1983, le jour de gloire de papa Roger-Vasselin
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1983, le jour de gloire de papa Roger-Vasselin Il y a des exploits comme ça qui passe inaperçu.

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Publié le 03 mai 2011
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Langue Français

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1983, le jour de gloire de papa Roger-Vasselin

Il y a des exploits comme ça qui passe inaperçu. C'est le cas de celui qu'a réalisé en 1983 Christophe Roger-Vasselin lorsqu'il a battu le grand Jimmy Connors en quarts de finale du tournoi de Roland-Garros. Mais la même année, un autre joueur français réalisait un exploit encore plus grand en remportant le Tournoi de la Porte d'Auteuil : Yannick Noah qui avait sèchement battu Christophe en demi-finale. Mais même si tout le monde se souvient du succès de Noah qui est entré dans l'imaginaire collectif, Christophe Roger-Vasselin lui peut se targuer d'avoir été demi-finaliste de Roland et d'avoir atteint la 29ème place mondiale. Même s'il est né six mois après l'exploit de son père à Roland-Garros, Edouard a entendu parler de ce match et de la carrière de son père qui lui a donné l'envie de devenir à son tour tennisman professionnel : "Je n'ai pas trop suivi (rires), j'en connais seulement les grandes lignes. C'est seulement l'année où j'ai disputé mon premier Roland-Garros, en 2007, que je me suis rendu compte. Demi-finale à Roland-Garros, ce n'était pas rien. Quand j'ai atteint le troisième tour, j'étais très satisfait, il y avait beaucoup de monde qui me soutenaient, il y avait la presse qui commençait à arriver. Je me rends compte de ce qu'a pu être une demi-finale. Puis 29ème mondial, il y a encore du chemin pour moi. Je sais ce que cela vaut d'être à ce niveau. Comme on rigole tout le temps, je ne le prenais pas pour un joueur de tennis. Maintenant, je me dis : "Tiens, effectivement, ce n'était pas rien." Aujourd'hui, âgé de 54 ans Christophe n'a rien perdu de sa passion pour le tennis. Il s'occupe d'un club de tennis du côté de Paris et suit avec assiduité le parcours de son fils et lui prodigue des conseils quand celui-ci lui en demande. Le fils aura cependant du mal à se hisser au niveau du père. Un père qui a marqué à jamais et à sa façon l'histoire de Roland-Garros, le tournoi le plus important dans le coeur des joueurs français. Et ça, ça vaut tous les sacrifices.

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