Et si je devenais écocitoyen(ne) ?

Clothilde Schreiber

Description

Un livre pour celles et ceux qui souhaitent s’engager sans savoir par où commencer !

Les constats actuels liés à la crise climatique ont développé chez de nombreuses personnes l’envie de construire une société plus respectueuse de notre planète. Cependant, le fossé entre l’intérêt porté à l’écologie et la difficulté à agir reste conséquent.

S’informer, identifier les sujets qui nous tiennent à cœur, s’investir à notre niveau et découvrir où et comment débuter sans se perdre ou être submergé·e : voilà ce que ce livre vous propose de découvrir. Porté par trois parcours inspirants, mais aussi riche d’outils, de conseils pratiques et de propositions d’actions citoyennes, ce guide vous aidera à vous lancer pour construire petit à petit un monde plus durable et à participer à la création de la société de demain.

Sujets

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• Consommation
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• Climat
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• Transport
• Groupe
• Environnement
• Croyance

Informations

• Publié par: Mango Editions
• Date de parution: 25 octobre 2021
• Nombre de lectures: 27
• EAN13: 9782317030222
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Clothilde Schreiber

Avec la collaboration d’Ophélie Damblé, Benjamin Carboni et Corentin de Chatelperron
Sommaire Introduction Quelques concepts à préciser Nous sommes l’environnement Quel rôle puis-je jouer ? Présentation des personnes interviewées Écriture inclusive et autres termes d’usage Le témoignage d’Ophélie Mon parcours Engagement écocitoyen L’agriculture en ville, une solution pas seulement écologique Des solutions pour demain Bilan personnel Le témoignage de Benjamin Mon parcours Engagement écocitoyen La problématique des déchets Des solutions pour demain Bilan personnel Le témoignage de Corentin Mon parcours Engagement écocitoyen Low-tech et société Des solutions pour demain Bilan personnel Devenir écocitoyen·ne Pouvoir citoyen En tant que citoyens·nes, nous pouvons faire la différence Ne les attendons pas Triangle d’inaction Les freins à l’engagement Stop à la culpabilité Pression sociale Porter le poids de la responsabilité des géants pollueurs « Les gens » : ces autres qui n’agissent pas ou mal Recueillir et traiter les informations Recueillir les informations Traiter les informations Effet de groupe : penser et faire comme le groupe pour assurer sa survie Les croyances faussées Actions en désaccord avec mes croyances Mon cerveau face aux données chiffrées En résumé La mise en action Prise de conscience et déclic Trouver son axe d’engagement Commençons par le cœur L’écologie intérieure Commençons petit De l’individu vers le groupe Sur quoi agir Moi et les autres Actions locales Nouveaux modèles de société Changement local pour une transformation globale Justice sociale Des villes durables Conclusion : sur la route du changement Pour aller plus loin Comprendre la crise climatique Formations et métiers Société Justice sociale et droits fondamentaux Actions locales Protection du vivant Agriculture et alimentation Zéro déchet Consommation responsable Donner et acheter d’occasion Réparer Déchets et recyclage Vêtements, mode éthique Maison saine Transports Voyages Plateformes vidéo Podcasts Chaînes YouTube Médias Également aux éditions Mango Page de copyright
Points de repère Page de Titre Remerciements Corps de texte Couverture

En 2021, personne ne peut plus nier l’existence de la crise climatique que nous traversons. Certains·es doutent encore de son exactitude, certains·es refusent simplement d’y croire, d’autres ne sont pas particulièrement inquiets·ètes.
Peu importe notre degré de croyance et d’implication, nous en avons tous·tes entendu parler au moins une fois. La volonté de vivre dans une société plus respectueuse de notre planète est devenue bien présente. Cependant, le fossé entre l’intérêt que nous portons à l’écologie et notre difficulté à passer à l’action reste parfois conséquent. Pour cause, il s’agit d’une crise complexe, mondiale, méconnue, qui menace l’entièreté de l’humanité, qui n’est pas imminente mais qui arrive, que l’on ne voit pas, dont nous, les humains, sommes responsables et qui, entre autres, annonce des conflits humanitaires compliqués.
Si nous souhaitons stopper cette crise, nous devons agir. Mais que pouvons-nous faire depuis notre place d’individu ?
Quelques concepts à préciser
Avant de rentrer dans le vif du sujet de l’action individuelle, il me semble primordial de rappeler quelques bases. Il est vrai que nous entendons énormément parler du sujet de la crise climatique depuis ces dernières années, mais sans forcément en saisir les mécanismes, les causes et les conséquences.
Météo et climat
Il est, par exemple, important de différencier « climat » et « météo ». Ce n’est pas parce qu’il fait plus froid aujourd’hui que le réchauffement climatique n’existe pas (n’en déplaise à l’ancien président américain Donald Trump qui avait déclaré sur son compte Twitter : « Brutal and Extended Cold Blast could shatter ALL RECORDS – Whatever happened to Global Warming? 1 »).
La météorologie et la climatologie appartiennent à la grande famille des sciences atmosphériques.
La météorologie a pour étude les phénomènes futurs tels que la pluie, la formation des nuages ou le déplacement des vents qui sont étudiés sur une courte période de temps (quelques jours).
La climatologie traite quant à elle des comportements de l’atmosphère mais aussi de la géologie (dérive des continents) et de l’astrologie (quantité d’énergie envoyée depuis le soleil).
Ces phénomènes sont étudiés sur de longues périodes de temps qui incluent le passé (plusieurs années, plusieurs siècles, plusieurs âges géologiques).
Limites planétaires
Un raccourci trompeur serait de parler uniquement du « climat » pour expliquer la crise que nous traversons. S’il est tout à fait vrai que les actions anthropiques (des humains) perturbent fortement le climat, il n’est pas le seul système à être détraqué.
En 2009, une équipe de vingt-huit chercheurs·euses internationaux·ales dont Johan Rockström 2 ont défini neuf limites planétaires au-delà desquelles la stabilité du système Terre subira des changements irréversibles. Ces neuf limites sont : le changement climatique 3 , l’érosion de la biodiversité 4 , l’appauvrissement des réserves d’eau douce, la destruction des sols (artificialisation des sols, agriculture intensive), les perturbations des cycles de l’azote et du phosphore, la dégradation de la couche d’ozone, l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère, la pollution chimique et l’acidification des océans.
En 2015, les spécialistes ont estimé que quatre de ces limites avaient été dépassées : le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation du cycle de l’azote et du phosphore. Certaines sont encore difficilement quantifiables faute de recherches ou de moyens, notamment la quantité d’aérosols et la pollution chimique.
Nos activités humaines sont la principale cause de ces dépassements : le transport, l’agriculture, l’exploitation des ressources… Notre recherche du confort et du progrès détériore notre environnement. Les scientifiques définissent notre ère géologique comme l’anthropocène, soit « l’ère de l’humain ». Nous sommes tous·tes concernés·es et responsables.
1 • « Une vague de froid violente et étendue devrait battre TOUS LES RECORDS : qu’est-il donc arrivé au réchauffement climatique ? »
2 • Professeur au Stockholm Resilience Center de l’université de Stockholm.
3 • Le cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est disponible en ligne ( www.citoyenspourleclimat.org/rapportsdugiec/ ).
4 • Le rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) est disponible en ligne ( www.ipbes.net ).