L'Observatoire de la Petite Entreprise : étude de la FCGA

Fcga / Banque Populaire

Description

Etude de la Fédération des Centres de Gestion Agréés et de la Banque Populaire, qui montre que les petites entreprises où l'on embauche le plus sont entre autres les boucheries, les menuiseries ou les librairies.

Sujets

• entreprises
• Emploi
• Secteur

Informations

• Publié par: Fil_Economie
• Publié le: 18 avril 2014
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• Langue: Français

Extrait

l’ O bservatoire de la Petite Entreprise

Fédération des Centres de Gestion Agréés • Banque Populaire Étude réalisée auprès des petites entreprises adhérentes des Centres de Gestion Agréés, membres de la FCGA

 Tendances ème 4 trimestre2013/ 1,8 % ème 4 trimestre2012 déc.2011- déc.2013/ 0,1 % déc.2010- déc.2012 L’indice d’activité des petites entreprises retrouve des couleurs au quatrième trimestre 2013 ! En hausse de 1,8 % (contre  0,4 % le trimestre précédent), ilreflète un mouvement de reprise progressive de l’activité dans certains secteurs clés comme l’artisanat du bâtiment (+ 5,5 %) ou le commerce de détail alimen taire (+ 1,7 %). A la même période, selon l’INSEE, le PIB en volume croît de 0,3 % et les dépenses de consommation des ménages augmentent de 0,5 % en fin d’année (après + 0,1 % au troisième). Les dépenses en biens progressent nettement (+ 0,8 % après 0 %), notamment grâce à la hausse de la consommation en produits alimentaires, aux achats d’automobiles et de biens d’équipement. En revanche, les dépenses en services restent atones : + 0,2 % après + 0,1 % au troisième trimestre. Sur l’ensemble de l’année, les dépenses de consommation des ménages augmentent de 0,4 % en moyenne, après  0,4 % en 2012.

Indices sectoriels ème ème 4 T2013/4 T2012 12 derniers mois COMMERCE ET SERVICES 0,8%0,7% - ALIMENTAIRE 1,7% 1,4% SERVICES 0,9% 3,1% BÂTIMENT 5,5% 1,6% EQUIPEMENT DE LA MAISON ET DE LA PERSONNE  - 2,8% -4,1%

NUMÉRO SPÉCIAL ANNÉE 2013

L Z es b O onne O s rec M ettes de la boucherie  artisanale! Au quatrième trimestre 2013, les arti sans de la viande enregistrent la plus forte hausse d’activité du commerce de détail alimentaire : + 4,5 %. C’est aussi l’une des plus importantes pro gressions de chiffre d’affaires, toutes professions confondues à la même période. Et, sur l’ensemble de l’année, le dynamisme de la boucherie arti sanale ne se dément pas : + 3,8 %, la meilleure performance des profes sionnels de l’alimentation. Cette belle performance des bou chers s’explique notamment par leur respectueux de l’environnement, du for midablecapacité à accom bienêtre animal et d’animaux nourris pagner les évolutions de la demande grâce à une alimentation saine et et à repositionner leur offre autour durable. Garant d’une traçabilité des nouvelles pratiques de consom totale, comme pour toute la produc mation. Qualité et saveur des produits, tion française, le logo Viandes de sécurité sanitaire, portions sur mesure, France répond à des normes sani conseil et convivialité : les 19000 bou taires rigoureuses. Son volet social cheries traditionnelles ne manquent atteste enfin de l’application d’un pas d’atouts pour séduire les clients et salaire minimum et du respect du défendre leurs parts de marché. droit du travail français des salariés. Depuis le 11 février dernier, elles béné "C’est une formidable victoire collec ficient même d’un nouvel allié : le tive des professionnels qui ont réussi à logo Viandes de France lancé par les se mettre d’accord pour que cette professionnels des filières d'élevage. signature commune puisse voir le Cette nouvelle certification volontaire jour. J’ai toujours été convaincu que assure au consommateur que la cela constituerait un atout sur le plan viande est issue d’animaux nés, économique car cela répond à une élevés, abattus, découpés et transfor véritable attente des Français qui ont més en France. Une aubaine pour les été échaudés ces dernières années artisans bouchers, promoteurs ardents par des scandales à répétition", a d’une viande 100 % française ! commenté Stéphane Le Foll, le Ce nouveau signe de qualité garantit ministre de l’Agriculture. également un mode de production

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ème 4 trimestre2013  Tendances Taux d’accroissement du chiffre d’affaires ème ème èmeème  4trimestre2013/ 4trimestre2012trimestre 42013/ 4trimestre2012 AGRICULTURE SYLVICULTURE OSTREICULTURE : CULTURE & LOISIRS :  - 0,2 % Parcs et jardins+ 0,4 % + 4,6 % Librairie-papeterie-presse +7,6 % AUTOMOBILE - MOTO : - 2,3 %Articles sport, pêche et chasse Carrosserie automobile+ 7,5 % Tabac-journaux-jeux +4,4 % -0,1 % Auto, vente et réparation- 0,3 % Studio photographique+ 4,4 % Moto vente et réparation- 4,1 % - 1,4 %Commerce-réparation cycles scooters CAFÉ - HÔTELLERIE - RESTAURATION: ÉQUIPEMENT DE LA MAISON : Hôtel-restaurant +0,5 % + 0,7% Hôtellerie de plein air- 2,8 %- TV - HIFI* Electroménager ND - 3,0 % Restauration +0,6 %ND *Magasins de bricolage Café 0,0% Fleuriste- 3,2 % Vaisselle-verrerie-faïence ND* BÂTIMENT : Meuble* ND Couverture -4,9 % %+ 5,5 Bimbeloterie-cadeaux-souvenirs ND* Maçonnerie +7,1 % Electricité +7,8 % ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE : Plomberie-chauffage-sanitaire +3,0 % Mercerie-li  -2,5 % ngerie-laine -2,4 % Plâtrerie-staff-décoration +13,1 % Vêtements enfants+ 0,2% Menuiserie +9,0 % Prêt-à-porter -3,6 % Carrelage-faïence -3,9 % Chaussures -1,4 % Peinture bâtiment+ 3,9 % Horlogerie-bijouterie -3,5 % Terrassements-travaux publics+ 8,7 % SANTÉ : BEAUTÉ - ESTHÉTIQUE : Pharmacie -1,1 % Parfumerie -2,4 % %- 1,1 - 0,1% Optique-lunetterie -2,7 % Coiffure 0,0% Prothésiste dentaire ND* Esthétique -1,7 % SERVICES : COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE: Charcuterie +3,1 % Laverie pressing+ 2,5 % + 0,9% + 1,7% Boulangerie-pâtisserie +0,9 % Entreprise de nettoyage+ 1,0 % Pâtisserie +0,9 % Agences immobilières- 4,1 % Alimentation générale- 1,1 % TRANSPORTS : Fruits et légumes- 4,4 % Taxis-ambulances +3,1 % Boucherie-charcuterie +4,5 % + 3,6% Transport de marchandises+ 3,2 % Poissonnerie-primeurs +1,1 % * Taux non disponible

Début de reprise dans le bâtiment? Après trois premiers trimestres moroses, l’artisanat du bâti ment termine l’année 2013 sur une note encourageante. Globalement, le secteur enregistre une activité en pro gression de 5,5 %. La plupart des professions sont orientés à la hausse. La menuiserie (+ 9 %), l’électricité (+ 7,8 %) et la maçonnerie (+ 7,1 %) semblent profiter, notamment, d’une reprise du marché de l’entretienrénovation.

La pharmacie toujours fébrile

Pas d’amélioration dans les officines ! Avec un chiffre d’affaires en recul de 1,1 % au quatrième trimestre 2013 (contre + 0,9 % le trimestre précédent), les pharmacies ne retrouvent toujours pas le chemin de la croissance. En pleine mutation, elles apprivoisent un nouveau modèle

Selon la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), ce segment a béné ficié d’un accroissement des travaux d’amélioration de performance énergétique des logements : + 1 % au ème 4 trimestre(contre 0 % au cours des deuxième et troisième trimestres).

économique fondée sur la diversité des sources de rému nération : honoraires de dispensation, paiement à la per formance pour la substitution générique… Une révolution qui explique peutêtre la baisse de chiffre d’affaires lié au seul nombre de boîtes de médicaments vendues.

Année 2013  Tendances Taux d’accroissement du chiffre d’affaires Évolution ÉvolutionÉvolution Évolution 2013/2012 2012/2011 2013/2012 2012/2011 AGRICULTURE SYLVICULTURE OSTREICULTURE : CULTURE & LOISIRS : %+ 2,2+ 1,9% - 1,6%%- 0,1 Parcs et jardins+ 0,9 %+ 4,5 %+ 8,0 % Librairie-papeterie-presse -4,7 % Articles sport, pêche et chasse- 2,0 %+ 2,0 % AUTOMOBILE - MOTO : - 3,2%- 0,3% Tabac-journaux-jeux +0,9 %+ 1,5 % Carrosserie automobile5,7 % ++ 1,5 % Studio photographique- 4,4 %+ 3,7 % Auto, vente et réparation- 4,1 %+ 0,7 % Commerce-réparation cycles- 6,4 %- 6,2 % Moto vente et réparation- 3,8 %+ 0,7 % scooters CAFÉ - HÔTELLERIE - RESTAURATION: %- 1,4- 1,7% ÉQUIPEMENTDELAMAISON:  - 3,9% -4,4 % Hôtel-restaurant -2,3 %- 2,1 % Hôtellerie de plein air- 6,0 %- 1,1 % -erVTomtragéncelE-IHIF -2,9 %- 13,7 % Restauration -1,1 %- 1,3 % Magasins de bricolage- 1,3 %- 9,4 % Café -1,5 %- 1,4 % - 2,1 % Fleuriste- 2,0 % Vaisselle-verrerie-faïence ND* BÂTIMENT : + 1,6%%- 4,8 Meuble- 5,4 %- 7,6 % Couverture -4,1 %- 5,1 % Bimbeloterie-cadeaux-souvenirs -0,1 %- 7,8 % Maçonnerie +1,3 %- 4,6 % Electricité +2,5 %+ 0,9 % ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE: - 4,3%%- 2,0 Plomberie-chauffage-sanitaire +3,1 %- 6,8 % Mercerie-lingerie-laine -3,1 %- 2,6 % Plâtrerie-staff-décoration +3,5 %- 0,8 % Vêtements enfants- 4,0 %- 1,0 % Menuiserie +3,5 %- 7,9 % Prêt-à-porter -4,8 %- 1,8 % Carrelage-faïence -7,4 %- 4,6 % Chaussures -3,6 %- 0,2 % Peinture bâtiment+ 1,2 %- 7,1 % Horlogerie-bijouterie -4,7 %- 3,5 % Terrassements-travaux publics+ 6,2 % + 0,0 % SANTÉ : %- 0,9-0,7 % BEAUTÉ - ESTHÉTIQUE : %- 0,4- 1,2% Pharmacie -0,9 %- 0,8 % Parfumerie -3,6 %- 4,2 % Optique-lunetterie -1,3 %- 0,4 % Coiffure -0,5 %- 1,0 % Prothésiste dentaire- 12,0 %-1,9 % Esthétique -1,2 %- 2,2 % SERVICES : %+ 3,1%- 1,4 %+ 1,4+ 0,6% COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE : Laverie pressing+ 1,4 %+1,8 % Charcuterie +2,2 %- 0,3 % Entreprise de nettoyage+ 3,5 %+5,2 % Boulangerie-pâtisserie +0,1 %+ 0,1 % Agences immobilières- 1,5 %9,9 % - Pâtisserie +1,8 %+ 1,1 % Alimentation générale- 1,0 %+ 0,8 % TRANSPORTS : + 0,3%+0,8 % Fruits et légumes+ 1,6 %+ 2,2 % Taxis-ambulances +2,4 %-0,9 % Boucherie-charcuterie +3,8 %+ 1,0 % Transport de marchandises- 0,5 %+1,9 % Poissonnerie-primeurs +1,6 %- 1,1 % Crémerie -1,9 %- 2,1 % Vins-spiritueux-boissons diverses- 0,9 %+ 2,3 % * Taux non disponible

Les librairies indépendantes résistent à la crise Contre toute attente, les librairiespapeteriesdépôts deprincipaux : l’essoufflement des grands sites de vente de presse de proximité réalisent la plus forte hausse de chiffrelivres en ligne, la faillite de deux acteurs majeurs de la d’affaires en 2013, toutes professions confondues : + 8 %.distribution de biens culturels et l’attachement viscéral Un exploit qui s’explique probablement par trois facteursdes consommateurs aux librairies traditionnelles.

L’ameublement en chute

Le commerce de meubles est l’activité la plus sinistrée du secteur de l’équipement de la maison en 2013. En recul de 5,4 %, il n’épargne aucun acteur du marché : spécialistes et généralistes souffrent de cette mauvaise conjoncture. Selon la Fédération française du négoce

de l’ameublement et de l’équipement de la maison (FNAEM), seule la literie tire son épingle du jeu en 2013 (+ 1,6 %). Les ventes de meubles de salon, de salle de bain, de cuisine et de jardin affichent toutes des résultats négatifs.

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P arole à

Christiane COMPANY

Présidente de la Fédération des centres de gestion agréés

L’Observatoire de la Petite Entreprise (OPE) : Quel est le bilan de l’activité des petites entreprises en 2013 ?

Christiane COMPANY :Globalement, le bilan est médiocre. La reprise, déjà attendue en 2012, ne s’est pas manifestée en 2013 et les petites entreprises ont encore souffert l’année dernière. Même si l’indice moyen d’activité s’améliore ( 0,1 %, contre  2 % en 2012), quasiment tous les secteurs sont fragilisés et l’absence de perspectives à court ou moyen terme a un effet dévastateur sur le moral des entrepreneurs. L’artisanat du bâtiment reprend quelques couleurs (+ 1,6 %) par rapport à l’année précédente ( 4,8 %), mais c’est encore insuffisant pour faire vraiment redémarrer la locomotive de la croissance des TPE. La baisse des carnets de commandes, les difficultés de trésorerie et l’instabilité de l’environnement réglemen taire et fiscal ont profondément affaibli les métiers du bâtiment. Plus généralement, la dégradation de la conjoncture dans le commerce et l’artisanat se traduit aussi par une hausse record des défaillances : plus de 63 000 entreprises ont déposé le bilan en 2013. L’impact tant redouté de la crise sur l’emploi a aussi commencé à provoquer de sérieux dégâts. Toutes les études ont révélé une diminution des effectifs dans les petites structures… Et, comme toujours, dans cette tempête économique et sociale, les dirigeants de TPE luttent avec courage et détermination pour sauver leurs entreprises et préserver les emplois !

OPE : Quelles sont les tendances sectorielles à retenir ?

Christiane COMPANY : Jevous l’ai dit : l’amélioration sensible, mais encore insuffisante, de l’artisanat du bâtiment (+ 1,6 %) est la première tendance à retenir car elle est un indicateur précieux de la santé économique des petites entreprises en général. Dans le détail, en 2013, on observe que l’activité se redresse dans la plupart des professions du secteur. Le terrassement et

les travaux publics caracolent en tête, avec un taux de crois sance de 6,2 %. Tandis que la maçonnerie (+ 1,3 %), l’électricité (+ 2,5 %), la plomberie (+ 3,1 %) ou la menuiserie (+ 3,5 %) retrouvent des niveaux d’activité beaucoup plus rassurants que l’année précédente. Ce sont les travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements qui dynamise l’activité. L’autre tendance forte à retenir, c’est, une fois de plus, l’extra ordinaire résistance du commerce de détail alimentaire. Avec une activité en progression de 1,4 % (contre + 0,6 % en 2012), ce secteur déjoue tous les pronostics ! La crise semble avoir modifié durablement les comportements d’achat en ramenant les consommateurs vers les commerces alimentaires de proximité. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 3,8 % (contre + 1 % l’année précédente), la boucherie artisanale enregistre la plus forte hausse d’activité du commerce de détail alimentaire. La charcu terie (+ 2,2, contre  0,3 %), la pâtisserie (+ 1,8 %, contre + 1,1 %) et la poissonnerie (+ 1,6, contre  1,1 %) ne sont pas en reste !

OPE : Quelles sont les autres professions qui tirent leur épingle du jeu?

Christiane COMPANY :En dehors des professions déjà citées, on peut retenir la bonne performance des carrossiers (+ 5,7 %, contre + 1,5 % en 2012) qui subissent pourtant le monopole légal des constructeurs automobile sur les pièces de rechange. En attendant la libéralisation de ce marché, la profession a obtenu, fin 2013, que le libre choix du réparateur s'impose aux assureurs dans le cadre de la loi Hamon. Je tiens aussi à souligner la prouesse des librairies indépendantes qui réalisent la plus forte progression d’activité en 2013, toutes professions confondues : + 8 %. L’essoufflement des sites de vente en ligne, dont les modèles économiques ont été dénoncés par les médias et les syndicats, ainsi que la disparition de deux grandes enseignes spécialisées dans les biens culturels expliquent en partie ce regain d’activité.

Méthodologie Partenariat Les indices d’activité sont calculés chaque trimestre, à partir des chiffres La FCGA et le Groupe Banque Populaire s’associent pour publier chaque trimestre d’affaires d’un échantillon de 15 000 petites entreprises de l’artisanat, l’évolution des chiffres d’affaires des principaux métiers de l’artisanat, du du commerce et des services. commerce et des services. Les chiffres publiés proviennent de l’exploitation, Pour toute demande d'information sur les indicateurs, contactez la FCGA : par la FCGA, de données communiquées volontairement par les adhérents 01.42.67.80.62  Email : [e-mail] des CGA répartis sur l’ensemble du territoire.

Coéditeurs :FCGA  2, rue Meissonier 75017 PARIS www.fcga.fr / BPCE 50, avenue Pierre Mendès France  75201 PARIS Cedex 13  RCS Paris N° 493 455 042 www.banquepopulaire.frDirectrice de la publication : ChristianeCOMPANYDirecteur de rédaction : MichelROUXRédaction en chef : Nasser NEGROUCHEMaquette : VEdesignImpression :Imprimeries VincentCrédit photos :NEGROUCHE Nasser34 899 exemplaires Tirage  Périodicitétrimestrielle: acteurs économiques, organisations professionnelles et consulaires, collectivités territoriales, presse professionnelle, Cible 4 économique et financière, nationale et régionaleN° ISSN : 1632.1014