Les images en sophrologie
211 pages
Français

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Les images en sophrologie , livre ebook

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Description

Les différentes techniques de relaxation, qui composent la pratique de la Sophrologie, ont pour principal intérêt d'ouvrir l'accès à un imaginaire, que nous avons progressivement désappris. L'image représente ce que le psychisme humain comporte de plus complexe et de plus prometteur, à la jonction entre le corps et l'esprit. Cet ouvrage montre que les progrès de la Sophrologie lui viennent de son travail avec les images, leurs significations et leurs métamorphoses, à la recherche d'un pouvoir dont nous sommes loin aujourd'hui d'avoir fait le tour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2004
Nombre de lectures 293
EAN13 9782336261430
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2004
9782747576482
EAN : 9782747576482
Sommaire
Page de Copyright Page de titre SYNTHESE DU CONGRÈS PRESENCE DU CORPS VECU A TRAVERS LES DIFFERENTES TECHNIQUES
LE CORPS, REALITE VECUE EN SOPHROLOGIE LA FONCTION BIOLOGIQUE DE L’IMAGINAIRE - L’humain transforme le monde en images : là est notre essence. L’ENNEMI DE L’INTERIEUR OU LE CORPS DE H’YPOCONDRIAQUE LE CORPS REVELATEUR ET LE MOUVEMENT DES IMAGES
LE POUVOIR MOTEUR DES IMAGES
IMAGIN’ACTION - Le pouvoir moteur des images Entre sophrologie et art-thérapie LA FORCE MOTRICE DES IMAGES SENSORIELLES DANS L’ACTIVITE PSYCHIQUE IMAGINAIRE “L’IMAGE-ACTION, MOTEUR DU REVUE” L’EMPRISE DE L’IIVIAGE TABLE RONDE AUTOUR DU LIVRE DE FRANÇOIS ROUSTANG: « IL SUFFIT D’UN GESTE»
L’IMAGE ENTRE SYMBOLIQUE ET IMAGINAIRE
« LE STADE DU MIROIR » Du Moi imaginaire au Je symbolique comme modèle de la relation thérapeutique LES IMAGES STRUCTURELLES DE LA CONSCIENCE SOUS L’ELABORATION DES FANTASMES LE CORPS ET SES IMAGES LA DIALECTIQUE DES IMAGES DANS LA REPRESENTATION DE SOI ET LES FONCTIONS DE RELATION: LE DESSIN EN RELAXOTHERAPIE
IMAGES, DIRECTIONS DE SENS, FANTASMES
IMAGE DU CORPS, CORPS DE L’IMAGE LES DIRECTIONS DE SENS Y A-T-IL ENFIN UN CORPS DANS LA CHAIR ? IMAGES MOTRICES ET IMAGES MENTALES - L’irruption de l’image
LISTE DES INTERVENANTES
Les images en sophrologie

Michèle Declerck
SYNTHESE DU CONGRÈS
Michèle Declerck
Le congrès est ouvert par Alain Donnars, Président de la Société Française de Sophrologie qui insiste d’emblée sur la richesse et la complexité du sujet retenu pour ce 37 ème congrès, s’agissant des images en sophrologie.
4 thèmes avaient été successivement proposés aux participants, correspondant chacun à une demi-journée.
« Présence du corps vécu à travers les différentes techniques »
« Le pouvoir moteur des images »
« L’image entre symbolique et imaginaire »
« Images, direction de sens, fantasmes » soit une gradation qui a été scrupuleusement respectée par les intervenants et que nous nous efforcerons de restituer dans cette synthèse.

1) Présence du corps vécu à travers les différentes techniques
Première à intervenir, Agnès Cayrouse traite précisément du corps dans sa réalité vécue, nous exposant comment, au cours d’une séance de relaxation dynamique on accède d’abord à la découverte puis à la conquête de la corporalité, via le schéma corporel, pour aboutir à ce qu’elle a appelé une expérience de la globalité de l’être libéré de ses a priori.
Odile Dorkel qui se présente comme onirothérapeute dans la ligne d’André Virel entreprend de nous montrer comment l’imaginaire représente un aspect central de l’être, dans la mesure où il constitue le fondement même, nous dit-elle, de notre présence au monde. Elle insiste par ailleurs sur le fait que l’image, dans sa fonction poétique ou poiétique, n’est jamais achevée.
Michèle Declerck s’intéresse au corps de l’hypocondriaque, cherchant à expliquer pourquoi, contrairement à ce que nous pouvions attendre, l’hypocondrie, qui se trouve à la jonction du corps et de l’esprit se révèle particulièrement rebelle à nos techniques de médiation corporelle: c’est que le corps de l’hypocondriaque est un corps introuvable, qu’il est un corps sans images, et que par conséquent, la seule issue consiste à psychiser le symptôme, à condition, ajoute-t-elle, que l’hypocondriaque veuille bien renoncer à son refus de guérir.
Mariama Guillard, à partir du cas d’une malade cancéreuse qu’elle a accompagnée en phase terminale, évoque un travail très intéressant de sophromnésie où nous voyons la malade s’enfoncer en quelque sorte dans une mare de goudron, mare de goudron qui se trouve liée à la perspective d’une chimiothérapie palliative, qu’elle a d’ailleurs assez mal acceptée, acceptée uniquement, comme elle l’a exprimé, par hypocrisie envers l’entourage. La mare de goudron va se trouver balayée progressivement par les vagues d’une enfance bretonne, avec la sensation de l’eau de mer sur le corps, tandis que la patiente devient de plus en plus claire dans sa décision de refuser cette chimiothérapie qui ne servait, selon elle, à rien. Cet exemple déjà très intéressant sur le plan sophrologique, a permis par ailleurs à Mariama Guillard, et cela aussi, est apparu très important, d’insister sur le besoin d’information des malades et leur droit de participer à la décision qui les concerne.

2) Le pouvoir moteur des images
Sous un titre très évocateur, « Imagin’Action », Claudine Denner, se sert de son expérience en formation professionnelle pour mettre en évidence, à partir de cas vécus, le rôle médiateur de ces 3 vecteurs d’images que sont la sophrologie, les contes et l’art-thérapie, dans la mesure où ils contribuent à une recentration sur l’unité corporelle, qui apparaît elle-même comme la condition nécessaire et essentielle à la réinsertion sociale.
Bénédicte de Montenay définit la force motrice des images comme des impulsions d’actes pour nous montrer, dans un exposé particulièrement riche d’exemples, comment les techniques de la sophrologie mobilisent ces images-ressources, qu’il s’agisse de l’approche sophro-onirique, à travers un travail de visualisation et de réactivation, de la sophroanamnèse dans sa capacité de faire éclater les traumas enkystés, de la sophro-acceptation progressive ou des méthodes d’activation sophroniques.
Claude Camilli s’intéresse aux images du rêve, sous un angle tout à fait personnel, qui laisse place à la polysémie de l’interprétation : il refuse de se laisser enfermer dans une interprétation freudienne, jungienne, ou adlérienne, considérant que toutes les interprétations du rêve sont valables, qu’on s’attache à explorer le contenu manifeste ou ce qu’il en reste, que l’on considère que le rêve révèle une problématique survenue dans la vie du patient, lui laissant le loisir d’en choisir l’issue ou que l’on se réfère à la définition freudienne, selon laquelle tout rêve est conçu comme l’expression d’un désir inconscient. Quelle que soit l’option retenue, il faut se rappeler - et Claude Camilli reprend ici une phrase de Roland Cahen, que l’inconscient, donc le produit de nos rêves, « est la moitié du monde ».
Claude Chatillon aborde « l’emprise de l’image » sous un nouveau jour intéressant: alors qu’on nous avait plutôt accoutumés à voir l’image comme quelque chose de positif, quelque chose qui nous aidait à y voir clair et à progresser, elle nous avertit qu’on peut être prisonnier de ses images et que cet emprisonnement peut être à l’origine d’une pathologie. Il peut s’agir d’une image fascinante, et elle nous donne l’exemple de cette poupée qui était si belle, telle que le patient l’avait conçue dans son enfance, qu’elle rendait toutes les autres femmes y compris sa mère et sa sœur et grosses et laides et répugnantes. Ou bien il peut s’agir d’une image effrayante et elle cite le cas de cette patiente qui voyait un bout de bois minéralisé à l’intérieur de son corps, et qui allait terriblement en souffrir, même si ce bout de bois n’était qu’une image. Il faudra tout un travail qu’elle appelle d’imagination active, qu’elle décrit, pour faire bouger l’image, au point que les patients s’étonnent “Mais c’est très étonnant , ces images qui bougent.” Tout se passe comme si, en faisant bouger les images, on rendait sa fluidité au psychisme.
La table ronde organisée autour du dernier livre de François Roustang « Il suffit d’un geste » se présente dans sa 1 re partie comme une interview à 3 voix où François Roustang ne semble pas franchement à l’aise entre celle qui tient le rôle de l’ange blond, Véronique Rousseau, et le diable noir joué par Benoît Fouché qui, de façon provocatrice, mais tout à fait pertinente, démonte ce qui lui semble être les faiblesses de l’ouvrage... à ce point d’ailleurs qu’avec franchise et une grande amabilité, l’auteur finit par reconnaître qu’il a écrit son livre « beaucoup pour lui », et que finalement, les pratiques qu’il y énonce e

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