Vallée blanche
176 pages
Français

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Vallée blanche , livre ebook

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Description

Michel Bonnier est pressenti pour le poste de maire par son meilleur ami et par l'actuel maire, en train d'y laisser sa santé sous l'égide de la conspiration. Après quelques refus, il se décide enfin à se porter candidat dans l'espoir de panser une plaie qui ne guérit pas. Viennent se greffer à lui ses parents, une botaniste débordante de rêves légitimes, Éric et Louise, ses meilleurs amis, et bien d'autres encore, sans parler de personnages moins sympathiques.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 octobre 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782924187623
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Bibliographie de l’auteur
Disparition suspicieuse (2004 – roman d’inspiration avec suspense et histoire d’amour, 2012 en version numérique).
Le délivreur (2004 – roman d’inspiration avec suspense et histoire d’amour).
Suspicious disappearance (2004 – traduction de Disparition suspicieuse, 2012 en version numérique)
La croisée, (2005 – roman d’inspiration avec histoire d’amour).
Il est une fois… (2006 – roman d’inspiration avec histoire d’amour).
Susciter une réflexion qui t’appartienne (2007 – livre de réflexion, 2011 en version numérique).
Et si l’amour… (2007 – roman d’inspiration avec histoire d’amour).
Susciter une réflexion qui t’appartienne (2007 – version audio du livre de réflexion).
L’ermite millionnaire (2011 – roman d’inspiration).
L’ermite millionnaire (2012 – roman d’inspiration – réédition).
Bleu-vert d’été (2013 – roman d’inspiration, 2014 en version numérique).

Éditions la Caboche
ISBN imprimé : 978-2-9808561-8-1
ISBN EPUB : 978-2-924187-62-3
ISBN PDF : 978-2-924187-63-0

Couverture : Idée originale ; Sylvain Goulet
Infographie ; Gérard Lamarche
Photo : PPM photo ; Robert Gosselin
Révision / Correction :Véronique Vézina

© 2008 Sylvain Goulet

Première impression : 2008
Bibliothèque Nationale du Québec, 2008 (dépôt légal)
Bibliothèque Nationale du Canada, 2008 (dépôt légal)

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transmise sous aucune forme ou par quelque moyen technique ou mécanique que ce soit, par photocopie, par enregistrement ou par quelque forme d’entreposage d’information ou système de recouvrement, sans la permission écrite de l’éditeur.

Merci…
Merci pour les miens autour ;
Merci à l’inspiration qui me fait déborder de mots ;
Merci aux événements de ma vie et à ceux de la vie qui m’abreuvent de mots ;
Merci pour chaque nouveau matin qui s’offre à moi, qui s’ajoute à ma vie ;
Merci à ces rêves qui grandissent et à ceux qui s’ajoutent encore ;
Merci à ce en quoi je crois de me permettre la compassion et l’humilité ;
Merci de connaître la joie et le bonheur ;
Merci de pouvoir vous transmettre mes mots ;
Merci de les lire ;
Merci de m’écrire et de me dire vos touchants et émouvants messages qui me remplissent d’espoir chaque fois, parce que mes mots vous gonflent encore vous-mêmes d’espoir ;
D’un homme rempli de mots ; et de ses silences qui traduisent ceux de son cœur.
Sylvain Goulet
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Goulet, Sylvain, 1961-
Vallée blanche : roman d’inspiration
(Collection Romans d’inspiration)
Comprend des réf. bibliogr.
ISBN 978-2-9808561-8-1
I. Titre. II. Collection : Collection Romans d’inspiration (Éditions d’un Monde).
PS8613.O92V34 2008 C843’.6 C2008-941704-6
PS9613.O92V34 2008
Toute ressemblance avec les événements ou les personnages ne pourrait être que fortuite.


PROLOGUE
— Après cette douche et ce jus, je me sens comme un neuf ce matin.
— Je t’ai préparé ton œuf et une rôtie. Le café s’en vient.
— Merci Louise ! Tu es vraiment irremplaçable, tu le sais, n’est-ce pas ? Mais je te le redis, tu n’avais pas à te lever pour moi ce matin. Tu aurais pu dormir jusqu’à ce que les filles se lèvent.
— Irremplaçable… parce que je suis la meilleure ou parce que personne ne voudrait prendre ma place ?
— Louise Vallée ! Ça te dirait le reste d’une douzaine d’œufs dans laquelle il n’en manque qu’un, servis dans leur coquille, sur ta coquille ?
— Garde tes forces pour ta promenade, tu en auras besoin.
— Que 180 petits kilomètres ! Je serai ici pour le souper, et c’est moi qui le ferai !
En déposant le contenant d’œufs sur la table, elle lui demanda :
— Auras-tu encore l’énergie pour les faire cuire ?
— Louise… Eh ! Ne fais pas cet air ! Je t’ai dit que tu n’avais pas à t’inquiéter. Il n’y a aucun danger. Je te l’ai déjà dit, je vais être ici avant le souper.
— Je sais… mais tu te rappelles ce qui est déjà arrivé à Louis… il ne part plus jamais seul depuis. Le circuit que tu empruntes aujourd’hui est très montagneux et les courbes sont sévères, d’autant plus que cette route est très passante à cette période de l’année. Quand Brian t’a dit qu’il devait annuler pour ce matin, tu aurais dû faire pareil ou trouver un autre compagnon de route.
— Ceux qui viennent d’habitude sont en vacances, et la mère de Brian est entrée à l’hôpital la nuit dernière. Il ne peut rien arriver, Louise, et si ça peut te rassurer, je te fais la promesse de ne plus partir seul pour de longs trajets. Ça te va ?
— Assure-toi d’avoir le cellulaire dans ton sac et avale ton café, si tu veux qu’on soupe ensemble avec les filles.
À 6 h 10 pile, Éric stationna l’auto à l’endroit convenu avec Brian quelques jours plus tôt. Il récupéra ses sacs qu’il plaça de façon équilibrée dans ses sacoches, chaque côté de sa bicyclette. Il déposa deux bouteilles d’eau fraîche dans les petites pochettes, et une troisième dans le support avant. Tout y était. Il enfila ensuite ses espadrilles, ajusta les courroies de son casque, et enfin, enfila ses gants. Il regarda sa montre que les filles venaient de lui offrir pour son 33 e anniversaire de naissance : 6 h 25. Pendant qu’une auto s’engageait dans le stationnement de l’ancienne gare, lui, engageait ses pieds dans les étriers, puis ce fut le départ.
Le vélo n’avait plus de secret pour lui ; c’était sa passion. Ils avaient une entente ; d’avril à octobre, il avait le chemin libre un samedi sur deux pour du long trajet. Chaque jour, ils s’étaient entendus pour une heure. Puis, une fois par année, il partait pour une expédition de deux à trois jours avec Brian et quelques amis.
Depuis l’âge de 30 ans qu’il faisait du long parcours, ce serait la première fois qu’il partait seul ce matin. Chaque fois auparavant, ils avaient toujours été au moins deux, le plus souvent trois ou quatre, jusqu’à cinq parfois. Sa première halte, à moins de devoir s’arrêter pour les toilettes, il la ferait à onze heures, pendant une demi-heure. Toilette, dîner, repos dix minutes, et hop ! on enfourche à nouveau le vélo pour revenir par la route de l’autre côté du lac, puis des montagnes, cette même route qu’ils avaient tracée sur la carte.
Le temps était superbe. Le vent à cette heure était encore presque nul. Les couleurs étaient si pures, si vraies. D’une beauté époustouflante. La toile qui se déroulait sous ses yeux semblait décupler son énergie, tant, que lorsqu’il atteignit la première moitié du trajet, il le fit avec presque vingt minutes d’avance.
Il plaça son vélo près du saule qui déployait ses branches de façon si majestueuse et honorable et l’inspecta avec précaution afin de s’assurer que tout était en bonne condition. Il récupéra les sacs de ses sacoches et s’installa à la table la plus près de l’arbre. Il salua les deux hommes et les deux femmes – qui formaient des couples, ça lui paraissait évident – à la table un peu plus en retrait. Il avala son lunch en se concentrant pour ne pas manger trop vite, puis s’installa sur la couverture qu’il étendit près de son vélo. Il ajusta sa montre de façon à ce qu’elle lui fasse entendre un signal après dix minutes, en réalisant qu’il le faisait inutilement. Avec des gens à proximité, d’autant que seul pour surveiller ses choses, il serait trop préoccupé et n’arriverait pas à faire une sieste. Il ferma les yeux pour voir apparaître les trois femmes de sa vie, en repensant aux mots qu’elles avaient laissés dans son sac à lunch. La fatigue le gagnait, mais la pensée d’être un homme heureux et comblé était plus forte encore.
Il réfléchissait encore à ses femmes quand l’image de la mère de Brian lui traversa l’esprit. Inutile de rester allongé plus longtemps. Il s’étira de tout son long, fit quelques redre

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