La planète va bien, c'est nous qui allons mal !

Michel Soriano

Description

Un formidable panorama des problèmes actuels de l'homme et des solutions envisageables.

Michel Soriano replace l’homme dans un contexte universel. Du face à face sciences/religions et de leur incontestable responsabilité dans l’impasse écologique qui se profile, il extrait des règles qu’il considère comme universelles pour la conduite des actions de l’homme qui se retrouve désormais face à lui-même. Très concrètement il se penche ensuite sur les problèmes économiques, sociaux, écologiques et politiques. Il décortique et démontre les risques et les déviations inhérents aux systèmes économiques, politiques et culturels dans lesquels nous sommes enfermés et propose des solutions.

En effet, il ne se contente pas de se désoler ou de se lamenter sur les pesticides, les cancers, le réchauffement climatique, les dérives de la mondialisation... Fort de son expérience d’industriel de terrain qui l’a conduit à se confronter à ces questions voire à mettre en œuvre des solutions, il s’attache au concret et propose ce qui lui semble possible pour dit-il : « sauver l’homme et sa planète ! ».

Un travail unique par la globalité de l’approche philosophique, scientifique, économique et politique, tout autant que par l’engagement concret et la vision du chef d’entreprise.

Sujets

• Environnement

Informations

• Publié par: Éditions EMS
• Nombre de lectures: 43
• EAN13: 9782847691801
• Langue: Français

Extrait

La planète va bien, c'est nous qui allons mal !

Michel SORIANO
Le Code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992 interdit expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée dans les établissements d’enseignement supérieur, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée.
© Éditions EMS, 2007
Nous rappelons donc qu’il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement sur quelque support que ce soit le présent ouvrage sans autorisation de l’auteur, de son éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) 3, rue Hautefeuille, 75006 Paris (Code de la propriété intellectuelle, articles L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2).
ISSN : 1777 – 439X
9782847690781
Sommaire
Page de titre Page de Copyright INTRODUCTION - SE CALMER D’ABORD ! CHAPITRE I - L’ARROGANCE ET LA RESPONSABILITÉ HUMAINE CHAPITRE II - LA SENSIBILITÉ À LA NATURE : VITALE POUR NOTRE SURVIE CHAPITRE III - LES RELIGIONS ONT FORMATÉ NOS COMPORTEMENTS CHAPITRE IV - LA VIE : MERVEILLEUSE, MAIS SI FRAGILE ! CHAPITRE V - L’HOMME, PRODUIT FINI OU EN DEVENIR ? CHAPITRE VI - QUEL SENS DONNER À LA VIE ? CHAPITRE VII - CE QUE NOUS ENSEIGNENT RELIGIONS ET SCIENCES CHAPITRE VIII - LES PROBLÈMES DE LA PLANÈTE : CO 2 , NUCLÉAIRE, FORÊTS, ÉNERGIE… CHAPITRE IX - L’HOMME, FACE À LUI-MÊME : Génétique, Chimie, Nanoparticules CHAPITRE X - ÉCONOMIE DE MARCHÉ ET DÉVELOPPEMENT DURABLE CHAPITRE XI - LE LIBÉRALISME, L’OMC : MORT DE L’ÉCONOMIE DE PROXIMITÉ ! CHAPITRE XII - INDE, CHINE, RUSSIE : AUTRES MODÈLES OU AUTRES PROBLÈMES ? CHAPITRE XIII - LE CONTEXTE SOCIAL, ÉCONOMIQUE, ET POLITIQUE CHAPITRE XIV - ET MAINTENANT ? ANNEXE 1 GLOSSAIRE BIBLIOGRAPHIE Dans la même collection Du même auteur
INTRODUCTION
SE CALMER D’ABORD !

Inutile de se désoler ou de s’insurger !
Le but de cet ouvrage n’est pas de se lamenter une fois de plus sur la dégradation de notre environnement, de chercher des responsables et de pousser de hauts cris en disant : « Ya qu’à… il faut qu’on… ! » ou plus fréquemment : « Ils n’ont qu’à… il faut qu’ils… »
En effet, il est toujours facile de nous mettre en retrait devant les difficultés et les drames qui se multiplient en recherchant des coupables ailleurs pour soulager ainsi notre conscience. L’incertitude du devenir de l’humanité et de la vie sur terre que nous commençons à entrevoir ne nous laisse pourtant pas indifférents, mais nous avons de la peine à envisager notre responsabilité personnelle et les conséquences que nous devrions en tirer.
Il ne fait pas de doute cependant que ces problèmes résultent de l’inconséquence bien réelle des actions humaines sur notre environnement.
Il est d’ailleurs assez pathétique que nous utilisions couramment, comme je le fais d’ailleurs moi-même dans cet ouvrage, les expressions « pour sauver la planète » ou « c’est bon pour la planète » , comme une façon de nous défausser et de nous redonner bonne conscience, alors que c’est nous qui sommes responsables des désastres qui s’annoncent et qu’il s’agit de sauver.
C’est bien nous qui sommes malades, pas la planète ! Elle ne fait que supporter ou subir les conséquences de nos actes et, de son côté, elle poursuivra sa route quoi qu’il advienne et quelles que soient nos turpitudes et nos problèmes. C’est donc bien l’homme et la vie sur terre qu’il s’agit de sauver, pas la planète !

Il faut d’abord comprendre
Fort d’une expérience de terrain de plus de 30 ans à la direction d’entreprises industrielles dans des secteurs variés, j’ai été confronté de façon quelquefois aiguë aux problèmes d’environnement, de pollutions, d’économies d’énergie, de gaz à effet de serre, de sécurité alimentaire… Ces expériences m’ont conduit à chercher, à analyser et quelquefois à résoudre localement ces questions, mais aussi à comprendre quels étaient les facteurs culturels qui nous rendaient aussi cupides, arrogants et irresponsables, au point d’être capables de détruire nous-mêmes notre environnement et de remettre en cause notre propre vie, mais aussi celle de nos descendants.
Il m’est bien vite apparu que l’arrogance humaine trouvait essentiellement sa source dans nos acquis collectifs et notre culture ancestrale. Je me suis alors attaché à faire le lien entre les grandes religions qui ont façonné nos différentes civilisations et les comportements qu’elles sous-tendent. Incontestablement, ce n’est pas un hasard si ce sont les peuples occidentaux, dont les religions se basent sur la Bible, - mais aussi le Japon, et nous verrons pourquoi - qui sont à l’origine du développement industriel et des agressions de toute nature sur la planète et l’environnement. Avoir conscience de ce lien, c’est déjà entrevoir des solutions. Nous traiterons de ces questions dans la première partie de cet ouvrage.
Puisque le sujet qui nous préoccupe s’attache aux atteintes portées à notre environnement et aux créatures vivantes, nous approfondirons ensuite le processus d’apparition de la vie et de la complexité croissante de l’évolution des êtres pour en arriver à l’homme. C’est ensuite dans les profondeurs de la matière que nous comprendrons la fragilité du vivant, la gravité et quelquefois l’irréversibilité des attaques dont il est l’objet. Là aussi, nous verrons dans une deuxième partie que cette compréhension n’est pas inutile dans l’approche de solutions.
J’ai voulu ensuite proposer une synthèse en replaçant l’homme dans le contexte universel qui est le sien, autant par la vision religieuse, notamment orientale, que par l’approche scientifique. Cela m’a permis d’en extraire des principes fondamentaux, communs aux religions et aux sciences, qui pourraient bien être déterminants pour la destinée des hommes. Mais cet inventaire et ces constats ne suffisent pas, il faut en tirer les conséquences qui induisent des solutions. Il s’agit alors d’imaginer comment nous allons pouvoir sortir de nos problèmes et envisager un avenir capable de donner enfin un sens à notre vie.

Puis il faut agir !
En homme de terrain, j’aborde ensuite de façon concrète les problèmes que nous avons nous-mêmes créés et dans lesquels nous sommes empêtrés : nucléaire, énergies fossiles et réchauffement climatique, molécules dangereuses et cancers, sécurité alimentaire, manipulations génétiques, réduction de la biodiversité… C’est essentiellement au travers de situations vécues que j’expose certaines aberrations mais aussi des solutions prometteuses sur lesquelles il m’a été donné de travailler ou de faire des propositions.
C’est encore en dirigeant d’entreprise, confronté aux décisions économiques, politiques, sociales… mais aussi à l’économie de marché, aux conséquences de l’OMC… à la perfidie d’un développement que l’on voudrait durable… que je tente de démystifier les choses, de les remettre dans le bon ordre et de leur donner une logique et une cohérence. En effet, il ne suffit pas seulement de mettre en évidence les travers, il s’agit surtout d’essayer de bâtir une nouvelle espérance.
Au final, notre projet ne devrait-il pas être de construire le meilleur des mondes, car c’est encore possible, plutôt que de le détruire ? Nous devrions être capables de réagir et de faire en sorte que le cauchemar qui se profile ne devienne pas apocalypse pour les générations à venir. Alors, une superbe histoire pourrait bien commencer si nous étions capables de comprendre enfin, avec humilité, mais aussi avec courage et lucidité, que l’homme, dans l’univers et sur terre, est d’abord sujet et non pas maître .

Remarque de « l’extraterrestre » 1 :
Construire le meilleur des mondes ? Mais que cherchez-vous donc à construire ? Il est si merveilleux, tel qu’il est, votre monde ! Ne cherchez pas à le transformer si lourdement. Glissez-vous dedans avec bonheur, dans le cadre qui vous a été donné. Aménagez-le… mais respectez-le !
CHAPITRE I
L’ARROGANCE ET LA RESPONSABILITÉ HUMAINE

1. UN CONST