est simplifiée pour être aisément lisible par des non-arabisants. Elle permet dans le même temps de reconnaître sans difficultéles mots arabes d’origine. Le système adopté est le suivant (avec lettre redoublée pour la chaddaّ) :
ء ا ب ت ث ج ح خ د ذ ر ز س ش ص
apostrophe (’) â b t th j h kh d z r z s ch s
ض ط ظ ع غ ف ق ك ل م ن و ي ة
d t z apostrophe inversée (‘) gh f q k l m n h û (ou aw) î (ou ay) a (ou at)
Pour plus de commodité, on a par ailleurs utiliséune transcription sim-plifiée à partir du dialecte libanais pour certains noms propres très usités : Nabatiyyé, Burj al-Barajné, Mreijé, Jaafariyyé, Amiliyyé, Dâhiyé, etc. Enfin certains noms propres ou communs ne respectent pas la trans-cription adoptée ci-dessus pour des raisons d’usage en français (Hariri, Ali, Hassan, Hussein, Islam, Mustapha, Khoury, Jabal Amil, Jihad...) ou afin d’alléger la graphie de certains noms très utilisés dans cet ouvrage (Mabarrat, Musa, Imdad, Irfan). On a alors suivi la transcription adoptée dans les publications des groupes concernés.
1 Glossaire
Ahl al-Bayt: littéralement«famille et descendants dugens de la maison » : prophète. Alim(pl.ulamafr. oulépersonne versma) : ée dans le ‘ilm(science des textes sacrés) et habilitée à commenter ceux-ci. Asabiyya: liens de solidarité, entretenus par des liens du sang réels ou symboliques, qui fondent un groupe d’appartenance primaire. Caza: unitéterritoriale administrative d’échelle inférieure à celle du Muhafaza(qui est la première subdivision administrative infra-nationale). On compte 8Muhafazatau Liban, et 24 cazas depuis 2003. Aucune de ces deux circonscriptions administratives ne jouit de la personnalitémorale. Dawa: appel, prédication. Dâhiyé: banlieue sud de Beyrouth. Tout autant qu’un espace géographique, la dâhiyérenvoie à un espace de sens, à la fois social et politique, partagépar la grande majoritédes populations qui y vivent. Cet espace s’est construit en opposition à Beyrouth municipe, et aétéstigmatisé comme«ceinture de misère » dans les années 1960-1970, avant de devenir l’un des bastions de la résistance islamique au point d’être perçu comme la«banlieue du Hezbollah » dans les années 1990-2000. Il correspond aujourd’hui à un espaceéconomiquement et socialement diversifié. Dua: invocations à Dieu.
1.
Ce glossaire se veut uniquement une aide à la lecture, les définitions proposées ici ne sont pas exhaustives.
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