La lecture à portée de main
194
pages
Français
Ebooks
2014
Écrit par
Docteur A. H. Brahimi
Publié par
Edilivre
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Ebook
2014
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Publié par
Date de parution
30 décembre 2014
Nombre de lectures
8
EAN13
9782332843999
Langue
Français
L'excès de poids n'est jamais bénin. Même si vous vous sentez en pleine forme, sachez que les kilos en trop fatiguent votre corps. Cela peut parfois donner lieu à des problèmes de santé. L'obésité est devenue la première maladie non-infectieuse de l'histoire. Elle constitue un vrai mal chronique. À partir de ce constat, il ne devrait plus y avoir de place pour les traitements conjoncturels tels les régimes fantaisistes.
À la lecture de ce livre, vous trouverez l'essentiel de ce que vous devriez savoir sur l'excès de poids et la problématique de sa prise en charge. Vous découvrirez alors la meilleure façon de bien maigrir et de conserver votre poids de forme pour toujours.
Publié par
Date de parution
30 décembre 2014
Nombre de lectures
8
EAN13
9782332843999
Langue
Français
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-84397-5
© Edilivre, 2015
Dédicace
A la mémoire de mes parents à qui je dois tout
A ma famille qui me donne tant d’amour à tout instant
A la mémoire du Dr Belkacem Aït-El-Hadj, mon ami de
de toujours
A tous mes amis
A toutes mes patientes et mes patients qui m’ont de tout temps accordé leur confiance.
Préface
C’est à Pékin en 1990, à l’occasion d’un stage d’Acupuncture organisé par l’École Française d’Acupuncture, à l’hôpital Gang An Men ( , l’Hôpital de La Porte de la Vaste Paix) que j’ai fait la connaissance du Dr Hamid Brahimi. Deux ans plus tard, nous nous sommes retrouvés au cours d’un stage similaire dans le même service puis en 1996 à Taiwan, dans un service d’Acupuncture de la ville universitaire de Taichung . Nous avons encore partagé un voyage mémorable en 1999, au Japon, de Tokyo 1 à Osaka 2 , riche et passionnant, tant du point de vue professionnel que culturel.
Quel que soit le niveau de formation initiale reçu en occident, l’immersion dans des structures d’acupuncture en Asie est un choc : activité intense, absence de confidentialité, profondeur des aiguilles, puissance de la stimulation par électro-acupuncture et odeur de la moxibustion… Pour chacun de nous, il existe un avant et un après les séjours en Asie.
C’est au cours d’un séjour à Alger en 2008, à l’occasion d’une mission pour le service des Vétérans du Ministère de la Défense, que j’ai eu l’opportunité de découvrir le travail du Dr Hamid Brahimi en acupuncture et plus précisément pour le traitement des obésités morbides. J’ai été impressionné par le nombre de dossiers (plus de 2000 !), par l’efficacité de sa prise en charge associant acupuncture, régime et activité physique (jusqu’à 50 % de réduction du poids chez des obèses atteignant 180 à 200 kg !). Je lui ai proposé de venir nous en parler aux Échanges George Soulié de Morant (2011 ; Paris). C’est ensuite rapidement devenu un article pour notre revue « Acupuncture et Moxibustion » (Vol.10 ; n° 2 ; A-M-J 2011). Suite logique de cette progression, voici maintenant le livre qui expose l’ensemble de cette prise en charge.
Bien connaître la médecine occidentale, la physiopathologie, les traitements, maîtriser l’Acupuncture et sa complexité, savoir utiliser dans chaque domaine ce qui va être le plus bénéfique pour chaque patient, c’est la troisième Voie. Elle est très en vogue à Taiwan, en Corée du Sud et au Japon. L’ouvrage du Dr Hamid Brahimi en est une illustration.
« On creuse sa tombe avec ses dents » dit l'adage populaire. Il correspondait bien à l'époque féodale où les seigneurs et les riches marchands festoyaient souvent, absorbant en grandes quantités des viandes de « haute graisse » (François Rabelais). Leur embonpoint était un signe extérieur de richesse mais précédait des maladies comme la goutte qui altérait profondément leur qualité de vie ou le diabète. Ces affections les emportaient rapidement, faute de traitement, dans un monde réputé meilleur, alors que les pauvres, qui vivaient dans le dénuement, étaient paradoxalement protégés de ces maladies.
Homo Sapiens de la préhistoire est devenu Homo Urbanus. Le chasseur-cueilleur confronté à la rareté des aliments, à leur médiocre indice calorique et aux disettes, dispose de nos jours d’une abondante nourriture élaborée par une industrie agro-alimentaire au développement technologique impressionnant. Ces produits sont mis en vente dans les hypermarchés de chaînes de distribution d'envergure mondiale. Les descendants du svelte coureur des bois d’il y a quelques millénaires ou encore de l’arrière grand-père paysan un siècle en arrière, soumis aux intempéries et aux travaux de force, passent maintenant la majeure partie de leur temps assis, au travail, dans les transports ou à leur domicile devant leur télévision, rarement confrontés aux rigueurs climatiques. La quête vitale de nourriture d’autrefois se limite aujourd’hui à remplir un caddie au supermarché puis un réfrigérateur au domicile. Les aliments, préparés en usine, présentés sous plastique, prêts à manger, ont remplacé les plats préparés selon les recettes familiales transmises de mère en fille et petites filles. Le temps consacré aux repas familiaux se réduit comme peau de chagrin. Le « fast food » à l’américaine devient progressivement la référence, à la ville comme au domicile.
L’alimentation d’aujourd’hui a profondément changé de nature et porte souvent les stigmates du mode de production et de ses pollutions : nitrates, pesticides, herbicides… La pollution oblige à acheter bio, c’est dire à consommer ce qui était la norme il y a seulement quelques décennies !
Petit à petit, jour après jour, de repas trop gras en boissons sucrées, la déviation du métabolisme génère une accumulation de graisses. La courbe de progression a chez certains des allures exponentielles. En quelques années, dès l’adolescence parfois, une surcharge considérable s’installe. Il faut un programme rigoureux pour inverser la tendance et retrouver des rapports aux aliments et aux activités physiques plus adaptés. Il faut bannir la sensation d’être repu et cultiver celle d’une petite faim après les repas, surtout après le dîner, parce que « qui dort dîne ». Quand on dort, on a besoin de peu d’énergie : les calories prises en excès lors du repas du soir vont immédiatement s’ajouter au stock de graisse.
On peut grossir à « l’insu de son plein gré », bien que rapidement ce soit visible pour tous. Mais il faut maigrir en toute conscience, éclairé sur les enjeux. S’il ne faut pas culpabiliser les patients il est indispensable de les responsabiliser et de les rendre maîtres de leurs poids.
En Médecine Physique, nous savons que les charges appliquées sur les articulations des obèses, en particulier les genoux et le rachis lombaire et plus précisément chez les femmes après la ménopause, entraînent des contraintes mécaniques articulaires délétères. La gonarthrose sévère, par exemple, rend impotent et oblige à la pose d’une prothèse totale de genou. C’est la solution incontournable, mais comment oser poser une articulation prothétique chez quelqu’un dont l’IMC (Indice de Masse Corporel) dépasse les 35 voire 40 kg/m 2
Le développement actuel de l’Acupuncture se fait dans les spécialités : appareil locomoteur (médecine physique, médecine du sport, rhumatologie), oncologie (effets secondaires des traitements par chimiothérapie et radiothérapie), gynécologie-obstétrique (aide à la procréation, aide à la préparation à l’accouchement et à la naissance)… En faisant la démonstration de l’efficacité de l’Acupuncture dans sa prise en charge des obèses, le Dr Hamid Brahimi favorise le développement de notre spécialité en endocrinologie et nutrition, ce qui accélère son intégration dans notre système de santé.
Par l’analyse de ses milliers de dossiers, le Dr Hamid Brahimi montre ce que l’on peut tirer de la recherche clinique en acupuncture et la mise à l’épreuve sur de grands nombres vaut bien un travail de laboratoire dont nous n’avons d’ailleurs ni les moyens ni les compétences. À chacun de nous de suivre cette voie pour enrichir la banque de données commune…
Je suis certain que cet ouvrage va encourager de nombreux médecins à pratiquer l’Acupuncture, un art médical original né en Chine il y a plusieurs millénaires, largement répandu en Asie et qui maintenant se développe dans le monde entier.
Dr Patrick Sautreuil
Spécialiste de Médecine Physique et de Neuro-Acupuncture.
Praticien Attaché Hôpital Rothschild, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.
Président de l’École Française d’Acupuncture et de l’Association Scientifique des Médecins Acupuncteurs de France.
Professeur Invité de la Kansai University of Health Sciences (Osaka, Japon)
Membre du Board de l’International Council of Medical Acupuncture and Related Techniques.
1 . Goto Institut
2 . Kansai University of Health Science
Avant-propos
Tous les médecins s’accordent à dire actuellement que l’excès de poids est toujours nocif pour la santé. Par ailleurs la minceur est devenue l’une des préoccupations majeures de notre époque. Que ce soit pour des raisons médicales ou esthétiques, le sujet suscite beaucoup d’intérêts et donne lieu à de nombreux articles dans les médias où de nouveaux régimes abondent chaque jour un peu plus.
Cependant, l’obésité quant à elle, ne cesse de progresser, elle devient de plus en plus massive et touche les jeunes à un âge très précoce.
Malgré une multitude de régimes, de cures, de traitements qui font parler d’eux, rien ne fait reculer les chiffres du surpoids. Le problème n’est pas aussi simple. Pour traiter convenablement une maladie on se doit tout d’abord de bien l’étudier. Ce n’est qu’après qu’on mettra en place le traitement spécifique. Ceci n’est pas le cas pour ce qui concerne notre sujet. Des dizaines de livres traitant des régimes pour maigrir sont édités chaque année, chacun d’eux vantant les résultats miraculeux de son auteur. Parallèlement à cela très peu d’ouvrages traitant de l’obésité maladie ont été publiés. Est-ce le titre qui fait peur ? Il est plus commode de présenter la solution que d’étudier le problème surtout quand la personne refuse de reconnaitre son surpoids comme une pathologie très souvent chronique alors que, bien au contraire, on lui fait miroiter le succès au bout de quelques semaines de régime.
Hélas ce déni de la maladie fait que la personne obèse ne juge pas utile d’entreprendre sérieusement un traitement au long-cours. Elle croit souvent qu’il lui suffirait d’observer un « bon petit régime » quand l’occasion s’offrirait pour régler définitivement son problème de surpoids. Voilà pourquoi il y a tant de