Tanna, Kwerya, Itonga
290 pages
Français
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Description

Tanna, située au sud de l'archipel du Vanuatu, témoigne des apports successifs mélanésiens et polynésiens. Sa singularité demeure encore vivace en ce début de XXIe siècle, ses habitants continuant de perpétuer fièrement leurs coutumes au travers de fêtes traditionnelles exceptionnelles dans les chants, les costumes et les danses. Récits des îliens, histoire, géopolitique et témoignage de l'auteur alimentent cet essai sur cette terre du bout du monde.

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Date de parution 01 octobre 2012
Nombre de lectures 9
EAN13 9782296506978
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

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Extrait

L’Océanie, véritable continent fragmenté en mil-liers d’îles dans l’immensité du Paciïque, comme les étoiles sur la voûte céleste, fait encore rêver les Occidentaux par sa diversité toujours renouvelée. Chaque île semble unique dans son identité culturelle, même si elle présente quelques analo-gies avec ses voisines : les voyages et les échanges existaient entre les insulaires, bien longtemps avant l’arrivée des Européens. Tanna, située au sud de l’archipel du Vanuatu, témoigne des apports successifs mélanésiens et polynésiens. Sa singularité demeure encore e vivace en ce début dexxises habitants siècle, continuant de perpétuer ïèrement leurs coutumes au travers de fêtes traditionnelles exceptionnelles dans les chants, les costumes et les danses. Récits des îliens, histoire, géopolitique et témoignage de l’auteur alimentent cet essai sur cette terre du bout du monde.
Gérard Plomméea vécu quatre années consécutives sur l’île de Tanna, avant l’indépendance du Vanuatu en 1980. Ensuite, il y a séjourné longuement, entre 2003 et 2008 dans le cadre de voyages réguliers de plusieurs mois pour l’Association « Écoles Sarthe Tanna » – aide matérielle aux écoles francophones. De ses études supérieures à l’université du Maine aux recherches qu’il a menées pour sa thèse, Gérard Plommée a également publié plusieurs articles, tra-vaux et livres liés à l’histoire et au patrimoine de l’Anjou et du Maine.
Illustrations de couverture : photos de l’auteur
30ISBN: 978-2-296-99370-9
Gérard PLOMMÉE
TA NNA , K W ÉRYA , ITONG A Hi stoires océanienn es au Vanu atu
Tanna Kwérya Itonga
CollectionLà-bas dirigée par Jérôme MARTIN
Déjà parus :
Pierre-Georges DESPIERRES,L’homme qui voulait voir le monde, 2012. Michel BOURGIN,Chroniques touarègues, 2011. Marcel LAUGEL,Nomades, fils des nuages, 2010. Suzanne LALLEMAND,Routards en Asie, 2010. Omer LUFTI,D'Istanbul à Capetown. Pérégrinations d'un Turc en Afrique du Sud (1862-1866), 2010. Jean-Marc HUGUET,Voyager l'Arctique (Préface de Jean Malaurie), 2010. Maria LANCEROTTO,Voyageurs français en A.E.F. (1919-1939),2009. e Jaël GRAVE,L’imaginaire du désert au XX siècle, 2009.Annie BLONDEL-LOISEL,La compagnie maritimeAllan de e l’Écosse au Canada au XIX siècle, 2009. Marcel G. LAUGEL,Sur le vif, 2008. Bruno LECOQUIERRE,Parcourir la terre, 2007. Eric DESCHAMPS,La cuisine des révoltés du Bounty, 2007. J. A. MEIJNVANSPANBROEK,Le voyage d’un gentilhomme d’ambassade d’Utrech à Constantinople. Texte présenté et annoté par C. VIGNE, 2007. Louis GIGOUT,Syracuse, 2007.Aline DUREL,L’imaginaire des épices,2006. Henri BOURDEREAU,Des hommes, des ports, des femmes, 2006. Gérard PERRIER,Le pays des mille eaux, 2006. Fabien LACOUDRE,Une saison en Bolivie, 2006. Arnaud NOUÏ,Beijing Baby,2005.
Gérard PLOMMÉE
Tanna Kwérya Itonga
Histoires océaniennes au Vanuatu
,OOXVWUDWLRQ GH SUHPLqUH GH FRXYHUWXUH  GDQVH GX JURXSH WRND  ,OOXVWUDWLRQ GH TXDWULqPH GH FRXYHUWXUH  GDQVH GX JURXSH QDR  © L'Harmattan, 2012 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-993EAN : 9782296993
Remerciements Ces histoires océaniennes je les offre à tous ceux que j’évoque dans ce livre, tant mes proches Annie et Nicolas, mes amis Pierre, Alain et sa femme Mary, originaire de Futuna, que les gens de Tanna, principalement tous mes informateurs, ceux qui vivaient quotidiennement la Coutume. Mais je pense aussi à tous les anonymes : ces derniers, eux, savaient bien qui était le « diable blanc » sillonnant en tous sens leur chère île. Surtout, je suis reconnaissant à Yahmwanga (Jack Sam), mon cadet, de Tanna, m’ayant adopté à la mode des îles comme autrefois : sans doute ne savait-il pas qu’il allait changer le reste de ma vie. Ensuite, merci à Karawi (Louis Nessiwarën) devenu un ami, lorsque je n’étais plus son directeur. Malheureusement, nombreux sont les amis disparus depuis mon arrivée sur Tanna en 1975, mais dans ma tête ils sont toujours là, bien vivants et m’ont aidé à écrire ces lignes. Depuis 1975, les faits que je raconte constituent une part importante de ma vie, de mes souvenirs, mais parfois, on garde longtemps en soi tout en pensées . La vie de chaque être humain raconte un certain parcours. Comme on m’a souvent dit que le mien est atypique, quelques personnes curieuses et attentives en ont eu des bribes et m’ont encouragé à en raconter plus. Mais aurais-je rapporté la même chose avant ? Il faut de la maturité pour oser faire le récit de certaines choses. Par exemple, mes intuitions d’historien auraient-elles été formulées dès mon retour en Métropole trente années plus tôt ? Cependant, au tournant du deuxième millénaire, le pays s’est beaucoup transformé, surtout au niveau de la génération des jeunes n’ayant pas connu l’époque de l’Indépendance, principalement dans les villes de Port-Vila et Luganville : ils désirent comme partout vivre dans la modernité. Alors, ces traces polynésiennes que j’ai approchées, il ne faut pas qu’elles soient perdues. Mon récit se veut témoignage, transmission d’informations, sans aucune prétention d’ailleurs : j’espère qu’il puisse être le point de départ d’investigations plus poussées par des spécialistes ou de futurs citoyens du Vanuatu se penchant sur leur passé. Je n’omets pas mes amis sarthois de l’Association « Ecoles Sarthe Vanuatu », particulièrement Bertrand son trésorier, Nicole sa
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secrétaire et son mari qui ont beaucoup participé au conditionnement des envois, ainsi que les donateurs privés et les organismes publics (Conseil général de la Sarthe, Municipalité du Mans, Ecoles sarthoises). Au fil du récit, le lecteur comprendra le titre étrange que je lui ai donné. De même, les mots en langue de Tanna et en bichelamar deviendront intelligibles à mesure de leur rencontre ; lors de nos lectures, nous trouvons des mots inconnus, mais la phrase, le contexte permettent de déchiffrer leur sens. Tanna possède une aura bien particulière avec le nom qui la désigne : même les gens de l’île ne revendiquent plus son ancien nom, totalement oublié ; mystérieux.... Kwérya symbolise toute la vie coutumière de Tanna : nom d’un petit oiseau rapace, mais également plumet dans les chevelures nobles, lors des fêtes. Itonga désigne le monde étranger à Tanna, arrivé sans doute la première fois des îles Tonga, bien longtemps avant les Européens.
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Sommaire 1) Vingt ans plus tard, retrouvailles des îles, des amis de Tanna et du Vanuatu, en 2003 2) Les quinze premiers mois de vie sur Tanna, 1975-1976. 3) Informations par James Cook, par Jean Guiart et par les habitants de Tanna eux-mêmes. 4) Le quotidien des îliens de Tanna : légendes, croyances et vie coutumière. 5) Tanna et son histoire. 6) Tanna avant l’Indépendance du Vanuatu. 7) Tanna et le Vanuatu trente ans après l’Indépendance.
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