Reconfiguration des expressions et des pratiques culturelles à l ère du numérique en Méditerranée
197 pages
Français

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Reconfiguration des expressions et des pratiques culturelles à l'ère du numérique en Méditerranée , livre ebook

197 pages
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Description

Cet ouvrage examine l'évolution de la pertinence sociétale et scientifique de la thématique de la culture à l'ère du numérique. Les auteurs y considèrent que traiter la culture dans le contexte des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans l'aire méditerranéenne, avec toute sa complexité, conduit à interroger les aspects liés à la diversité et aux spécificités linguistiques, ethniques et civilisationnelles. Privilégiant une démarche empirique, les auteurs, à travers des études de cas précis, examinent de près les facettes de la culture "numérisée".

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mai 2017
Nombre de lectures 10
EAN13 9782336790305
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture

Cover

4e de couverture

4e Image couverture

Copyright

Collection

« Socio-anthropologie des mondes méditerranéens »

 

Le but de cette collection, fondée et dirigée par Pierre-Noël Denieuil, est de valoriser et de diffuser les travaux de chercheurs en sciences humaines et sociales, portant sur les territoires méditerranéens : Maghreb, Proche-Orient, rives nord et sud-est de la Méditerranée.

La dimension socio-anthropologique est le garant d’une attention portée aux populations, à leurs usages, à leurs systèmes de valeurs et au lien social qui structurent un projet de société. Cette perspective peut judicieusement se superposer avec des approches historique, juridique, politologique et économique des mondes concernés.

Sur les bases géographiques et disciplinaires ci-dessus décrites, la collection abrite des thématiques aussi variées et complémentaires que : monde rural et agricole ; dynamiques urbaines ; entrepreneuriat et accès à l’emploi ; développement social, sociabilités et solidarités ; politiques publiques et espaces privés ; réformes et réformisme ; socio-anthropologie du droit ; sociologies de la santé ; recompositions de la famille.

Ces travaux peuvent être monographiques (axés sur un pays en particulier) ou plus précisément comparatifs (approches croisées sur les sociétés, analyse des inter-dépendances entre les deux rives).

 

 

 

 

 

© L’Harmattan, 2017

5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

 

http://www.harmattan.fr

 

EAN Epub : 978-2-336-79030-5

Titre

Sous la direction de

Aïssa Merah,

Michèle Gellereau

et Nabila Aldjia Bouchaala

 

 

 

 

Reconfiguration des expressions

et des pratiques culturelles

à l’ère du numérique en Méditerranée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet ouvrage a été publié avec le concours

du CNRS, dans le cadre du Projet

GDRI-COMMED :Communication, medias

et liens sociaux en Méditerranée,co-coordonné

par Sihem Najar et Pierre-Noël Denieuil

 

Cet ouvrage n’aurait pu être rédigé et édité sans le soutien de Sihem Najar qui a coordonné avec ses grandes compétences les nombreuses manifestations scientifiques sur la question du numérique, et de Pierre-Noël Denieuil, qui a toujours bâti et accompagné les ponts de la coopération universitaire et de l’interculturalité franco-maghrébines et méditerranéennes, pour ses missions accomplies à l’IRMC et pour son engagement indéfectible vis-à-vis des chercheurs maghrébins. Qu’ils trouvent ici l’expression de nos sincères remerciements.

PRÉFACE

Ce livre sur laReconfiguration des expressions et des pratiques culturelles à l’ère du numérique en Méditerranéevient couronner quatre ans de réflexion, d’échange et de collaboration entre une quinzaine d’institutions méditerranéennes et plus d’une cinquantaine de chercheurs (maghrébins, français, espagnols, italiens, canadiens, et brésiliens…) spécialistes dans le domaine des médias et des usages des technologies de l’information et de la communication, appartenant à des disciplines et à des générations différentes. Cette collaboration fructueuse a été effectuée dans le cadre du projet GDRI-COMMED (Communication, médias et liens sociaux en Méditerranée. Nouveaux supports, nouvelles pratiques) qui est un réseau, soutenu par le CNRS et plusieurs institutions universitaires et de recherche (le CNRS, le ministère des Affaires étrangères français, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique tunisien, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique algérien, le Centre national de Recherche en Anthropologie sociale et culturelle d’Oran, l’École de Gouvernance et d’Économie de Rabat, l’Institut des Hautes Études en Management).

C’est dans une telle dynamique que ce livre dirigé par Aissa Merah, Michèle Gellereau et Nabila Aldjia Bouchaala a été réalisé. Il est le fruit d’une rencontre qui a eu lieu à l’Université de Béjaïa les 3 et 4 novembre 2015.

Cet ouvrage est le troisième « né » du GDRI-COMMED. Le premier est intitulé :Processus d’identification en Méditerranée. Reconfiguration des liens sociaux et des identités(dirigé par Sihem Najar). Le deuxième a porté sur le thèmeMédias et technologies numériques. Constructions identitaires et interculturalités(dirigé par Racha Mezrioui et Zeineb Touati). Ces trois produits apportent un éclairage important sur la problématique du Projet axée sur les usages sociaux des TIC en rapport avec les nouvelles configurations de liens sociaux et les constructions identitaires dans l’espace méditerranéen.

Le présent travail qui regroupe une quinzaine de textes s’articule autour de deux thèmes majeurs : Pratiques culturelles et art numérique, Médiasnumériques et médiation de la culture et du patrimoine. Il nous invite à réfléchir sur le rôle des changements apportés par le numérique (sur les procédés de production, les habitudes de consommation et les modes de circulation des pratiques et des produits culturels) dans « l’émergence de nouveaux rapports à la culture chez les principaux acteurs en interaction : le créateur avec ses nouvelles formes d’expression culturelles et le public avec ses nouvelles pratiques culturelles ». Il s’agit d’une thématique qui a suscité un débat pluridisciplinaire qui a été abordée dans une perspective comparative. Elle constitue incontestablement un prisme essentiel pour la réflexion sur les reconfigurations du paysage socioculturel à l’ère des TIC.

Il n’est pas aisé d’aborder le thème du numérique et des nouvelles technologies de communication, tant ce champ d’étude est en perpétuelle mutation. Les études sont innombrables, et le risque de débiter des lieux communs est grand. Depuis des années l’usage du mot « révolution » accolé à l’adjectifnumérique,semble résumer les grands bouleversements auxquels nous assistons tous les jours dans ce domaine, mais « une révolution » qui dure, bousculant toutes les frontières, nous appelle à être prudents quant aux catégories utilisées, pour tenter d’en suivre le rythme et d’en décrire l’effet. En fait prudence et modestie sont les deux qualités que doit mobiliser le chercheur engagé dans le labyrinthe des espaces « réels » et virtuels et la fascination de « l’abîme superficiel » (Baudrillard) qu’est l’écran.

Le choix du termereconfiguration, répond bien au souci de suivre le changement dans ses grandes lignes sans céder à la tentation de lui proposer des conclusions trop sûres. En effet, la simultanéité, le passé et le présent, la culture, les pratiques, les réflexes, la circulation des œuvres et leurs usages… subissent sous nos yeux une métamorphose dont personne ne saurait prévoir l’étendue et encore moins les conséquences. Le phénomène est loin de se réduire au classique « échange entre générations », tant les lignes du temps se trouvent à jamais brouillées.Transmettre, pour reprendre le titre d’un ouvrage de Régis Debray, comme pratique, institution, et comme enjeu (social, économique, politique et symbolique) est plus que jamais l’objet d’une profonde interrogation. L’équipe des chercheurs mobilisée et les thématiques abordées reflètent une volonté assez vigilante d’explorer des territoires, d’interroger des phénomènes et de poser des questions à partir d’un terrain qui garde encore la fraicheur de son sol.

Laculture,comme le prouvent les titres des textes présentés, constitue le fil rouge autour duquel se tressent les thématiques abordées. Nul hasard que la culture soit le sol à partir duquel le chercheur exprime aussi bien sa curiosité que son inquiétude. Tout au long des articles qui composent celivre se laissent entendre l’écho du présent politique et les mutations qui traversent, à des degrés divers, les sociétés des deux rives de la Méditerranée.

Les pratiques, le patrimoine et la médiation sont les trois grands axes qui structurent ce livre. L’emprise de l’instantané, de l’immatériel, l’effacement des limites, la numérisation qui dévore les produits des morts et des vivants… ne sauraient laisser insensibles les chercheurs en sciences humaines et sociales issus notamment du Maghreb, où la « crise » des sociétés est appelée à être reformulée à partir de nouvelles synthèses.

Ainsi trouverons-nous ici de subtiles analyses portant sur des objets aussi divers que la culture juvénile à l’ère du numérique ; le champ artistique et la nouvelle donne bouleversant « l’architecture » traditionnelle de la production et de la distribution ; les formes d’expressions culturelles traditionnelles et les nouvelles relations au patrimoine ; le cyberactivisme ; le journalisme citoyen, etc.

Venus d’horizon divers, les chercheurs réunis dans le cadre de ce projet ont eu l’occasion de bien structurer leurs contributions afin qu’elles répondent à l’esprit voire à l’éthique du cadre institutionnel représenté par le GDRI-COMMED. En effet, durant des années, ouverture, échange, et transmission de savoirs sont restés en quelque sorte des impératifs qui ne cessent de mobiliser auteurs, responsables et coordinateurs au sein de ce réseau. Le lecteur attentif des textes ne manquera pas de sentir à travers les différents articles l’effet de cette énergie de groupe qui donne aux voix des jeunes et des moins jeunes, aux talents reconnus comme aux plumes animées par la fraicheur des premiers élans, le souffle qui oriente leur curiosité et forge leurs réflexes.

Etant la co-coordinatrice du réseau GDRI-COMMED, à la lecture de ce livre, je reste sensible à y reconnaître les traces visibles et invisibles de l’effort des membres d’une équipe, qui durant quatre ans à travers des rencontres, des discussions… et avec tant de sérieux et de détermination ont contribué à ce qu’il voie le jour.

Enfin, je tiens à exprimer mes remerciements à tous les membres du GDRI-COMMED pour leur engagement, implication et détermination pour la réussite de notre Projet. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma gratitude pour les réflexions fructueuses et passionnantes partagées ensemble lors des différentes rencontres et manifestations organisées dans des lieux de convivialité (Tunis, Oran, Rabat, Malaga, Toulon, Pau, Paris, Toulouse, Sao Paolo, Bejaïa, etc.). J’adresse également mes vifs remerciements à tous ceux qui ont été à l’origine de la naissance de ce Projet et qui nous ont soutenus tout au long du Projet : Mohamed Nejib Lazhari (ancien Directeur des Programmes et du Partenariat scientifique, Directiongénérale de la Recherche scientifique, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique tunisien), Yannick Le Roux (ancien Attaché de Coopération scientifique, Service de Coopération et d’Action culturelle, Ambassade de France en Tunisie), Carlos De Oliveira (PCN SSH pour HORIZON 2020, Chargé de coopération européenne et internationale CNRS) et Diane Brami (Déléguée UMIFRE, Unités Mixtes des Instituts français de Recherche à l’Étranger, Direction des Sciences humaines et sociales, CNRS). Je tiens également à remercier Chamira Lessigny (Deputy Director for Africa, Middle East and South Asia, CNRS), Lucyna Haaso-Bastin (Project Manager for Africa, Middle East and India, CNRS) et Mariama Boumghar (Chargée de programmes internationaux, DERCI/CNRS) qui ont assuré le suivi du Projet au niveau du CNRS.

Au terme de ce projet, j’exprime ma gratitude à Pierre-Noël Denieuil avec qui j’ai eu un grand plaisir à coordonner le GDRI-COMMED.

 

Sihem NAJAR,

co-coordinatrice du réseau GDRI-COMMED

INTRODUCTION

Les technologies de l’information et de la communication ont profondément changé les procédés de production, les habitudes de consommation et les modes de circulation des pratiques et des produits culturels. Ces changements apportés par le numérique ont contribué à l’émergence de nouveaux rapports à la culture chez les principaux acteurs en interaction : le créateur avec ses nouvelles formes d’expression culturelles et le public avec ses nouvelles pratiques culturelles. Soulignant cette tendance de ‘numérisation’ et ‘dématérialisation’ grandissante de la culture, Dominique Desjeux (2010, 5) écrit que « tout au long de l’itinéraire de production, de diffusion et d’échanges culturels, le numérique est devenu un passage obligatoire ».

En effet, les expressions et les pratiques culturelles ont souvent suivi les développements des technologies appliquées aux médias et aux arts. Ce constat d’évolution technique explique le processus dynamique de renouvellement continuel de ces deux aspects de l’action culturelle aboutissant à une révolution du secteur. Ce processus d’innovation confirme aussi le caractère permanent des mutations de la culture comme expression et pratique. Saisissant l’opportunité des fonctionnalités offertes par l’explosion du numérique (multimédia, interactivité, instantanéité, collaboration, dématérialisation, hyperliens, mobilité…), le rythme des mutations liées à la création et à l’exposition s’est accéléré de manière spectaculaire pour aboutir à une véritable reconfiguration des expressions et pratiques culturelles.

En expliquant ce phénomène, Sylvie octobre (2014) revient sur les différentes mutations qu’a connues la culture en insistant sur le passage de l’ère médiatique à l’ère numérique caractérisée par l’amélioration rapide de l’offre audiovisuelle et la professionnalisation des industries culturelles. Pour elle, l’ère numérique est caractérisée par la démocratisation de l’accès des usagers à la culture en ligne. Elle souligne que ces usagers en s’appropriant les TIC adoptent une posture active leur permettant d’être à la fois des producteurs et des consommateurs de contenus informationnels et culturels. Dans cette vision dynamique de l’acteur culturel, RémySansaloni (2010, 7) précise que la posture active se présente dans « le mouvement d’appropriation de la culture par les internautes, qui sont devenus coproducteurs, co-créateurs de la culture ». Comme l’explique Laurence Allard (2009) le numérique a permis l’émergence d’une nouvelle forme de culture expressive chez les usagers qu’elle désigne comme coproducteurs et co-créateurs de la culture.

Examinant les pratiques culturelles, de nombreux chercheurs insistent sur cette posture active des publics qui deviennent souvent plus que des usagers des produits culturels. Cette vision dynamique de la réception de la culture dans un contexte numérique intervient pour confirmer les apports enrichissants entre les pratiques numériques et les pratiques culturelles. Pour ces chercheurs, le numérique a aussi révolutionné le rapport usagers-produits/services culturels en matière d’habitudes d’exposition, de consommation et d’utilisation en s’appropriant les différents supports et contenus multimédias. Par ailleurs, certains chercheurs questionnent le numérique davantage en terme de recontextualisation des pratiques, de modification complexe des rapports à la culture et abordent également la question des compétences liées à de nouveaux savoirs (Doueihi, 2008). Les enjeux politiques, économiques, organisationnels, sociaux du numérique posent aussi des problèmes de mutations des espaces et des pratiques et doivent être saisis dans l’analyse concrète des logiques et gestes culturels et médiatiques.

Ce changement qu’ont connu l’accès à la culture, les consommations des produits culturels, la participation à la vie culturelle a d’ailleurs été l’un des résultats de l’enquête sur les pratiques culturelles des Français réalisée en 2008 à l’issue de laquelle Olivier Donnat (2009, 9) conclut que l’essor du numérique a favorisé l’accès à l’information et aux contenus culturels. Pour lui « Les conditions d’accès à l’art et à la culture ont profondément évolué sous les effets conjugués de la dématérialisation des contenus, de la généralisation de l’internet à haut débit et des progrès considérables de l’équipement des ménages en ordinateurs, consoles de jeux et téléphones multimédias ».

La désormais tradition de recherche sur la thématique a interrogé les apports des TICs à la culture en observant les aspects portant sur les pratiques, la création, la consommation et l’appropriation culturelles via les supports et outils numériques tout en questionnant leur rôle social. Dans cette vision, il a été aussi question d’analyser les évolutions du rapport de l’usager du numérique à la culture en revenant sur les glissements en matière de statut entre créateurs et publics : du créateur amateur au créateur professionnel et du public actif au créateur amateur. L’observation empirique et contextualisée de cette réversibilité dans les rapports à laculture a été toujours privilégiée et ce, en étudiant l’appropriation de nouvelles activités liées à la culture permises par les fonctionnalités numériques mobilisées : numérisation, navigation, programmation, remix, diffusion, expression, collaboration, transfert, médiation…

Compte tenu des rapports des jeunes à la culture et à la technologie, les chercheurs leur ont accordé une attention toute particulière en leurs qualités à la fois de créateurs précurseurs et innovateurs, et publics technophiles et polyvalents. Ces profils de publics juvéniles déterminés par la culture numérique ont été interrogés en étudiant les caractéristiques personnelles et les compétences techniques liées à la culture. Comme le montre Florian Dauphin (2012, 33) dans son texte « Culture et pratiques numériques juvéniles : Quels usages pour quelles compétences ? », il est pertinent d’expliquer avec illustration « comment leurs [les jeunes] rapports aux technologies sont essentiellement ludiques et communicatifs ». Sans vouloir inscrire cette thématique de recherche dans une approche générationnelle, les travaux de référence se sont focalisés sur ces jeunes connectés, collaboratifs et créatifs en décrivant les mouvements de « leurs pouces [qui] se promènent sur leurs écrans tactiles, à une vitesse frénétique », pour reprendre l’expression de Sylvie octobre (2014).

En effet, la revue de la recherche permet de démontrer comment les TICs induisent de nouveaux modes de création axés sur l’autogestion, l’autoproduction, l’autopromotion et marqués par la fin des monopoles et des circuits traditionnels de création artistique et la libération des compétences créatives. Elle fournit aussi des illustrations de la consécration de la culture amateur portée essentiellement par les jeunes générations. Il s’agit là d’examiner les domaines, les ressorts et les effets de ces pratiques d’un nouveau genre sur la reconfiguration du rapport amateur/professionnel. Elle montre également les problèmes et discussions générés par ces mutations, ainsi que leurs liens avec des politiques culturelles et économiques mondialisées (Mattelart, 2011). Il s’agit alors de comprendre d’un point de vue critique, les évolutions sociales, économiques, culturelles, les bénéfices, mais aussi les ambivalences, les impasses ou les nouvelles formes de prescriptions générées par le numérique (Vidal, 2012).

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