Les oubliés du XIXe siècle (Tome 2)
106 pages
Français

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Les oubliés du XIXe siècle (Tome 2) , livre ebook

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Description

Ils sont tous, dans leur pays la France, hommes et femmes d'une sorte de "deuxième cercle". Ils se sont taillés une place plus ou moins éblouissante dans ce bouillonnant XIXe siècle. C'est ce tourbillon effréné d'une époque parfois oubliée que souhaitent réveiller ces deux tomes consacrés souvent à des méconnus ressuscités. Pour le présent volume : Louis Figuier, Louise Jaÿ, Adélaïde Lenormand, Jules Marmottan, Valérie Masuyer, Henri de Rochefort, Paulin Talabot, François Willème et Eugène Woillez.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2014
Nombre de lectures 7
EAN13 9782336698144
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Du même auteur :
Les Animaux, techniciens de l’impossible (Nathan, 1969)
L’Homme qui croit au soleil (Cerf, 1979)
Thomé de Gamond (L’Harmattan, 2001)
La Tribu Rachel (L’Harmattan, 2004)
Nous, les hommes du tunnel (Europe Nord Médias, 2005)
Norbert Segard (Europe Nord Médias, 2006)
Marius Michel Pacha, le bâtisseur (L’Harmattan, 2006)
Eugène Woillez, le véritable inventeur du poumon d’acier (L’Harmattan, 2008)
Clément Privé, journaliste et poète (L’Harmattan, 2009)
Copyright

© L’HARMATTAN, 2014
5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-69814-4
Table des chapitres du tome 2 Couverture 4e de couverture Titre Du même auteur Copyright Table des chapitres du tome 2 Une étincelante galerie d’ombres... CHAPITRE 11 - Louis Guillaume FIGUIER CHAPITRE 12 - Louise JAŸ CHAPITRE 13 - Adélaïde LENORMAND CHAPITRE 14 - Jules MARMOTTAN CHAPITRE 15 - Valérie MASUYER CHAPITRE 16 - Henri de ROCHEFORT CHAPITRE 17 - Paulin TALABOT CHAPITRE 18 - François WILLEME CHAPITRE 19 - Eugène WOILLEZ Remerciements Bibliographie Adresse
Une étincelante galerie d’ombres...
Industriels, inventeurs, artistes, chercheurs... : sans doute sont-ils plus nombreux encore, ces « explorateurs d’idée », à être restés en panne sur les chemins de la mémoire. Mais cette plongée vers les méconnus du XIX e siècle que nous avons entamée, dans un premier tome, avec un voyage parmi les voyageurs qui ont ouvert une bonne part d’un nouveau monde ne pouvait pas les négliger.

Ces hommes, ces femmes ont exercé, comme nous le disions, leurs talents et parfois leur génie dans des domaines bien différents. Eux aussi, ils ont approché les « Grands », les têtes d’affiche, en restant dans le second cercle de l’Histoire, « là où se susurrent en secret les conseils et les bonnes idées, là aussi où se trament tous les complots et les calomnies... »

Pour en sortir quelques-uns de l’oubli, nous avons dû faire des choix non seulement entre les hommes et les femmes concernés mais aussi entre les domaines où ils ont poussé leurs activités. Ici aussi nous avons été contraints d’en délaisser quelques-uns pour préserver la diversité des univers qui méritaient d’être évoqués. L’abbé Moigno, un autre grand vulgarisateur, à côté de Louis Figuier, que nous avons retenu ; Jouffroy d’Abbans qui a apporté la vapeur sur les bateaux ; tel ou tel autre saint-simonien – ils sont nombreux –, qui a contribué à développer tel secteur industriel ou technique ; tel artiste qui s’est inscrit dans les grands mouvements de renouveau qui ont été la marque de ce temps...

Vous trouverez, à la page suivante (et par ordre alphabétique pour n’en vexer aucun), celles et ceux dont vous pourrez approcher et pour beaucoup découvrir dans leur spécialité et souvent leur originalité.

Et, bien sûr, s’il vous reste un regret de laisser de côté quelques-uns de ces personnages enivrés, eux, par les découvertes de nouveaux mondes, comme il en était beaucoup au XI e, n’oubliez pas que dix « Explorateurs de la planète » sont à votre discrétion dans notre premier tome :

Albert Kahn, banquier, créateur des Archives de la planète ; Eugène Lefébure, égyptologue ; Gaspard Malo, créateur dans les dunes du Nord d’une ville à son nom ; Mayréna, aventurier en Annam, roi autoproclamé des Sédangs ; Henri Mouhot, explorateur qui révèle les temples d’Angkor ; Michel Pacha, créateur de 200 phares autour de la Méditerranée et de la ville des Tamaris ; Rachel, tragédienne, qui montera des tournées en Russie et aux États-Unis ; Savorgnan de Brazza, qui ouvre le Congo à la France ; Aimé Thomé de Gamond, pionnier du tunnel sous la Manche ; Suzanne Voilquin, saint-simonienne passionnée de féminisme...

LOUIS FIGUIER
EN QUELQUES DATES

1819 : Guillaume Louis Figuier naît à Montpellier le 15 février.
1827 : Louise Juliette Bouscaren, future M me Figuier, naît à Montpellier.
1846 : Louis Figuier professeur à l’école de médecine de Montpellier.
1847 : Publications des premiers mémoires (jusqu’en 1854) dans les Annales de la science et le Journal de pharmacie .
1848 : Mariage de Louis Figuier et de Juliette Bouscaren.
1850 : Naissance de Georges Figuier (fils de Louis). Docteur ès sciences physiques (faculté de Toulouse).
1851 : Publication d’ Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques .
1853 : Échec à l’agrégation de médecine à Paris. Reçu agrégé à l’École supérieure de pharmacie.
1854 : Publication d’ Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques (jusqu’en 1857 – 4 tomes). Échec dans la querelle anti-Claude Bernard.
1856 : Première publication (qui sera annuelle) d’ Année scientifique et industrielle .
1861 : Premier des 10 volumes des Tableaux de la nature .
1866 : Vies des savants illustres (jusqu’en 1869 – 5 tomes).
1867 : Mort de son fils Georges (17 ans). Les Merveilles de la science (jusque 1870 – 4 tomes).
1871 : Parution du Lendemain de la mort (complété en 1892 par les Bonheurs d’outre-tombe ).
1873 : Les Merveilles de l’industrie (jusque 1877 – 4 tomes).
1877 : Première pièce de Figuier : Les Six Parties du monde.
1882 : Plusieurs ouvrages spécialisés.
1883 : Les Nouvelles Conquêtes de la science (4 tomes).
1889 : Supplément aux merveilles de la science (2 tomes). Parution du recueil La Science au théâtre.
1894 : Louis Figuier meurt à Paris.
CHAPITRE 11
Tout ce que le XIX e siècle a inventé,
Louis Guillaume FIGUIER
l’a révélé au monde
A t-il rêvé d’une blouse blanche et d’une officine de pharmacie où des milliers de bocaux et de fioles garniraient ses étagères ? Tout, dans l’environnement du jeune Louis, s’inscrivait dans ce type de décor : son père Jean, tout comme son oncle Pierre, ou encore son neveu Jean-Pierre Albin, tous il les connaissait ou les avait connus fiers d’être de brillants apothicaires, révérés dans leur ville – la renommée Montpellier. Et quand la famille recevait chez elle amis et connaissances, la médecine, les médications, les menaces de maladies ou d’épidémie étaient toujours au menu des conversations...

A l’évidence, Louis Figuier a du penser qu’il n’échappe rait pas à son destin, et il ne s’est sans doute pas étonné de se retrouver bien vite sur les bancs de la faculté de médecine où d’ailleurs allait officier brillamment son propre neveu, professeur de chimie à l’école de pharmacie.
Une hésitation entre pharmacie et médecine puis une querelle de chercheurs...
Et, de fait, tout, dans un premier temps, commence bien. Les études menées à Montpellier lui permettent de recevoir, dès 1841, son premier grade de docteur en médecine : il n’a pas encore 22 ans.
Il souhaite continuer ses études de chimie, tant pour la médecine que pour la pharmacie, mais cette fois, il part pour Paris où il va retrouver un autre Montpelliérain, sans doute connu de la famille, le Pr Antoine Balard, qui s’est vu attribuer en 1840 un poste de professeur adjoint au laboratoire de la Sorbonne (avant d’être nommé à l’Académie des sciences en 1844, puis titulaire d’une des deux chaires de chimie en 1847).
Figuier tente d’aller plus avant dans la carrière médicale : il voudrait obtenir son agrégation. Mais, en 1844, le concours qu’il présente n’est pas satisfaisant : il échoue. Il devient néanmoins chargé de cours à l’école de pharmacie de Montpellier. Il poursuit un temps ses études et obtient le titre de docteur en sciences physiques à la faculté de Toulouse, puis tente de présenter à nouveau le concours de l’agrégation en 1853, hélas pour lui, avec le même résultat un peu frustrant. Par contre, il décroche l’agrégation de l’École supérieure de pharmacie, où il devient professeur.

C’est à cette période particulière de sa vie que Louis Figuier commence à prendre goût à l’écriture. Ses premiers mémoires, d’ordre médical, sont publiés dans les Annales de la science et dans le Journal de la pharmacie . Ce ne sont certes pas des feuilles à grand tirage, mais sans doute procurent-elles &#

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