Cultures au faubourg
401 pages
Français

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Description

"Cultures au Faubourg" a rassemblé à Paris, dans les grands établissements publics de la capitale, cent vingt opérateurs de haut niveau oeuvrant dans leurs pays respectifs à la mise en oeuvre des politiques culturelles. Des tables rondes et des débats, des ateliers par disciplines ont permis la déclinaison des savoir-faire provenant des quatre coins du monde. Voici à l'état brut histoires de vie et expériences professionnelle de cette Babel des cultures.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2006
Nombre de lectures 342
EAN13 9782296947108
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

CULTURES
AU FAUBOURG


Les politiques culturelles internationales
et leur mise en œuvre .
Entre arts du spectacle, arts visuels et audiovisuels,
mémoire et patrimoines, des espaces à inventer .
Du même auteur

• Carta a un desconocido .
Boletín Cultural y Bibliográfico n° 46.
Editions Biblioteca Luis Angel Arango, Bogota, 1998.
• Cultures d’Europe, champ – contrechamp .
Actes du réseau ENCATC
Editions Formation internationale culture, Paris 1999.
• Méditerranée, entre Terres et Mer, des programmes de coopération culturelle .
Culturlink Série n°2, Zagreb 1999.
• Ne me donne pas de poisson, apprends-moi à pêcher .
Zéro de conduite n° 40. Editions UFFEJ, Paris 2000.
• Fragments d’un discours théâtral . Entre singulier et pluriel . De l’individualité créative à l’œuvre collective .
Editions de L’Harmattan, Paris 2002.
CULTURES
AU FAUBOURG


Les politiques culturelles internationales
et leur mise en œuvre .
Entre arts du spectacle, arts visuels et audiovisuels,
mémoire et patrimoines, des espaces à inventer .


sous la direction de Brigitte Rémer

préface de Jack Ralite


L’Harmattan
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
FRANCE

L’Harmattan Hongrie
Könyvesbolt
Kossuth L. u. 14-16
1053 Budapest

Espace L’Harmattan Kinshasa
Fac..des Sc. Sociales, Pol. Et
Adm. ; BP243, KIN XI
Université de Kinshasa – RDC

L’Harmattan Italia
Via Degli Artisti, 15
10124 Torino
ITALIE

L’Harmattan Burkina Faso
1200 logements villa 96
12B2260
Ouagadougou 12
www.librairieharmattan.om
diffusion.harmattan@wanado.fr
harmattan1@wanadoo.fr

© L’Harmattan, 2005
ISBN : 2-7475-9643-5
EAN : 9782747596435

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
A la mémoire de
Giovanni Barandica Lopez
sauvagement assassiné à Cali,
sa ville natale et préférée,
le 20 décembre 2000

Ces Rencontres lui sont dédiées .
« Il faut beaucoup de fierté
pour se savoir maître en affaires culturelles
et la France en est raisonnablement fière .
Il faut mettre plein de travail, plein de volonté,
plein d’argent pour la culture et la France
en a toujours mis avec conviction .
Il faut surtout une grande dose de courage
pour oser montrer à un groupe de professionnels étrangers,
pendant dix mois, la structure culturelle de son pays . »

Giovanni Barandica Lopez , Colombie
Formation Internationale Culture 1996 / 1997
L’apprentissage du propre
et
l’épreuve de l’étranger


Préface de Jack Ralite
Sénateur, animateur des Etats généraux de la culture


>C ultures au faubourg s’est déroulé du 3 au 7 décembre 2001 avec la préoccupation des coopérations culturelles entre le local et l’international, des espaces à inventer.

Brigitte Rémer qui en avait la responsabilité a pensé précieux d’en laisser une trace en publiant un compte-rendu qui pour n’être pas exhaustif n’en dit pas moins beaucoup sur ce carrefour vécu et habité par cent vingt professionnels de la culture venus du monde entier pour échanger leurs idées, leurs pratiques, l’élucidation de leurs obstacles et la mise en commun de leurs espérances. Ce fut presque une Babel des cultures dont chacune tint à montrer l’hospitalité qu’elle avait pour l’autre.

N’y aurait-il eu que cela, ce rendez-vous était indispensable.

Les espaces que nous connaissons sont encore trop peu appréhendés du point de vue de l’ensemble. Chacun, et on le comprend bien, considère d’abord son « local », mais cette fois-ci local et international se sont épaulés, un peu comme disait Torga : « le local c’est l’universel sans les murs ». En effet, c’est avec passion, avec fierté, mais aussi avec modestie que chacune, chacun des participants parla de son vécu « ordinaire » dont, tout l’a prouvé pendant les débats, on ne peut pas se passer.

Bien sûr, tous étaient francophones, mais tous avaient une identité, qui a été traitée à la manière d’Hölderlin quand il parlait des traductions et qu’il soulignait qu’elles mêlaient « l’apprentissage du propre » et « l’épreuve de l’étranger ». C’est une métaphore heureuse de l’idée qu’il faut en finir avec les différences indifférentes aux autres différences. Un résistant français, Marc Bloch, militait pour la même démarche : « quel pauvre cœur que celui qui ne serait pas autorisé à avoir plus d’une tendresse ». C’est cette idée, sous plusieurs formes avancée, qui domina la rencontre et lui donna son éclat. Dans cette publication vous trouverez une mêlée des cultures qui par-delà leurs tensions vibrantes, cherchent une harmonie, c’est-à-dire un vrai pluralisme, pas celui du statu quo, mais celui du mouvement, ce que d’aucuns appellent la « diversité culturelle ».

Ceci dit, c’était beaucoup plus riche que la « diversité culturelle », expression qui renvoie trop à la diversité commerciale, prônée par les grandes affaires des industries culturelles financiarisées et qu’un homme d’affaires français, égaré, porta au pinacle en se targuant d’enfoncer la notion d’« exception culturelle » dont le cœur est que le monde marchand ne peut pas être le régulateur impitoyable et sans rivages de ce qui touche à l’essentiel de la vie des hommes : la culture, les cultures, l’art, les arts. Il y a déjà longtemps qu’Octavio Paz nous avait averti : « le marché est efficace, soit, mais il n’a ni conscience, ni miséricorde ». Or nous sommes, nous voulons être des sociétés de conscience.

C’est sur ce fond d’idées, de concepts, de pratiques qu’a travaillé Cultures au faubourg .

La France, qui sans arrogance s’attachait à ces idées, vient, au moment où Brigitte Rémer édite le condensé des débats de ce séminaire international, d’en faire l’expérience. On sait que la première des télévisions publiques françaises a été privatisée en 1986 avec ce slogan trompeur du « mieux-disant culturel ». Presque vingt ans après, le patron de TF1 ne vient il pas d’oser déclarer : « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible » ? La rencontre internationale qui s’est déroulé en neuf équipements culturels parisiens {1} elle aussi s’est occupée de cerveaux mais en leur favorisant la possibilité d’échanger leurs intelligences, leurs pensées. Et s’il y a eu des tâtonnements, c’est parce qu’il est difficile de devenir des « brasseurs de l’Histoire ».
Qu’ils en soient remerciés.
J. R.
Les Rencontres
Cultures au Faubourg,
dix ans de la Formation Internationale Culture
3 au 7 décembre 2001


>L a formation des responsables et opérateurs culturels suppose une volonté politique et une certaine conception de la politique culturelle ; c’est ainsi que la France, proposant son expérience, s’inscrit, avec la Formation Internationale Culture , premier dispositif du genre créé en 1991, dans le cadre de la coopération culturelle internationale. Devenue, au fil des dix ans, pôle ressource et lieu d’expertise pour les professionnels étrangers, elle joue de son effet démultiplicateur.

Son programme en Conception, décision et gestion culturelles , cœur du dispositif, a de nombreux atouts : il contribue au rayonnement de la langue française et de la francophonie et tisse des liens avec les professionnels de la culture et de l’art en France, et sur tous les continents ; il met en relation les cultures et oblige au décloisonnement des attitudes, repose sur l’interaction, la synergie, l’altérité ; il élargit le champ de la réflexion par son interdisciplinarité et active le choc des concepts ; il réfléchit aux limites de l’intervention publique et entre dans le cadre de la formation de formateurs, les participants ayant à charge de transmettre à leur retour, leur expérience ; il se réalise dans une capitale cos

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