La terre trop belle pour mourir
181 pages
Français

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La terre trop belle pour mourir , livre ebook

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Français

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Description

Sécheresses, famines, cyclones, fonte des banquises, pollutions diverses, ... La terre souffre des comportements de son humanité. Des dizaines de milliers d'espèces disparaissent. Le fossé nord-sud se creuse inéluctablement. Il faut changer... L'auteur s'est impliqué depuis les années 80 dans la mise en oeuvre de solutions porteuses de développement durable. Face à l'indifférence de la politique, il invite la démocratie à prendre les rênes de la sauvegarde de la biodiversité et de l'avenir de l'humanité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2007
Nombre de lectures 7
EAN13 9782336256337
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
© L’Harmattan, 2006
9782296016620
EAN : 9782296016620
La terre trop belle pour mourir
Préface de Corinne LEPAGE

Dany Dietmann
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Du même auteur Dedicace Préface AVANT-PROPOS 1 ère Partie
Symbole d’alerte Le crépuscule des illusions La prévalence gestionnaire La démocratie sans le peuple Reset ! Agenda 21
2°PARTIE
OUVRONS LES YEUX ! L’atmosphère, une poubelle aérosol* Anthropolaxismes Les gougnafiers Le cancer de la biosphère Allo 2015 ! Biocarburant ou biofolie ? Des moins pour des plus
3 ème PARTIE
Les trésors du possible De Sol, d’Air et d’Eau L’or liquide n’est plus le pétrole… Des rivières et des hommes Le reflux des outrages Retour au cycle, retour aux sources. La peste des pesticides La tête dans le sable Entre le fric et les grenouilles, Florissants cancers Vous avez dit déchets ? Produire valorisable Les perversions de la sclérose, P.A.Y.T. : Pay As You Throw ! Maudits incinérateurs Dispersion et confinement Déchets et déchéance
4 ème PARTIE
BIOCONVERGENCES - Ultime salut, Ecoparadigme, Désamorcer le grand génocide Vœux pieux ? Le mythe de Phaéton
HYMNE A LA VIE GLOSSAIRE
Du même auteur
« Déchets Ménagers, le jardin des impostures », L’Harmattan 2005.
A Sonia, Natanaël, et tous les gamins du monde.
En hommage à toutes ces femmes et tous ces hommes qui s’investissent et se battent sur tous les continents, pour offrir un avenir durable à la vie sur notre minuscule planète.
Préface
C’est pour moi un grand honneur et un grand plaisir de préfacer l’ouvrage de Dany DIETMANN hymne à la terre intitulé « trop belle pour mourir ».
Tout d’abord, c’est un plaisir et un honneur de préfacer un ouvrage écrit par un homme tel que Dany DIETMANN.
Homme de convictions, pragmatique, Dany DIETMANN est à l’origine, entre autre, de la mise en place, à grande échelle, d’un système de collecte et de traitement des déchets, permettant à la fois de réduire le coût pour le contribuable et d’améliorer considérablement la situation de la santé publique et de l’environnement.
Convaincu par le texte de son premier ouvrage, j’avais souhaité le rencontrer et de cette rencontre est né « l’appel pour un avenir sans incinérateur » auquel aujourd’hui plus de 10 000 Françaises et Français ont répondu.
Son nouvel ouvrage est un hymne à la vie, est un hymne à la beauté, un hymne à la terre.
C’est un cri de détresse et un cri d’amour que lance ce livre.
Qu’avons nous fait de notre planète ? que nous sommes nous fait à nous mêmes ?
C’est à cette double question que vient répondre ce livre, cri de révolte contre l’attitude folle de notre société qui ne croit pas ce qu’elle sait et qui continue inexorablement à poursuivre sa course folle alors même qu’elle dispose de tous les moyens pour mettre un terme à ce qui est d’ores et déjà le début de la sixième extinction des espèces, un changement climatique qui peut se révéler le destructeur de l’humanité elle-même et des pollutions chimiques qui mettent de plus en plus en péril notre santé et celle de nos enfants.
Il est vrai que jamais génération n’aura eu une responsabilité comme celle à laquelle nous sommes confrontés qui est en réalité une responsabilité double.
Responsabilité, d’une part, d’avoir et de plus en plus en toute connaissance de cause, maintenu une croissance sans rapport avec les capacités réelles des ressources naturelles comme si notre développement devait indéfiniment s’inscrire dans un monde dans lequel les ressources seraient indéfiniment renouvelées.
Quelle opportunité plus grande et quel projet plus excitant que celui qui nous est ainsi proposé. Dany DIETMANN, avec des solutions simples qu’il a pu expérimenter comme élu local, propose de revenir au bon sens.
Notre économie est en voie de transformation majeure. Le territoire n’est plus le réceptacle de la mondialisation, la 42 ème roue du carrosse, il devient, la première brique de l’économie et de la gouvernance, les ressources dont il dispose devenant la première richesse qui doit à tout prix être préservée et mise en valeur.
Ce combat est celui de notre génération et de celle qui suit.
Nul ne peut douter aujourd’hui que dans l’Histoire aucune génération n’aura été confrontée à un tel enjeu.

Corinne LEPAGE Ancien Ministre
AVANT-PROPOS
L es jours qui suivent une conférence publique sont toujours d’une foisonnante richesse, car ils permettent d’intégrer dans sa réflexion, l’extraordinaire diversité des témoignages apportés par toutes ces femmes et ces hommes, qui l’espace d’un soir, décident de rompre le cycle de leurs biorythmes respectifs, pour venir apporter leur pierre, et rêver de la construction d’un monde plus durable. Ce contact direct avec une assistance composée de toutes les tranches d’âge, de tous les métiers, de toutes les fonctions, de toutes les pensées, de toutes les expériences, révèle l’étendue des richesses qui se trouvent enfouies dans la culture d’une société perversement stratifiée dans les rites consuméristes* de l’apologie* de la croissance.
En fait, cette position privilégiée est un bain dans la citoyenneté, dans la spontanéité de la logique, dans la simplicité de l’évidence, et surtout dans cette volonté d’offrir aux générations futures des solutions socio-environnementales porteuses d’avenir. Face à ce foisonnement d’engagements divers, d’imaginations étonnantes, de convictions étayées, de recherches de cohésion sociale, on est assailli par la prise de conscience de l’énormité du gouffre qui sépare les problématiques globales et locales, des turpitudes florentines d’un univers politique inféodé* aux exigences économiques à court terme des gonfleurs de bulles boursières. Cette situation particulièrement dramatique d’un peuple qui ne parvient plus à s’identifier dans la représentation des femmes et des hommes qu’il a élus, donne à penser que ce début de XXIème siècle doit imposer la remise en question d’un mode de fonctionnement politico-culturel qui s’appuie sur les expériences du passé pour construire l’avenir, alors que présentement, tous les indicateurs tendent à prouver que ce sont les réalités globales prévisibles de demain, qui doivent imposer les comportements d’aujourd’hui.
Cette terrible dichotomie* entre un monde citoyen qui pense et qui rêve à demain, et une nébuleuse politique qui semble myope, sclérosée dans les concepts et les certitudes d’un siècle passé, installe une écrasante majorité de nos décideurs dans le peu glorieux costume de profanateur d’avenir. Les feux de l’environnement planétaire clignotent à l’orange, d’autres sont déjà passés au rouge depuis belle lurette. Jusqu’où laissera-t-on le terrorisme du profit, de l’égoïsme et de la cupidité, détruire cette terre trop belle pour mourir.
1 ère Partie
Symbole d’alerte
Après avoir tracé son sillage dans tous les océans du monde de 1961 à 1997, le « Clémenceau » ne s’attendait sans doute pas à labourer dans le nouveau siècle un sillon ouvrant la voie de considérations émergeantes nouvelles, prenant en compte l’avenir sanitaire des ouvriers du chantier de démolition indien d’Alang, ainsi que le respect de la Convention de Bâle du 22 Mars 1989 visant à interdire la libre circulation des déchets dangereux aux quatre coins de la planète. Le Président Chirac, sentant passer le vent du boulet des décisions du Conseil d’Etat de Paris et de la Cour suprême de Dehli, eut tôt fait d’ordonner le retour des 7 millions d’Euros de ferrailles du Clémenceau dans la rade de Brest.
Alors qu’Alain Duhamel dépeint cet épisode rocambolesque comme une victoire des écologistes, il ne fait aucun doute que l’on est en présence de l’application pure et simple d’une procédure réglementaire visant à préserver l’environnement et l’avenir de l’humanité, des délinquances ordinaires des profanateurs d’avenir, symbolisés pour le coup, par la rigidité posturale et verbale de la ministre Michèle Alliot-Marie. Dans cette affaire, le Président fait coup double en vendant d’une part 43 Airbus à l’Inde, mais surtout en ramenant en France un important chantier de démolition navale, appelé à un brillant et long avenir, dès lors qu’entrera en vigueur l’interdiction de naviguer de tous les navires à simple coque. Au pied d’un mur des lamentations dédié aux délocalisations, le retour du Clémenceau devrait soulever des élans d’enthousiasme et réduire la dépendance na

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