Sais-tu comment naissent (on construit) les bateaux ?
107 pages
Français

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Sais-tu comment naissent (on construit) les bateaux ? , livre ebook

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Description

Dans la vie « il faut naviguer ».... Sais-tu comment naissent (on construit) les bateaux est la trajectoire de la vie symboliquement représenté par un bateau et la mer ! Le narrateur, personnage principal, se questionne dans une déclaration d’amour à la vie, convaincu qu’elle représente l’aventure essentielle.

Informations

Publié par
Date de parution 19 mars 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312020372
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Naissent Sais-tu comment les bateaux ?
on construit
Jorge GUEDES DO AMARAL
Naissent Sais-tu comment les bateaux ?
on construit














LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
Vera, je n’ai pas eu le temps de tout te dire.































© Les Éditions du Net, 2014
ISBN : 978-2-312-02036-5
Présentation de l’auteur


Jorge GUEDES DO AMARAL né à Porto (Portugal) vit à Paris depuis plus de cinquante ans, il se décrit comme « un homme comme tant d’autres, qui a un moment donné de sa vie, se retourne et se questionne sur la place de l’amour dans l’existence ».
Toute ressemblance
avec des personnes
ou des situations
…existant
ou ayant existé
…est possible !

Confortablement installé….
au volant
de mon histoire
je regardais passer
en rêvant…
sans y croire,
suite d’instantanés
des flashes, des instants
des morceaux de mémoire…

Par la vitesse, grisé
confortablement installé
je me rendais bien compte
qu’il fallait faire attention
Tout allait vite…
multiplié par la vitesse
les sensations sont plus grandes


et moi…
confortablement installé
dans mon bonheur
j’étais pourtant sur…
…de ne rien risquer !
Il n’y avait qu’à vivre
ou à se laisser vivre


Il ne peut rien m’arriver…

dehors de l’autre coté
de la vitre
les moments passent …
les rendez-vous passent….

En toile de fond
……tu me regardes
éperdue de bonheur !
J’étais dans cette histoire
comme par procuration
….était-ce trop tard ?

Tu avais réveillé ma passion

Je n’avais plus d’âge
plus de vie…
j’allais et venais, hors rail

oui, oui, c’est cela
j’avais déraillé…

Dès les premiers instants
j’ai été cueilli au cœur…
par un infarctus amoureux
Je n’entendais plus,
Je voyais mal
et ton charme opérait

Dévastateur….

J’avais oublié
que la vitesse était limitée
celle de l’amour
celle des sentiments

et de plus je roulais au super passion
mon réservoir en était plein…
Et j’ai fait des heures de des heures
de bord de Seine…
tantôt vers toi…
tantôt pour souffrir un peu plus
à chaque fois
retour vers le froid
retour à la vie
retour à la réalité…

Et toujours cet ascenseur

qui m’emmène au 7 e ciel
physique et spirituelle
douce, tendre et sensuelle
douce tendre et …si cruelle !
Tout passe à une allure
tu ne peux pas imaginer
…ça demande toute mon attention
tous les sens tendus
dans la même direction

il faut voir
et bien regarder
il faut entendre
et bien écouter
tout comprendre
être prêt à beaucoup accepter
être attentif à tout

deviner
anticiper
prévoir
et savoir
que chaque instant qui passe
te rapproche de la fin
et quoique je fasse
…la fin c’est la fin !
Sur les cotés
il y a des signes et des panneaux
j’ai tout bien capté
…mais j’étais bien au chaud


Dès le début
la fin était annoncée
trop de différences
qui ne peuvent , pour avoir un but
suffirent…il faut plus se donner
se donner plus de chances…

Cet amour
à le droit de vivre…
mais c’est une création
ou un nouveau-né
et dans les deux cas en question
au début, il faut beaucoup s’en occuper
il faut beaucoup donner
lui laisser une chance d’exister
être adulte et lui faire partager

Cet amour, si violent
et si fragile
cet amour que tu me réclames
prends-le…il est à toi !
« tu sais, je ne te reproche rien
c’est la situation…qui est comme ça
tu es un type formidable »

La voix était toute menue
lointaine et presque inaudible
elle était pourtant bien présente
qu’elle qu’en fut
sa force….est-elle crédible ?

-Intolérante-

Les mots
comme des couteaux
restaient plantés
et faisaient saigner
ma volonté
d’aimer…

Dans ma tête
c’était la fête…

« tu peux venir quand tu veux
tu as la clé
et moi
j’ai déjà été
ou je devais aller
mise à part toi
je n’attends rien d’autre »
Je continue ma route
vers des lointains insoupçonnés
les images
filent et défilent
à la vitesse de mon compteur…
« on n’a jamais rien fait ensemble…
…rien… »
aucune ne s’impose….
les plus grandes conquêtes
sont toujours motivées
par un sentiment d’injustice !

sans être capable
d’arrêter l’image juste
j’arrive facilement…
à être persuadé
et convaincu
de la justesse de ma passion

Au fond…
j’avoue avoir toujours eu
un doute !
je n’ai jamais vraiment cru
que c’était très sérieux
pour toi !

« Ce dont tu peux être sur
c’est que je n’ai jamais aimé
quelqu’un, comme je t’aime »
…ça à toujours semblé
si ‘frapadingue’
que c’est plus facile d’en douter…

Le doute
et tes réactions
tes façons…
de faire
ou défaire
les situations

Et pendant ce temps-là
j’avais l’impression de la dérive…

Il y avait
du roulis
et du tangage
dans nos relations…
je n’ai jamais eu l’impression
d’y être à fond
d’y être accepté à fond
…aussi…

L’enjeu… d’un jeu
ou d’un pari
que tu as gagné, bien sur !

…et cette dérive
elle a commencé
fin novembre
avec le cœur de l’automne
et les feuilles qui tombent…
nos relations n’ont plus jamais
été les mêmes

….je t’ai trouvée
moins passionnelle
plus froide
plus lointaine
plus calculatrice
blessée…tu as commencé
à te préserver…
étant plus loin
tu as observé….

Est-ce une histoire pour moi ?
ou que viens-je faire dans cette histoire ?
Oh, bien sur
Il y avait de bons cotés
Et « l’inattendu »
Est devenu
« habitude »
Et le « différent »
Est devenu « routine »
Et par l’alchimie du temps
Le « je t’attends »
Est devenu
« tu arrives trop tard »

« ce ne sont pas des reproches
…je n’ai rien à te reprocher »

…mais ce sont
des reproches quand même

et ma tolérance s’est agrandie
en face de ton intolérance…
« je n’ai rien à te cacher
et je peux tout te dire… »

…aimer…
c’est se donner
sans calcul !
tu peux avoir des choses
à me cacher
et me les dire

ou me les cacher
sans rien dire
qu’elle importance ?

surtout si je sens que tu m’aimes

J’avais envie
j’avais besoin
et j’aurais tant aimé
…de vivre cet histoire
sans retenue

tu comprends…
c’est mon histoire d’Amour
…c’est ma dernière histoire d’amour
celle qui dévastera tout
comme mon autre Grande Histoire d’amour
celle qui avait tout brulé
sans épargner personne !
il n

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