Développement durable, entreprises et territoires
285 pages
Français

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Développement durable, entreprises et territoires , livre ebook

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Description

Sous la pression conjuguée des investisseurs, des consommateurs, et parfois des collectivités ou gouvernements, l'entreprise doit répondre de sa responsabilité environnementale et sociale. S'ensuit toute une série de questionnements sur la mesure de la performance de l'entreprise, les moyens de sensibilisation et d'incitation des entreprises, les compromis entre des acteurs aux logiques d'action différentes, la place à donner à la population et aux associations dans la construction des différents outils...

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Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2009
Nombre de lectures 241
EAN13 9782336262802
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2008 5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296073463
EAN : 9782296073463
Développement durable, entreprises et territoires

Yvette Lazzeri
Sommaire
Page de Copyright Page de titre PRÉFACE INTRODUCTION GÉNÉRALE PARTIE I - DÉVELOPPEMENT DURABLE ET RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES :
PENSER DÉVELOPPEMENT DURABLE : UN PRÉALABLE À L’ACTION RESPONSABLE DES ENTREPRISES ? LE PERIMÈTRE DU REPORTING ENVIRONNEMENTAL DES SOCIÉTÉS COTÉES : PROPOSITION D’UNE GRILLE D’ANALYSE DE L’ÉVALUATION DE LA DURABILITÉ EN AGRICULTURE AU REPORTING DE LA PERFORMANCE GLOBALE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES À PARTIR DE LA MÉTHODE IDEA ÉVALUATION DE LA DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE LE MODÈLE AFAQ 1000NR
PARTIE II - LA DURABILITÉ TERRITORIALE : LE NÉCESSAIRE RENOUVELLEMENT DES OUTILS D’ÉVALUATION
LA NOTATION EXTRA-FINANCIÈRE : UNE VOIE POUR L’ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES AU REGARD DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ? DÉVELOPPEMENT DURABLE ET SYSTÈME D’INDICATEURS : DES CONCEPTS À L’OPÉRATIONNALITÉ TERRITORIALE UN INDICE POUR MESURER LA QUALITÉ DE VIE ET LE BIEN-ÊTRE DES POPULATIONS A LA RECHERCHE D’INDICATEURS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE POUR LA VILLE DE MARSEILLE
PARTIE III - REGARDS CROISÉS ENTREPRISES ET TERRITOIRES : VERS DES PRATIQUES ET DES OUTILS INNOVANT
POUR UN DIAGNOSTIC SOCIO-ENVIRONNEMENTAL SUR UN TERRITOIRE : L’ACTEUR EN QUATRE DIMENSIONS (A4D) LA PARTICIPATION DES PME-PMI AUX POLITIQUES TERRITORIALES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE : DES OUTILS A INVENTER ENTREPRISES, MARCHÉS PUBLICS ET DÉVELOPPEMENT DURABLE VERS UNE APPLICATION TRANSPARENTE DES CRITÈRES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE : QUEL RÔLE DES O.N.G. ET DES CITOYENS ?
PRÉFACE
Le programme de recherche du MEEDDAT “politique territoriale et développement durable” – D2RT—a développé une thématique sur les processus et les méthodes d’évaluation.
Dans ce cadre, des chercheurs de l’Université Paul Cézanne Aix-Marseille III ont réalisé un travail visant à “l’élaboration d’un référentiel d’indicateurs territoriaux de développement durable”. Sur la base de ces travaux, deux colloques ont été organisés à Aix en Provence, le premier en décembre 2005, le second en janvier 2008.
Le colloque 2008, dont est issu cet ouvrage, met l’accent sur les interactions entre les entreprises, les territoires et le développement durable. Les entreprises, qu’elles soient agricoles, industrielles ou tertiaires, jouent un rôle structurant dans l’organisation des territoires, “impactant” sur le développement durable ou contribuant à sa réussite. Les observatoires et les évaluations doivent mesurer la part qu’elles y prennent, tant dans le domaine économique que social et environnemental.
La réflexion engagée lors de ces colloques, sur la base d’expériences locales et avec la participation d’acteurs régionaux de développement territorial, est riche d’enseignements pour tous ceux, chercheurs ou praticiens, qui tentent d’évaluer le développement durable des territoires.
Car le développement durable, s’il veut dépasser le stade du discours incantatoire ou de l’opération de communication et ne pas être assimilé au latin des médecins de Molière, doit aujourd’hui, malgré ses contours encore un peu flous, passer à la phase scientifique de la mesure et de l’évaluation. Comment, en effet, savoir si les actions et les politiques territoriales mises en place vont dans le sens du développement durable, si ce n’est en se dotant de démarches évaluatives et d’indicateurs ?
La construction d’indicateurs est d’autant plus intéressante qu’elle offre l’occasion d’un dialogue fructueux entre les scientifiques et les acteurs locaux, les chercheurs jouant un rôle d’experts extérieurs auprès de ces derniers. Il importe, en effet, qu’un indicateur ne soit pas seulement validé sur le plan scientifique, mais aussi reconnu par l’ensemble des acteurs. Cette démarche partenariale est d’ailleurs un mode de gouvernance prôné pour le développement durable.
Ce rapprochement chercheurs-acteurs, à partir de la co-construction de référentiels d’évaluation, illustre, par ailleurs, la dimension d’appui aux politiques publiques des recherches finalisées financées par le MEEDDAT. Ce type de recherche permet d’apporter une aide à la décision des acteurs locaux, soit par le transfert de ses résultats vers les professionnels, soit par des échanges à l’occasion de séminaires ou de colloques, soit enfin par une coopération étroite à l’occasion de travaux spécifiques (évaluation, recherche-action, etc.).
On a longtemps considéré que la culture de l’évaluation faisait défaut en France. Avec le développement durable notamment, une évolution s’est amorcée. Ainsi lors du “Grenelle de l’Environnement”, le document récapitulatif des tables rondes a exprimé précisément et à plusieurs reprises un besoin d’indicateurs “pour lutter concrètement contre l’étalement urbain”, “à l’occasion de la création en 2008 d’un observatoire de la biodiversité”, “lors de la mise en place d’observatoires du bruit dans les grandes agglomérations”. Les acteurs sociaux et économiques ne sont pas oubliés. Est mentionné l’intérêt de “favoriser, par types d’entreprises et filières, des jeux de quelques indicateurs au regard des enjeux sociaux et environnementaux, etc.”. Enfin tout un paragraphe est consacré à l’amélioration des indicateurs de développement durable et à leur diffusion. Sont également évoquées l’élaboration d’indicateurs agrégés, la mise en place de tableaux de bord d’indicateurs de développement durable de la Nation, etc.
La récente réorganisation du MEEDDAT, et notamment la création du Commissariat Général au Développement Durable (CGDD), est également un signe de cette évolution. Il est précisé, dans le décret d’organisation du CGDD, qu’il “évalue les conséquences de l’ensemble des politiques publiques du ministère en termes de développement durable et, en particulier, leurs effets sur l’environnement”, en s’appuyant sur deux services ! Celui de l’observation et des statistiques et celui de l’économie, de l’évaluation et de l’intégration du développement durable.
Les colloques d’Aix en Provence s’inscrivent dans le cadre de cette évolution générale. Leur angle d’approche présente toutefois un caractère très novateur ! Le sujet relativement étroit “des indicateurs territoriaux de développement durable”, permet des ouvertures stimulantes vers les politiques publiques et les stratégies des acteurs privés cependant qu’est mise en lumière l’opportunité de croiser les regards, sur les territoires, entre chercheurs et acteurs.
Gérard GUILLAUMIN Chargé de mission Commissariat Général au Développement Durable MEEDDAT
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Yvette LAZZERI
Cnrs-CERlC, Faculté de Droit et de Science Politique, Université Paul Cézanne – Aix-Marseille III
L’ouvrage est issu du colloque “Entreprises, territoires et indicateurs de développement durable”, organisé par l’Université Paul Cézanne les 9 et 10 janvier 2008 à Aix en Provence 1 .
Le développement durable représente, aux yeux de la communauté internationale, un enjeu fort comme alternative au développement actuel, basé sur la seule dimension économique. Sa prise en compte progressive par le monde politique, l’évolution des législations et la pression de l’opinion publique influencent désormais l’ensemble des acteurs publics et privés (Etats, entreprises, ONG, collectivités locales,...).
Sous la pression conjuguée des investisseurs, des actionnaires, des consommateurs, des groupes d’opinion et parfois des collectivités territoriales ou gouvernements, l’entreprise doit répondre de sa responsabilité sociale, c’est-à-dire que non seulement elle doit se soucier de sa rentabilité et de sa croissance mais aussi de ses impacts environnementaux et sociaux. Ces impératifs se fondent encore à l’heure actuelle sur des critères non standardisés, et ils concernent surtout les multinationales et les grandes entreprises.
Par ailleurs, peu

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