A la recherche de son glorieux passé
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A la recherche de son glorieux passé Année création : 1996 Classement UCI Europe Tour 2012 : 7ème Victoires en 2012 : 6 Meilleur coureur en 2012 : Samuel Dumoulin (7ème Europe Tour) Giro : Non disputé Tour de France : Rein Taaramae (36ème) Vuelta : Mickaël Buffaz (45ème) Budget : 9,5 M€ Vélos utilisés : Look Manager : Yvon Sanquer Directeurs sportifs : Alain Deloeil, Jean-Luc Jonrond, Stéphane Augé et Didier Rous Site internet : http://www.equipe-cofidis.com Amorcer un retour au premier plan. Avec Cofidis l'histoire est un éternel recommencement. Depuis 2011, chaque année, l'équipe part avec des ambitions de revenir au premier plan et chaque année elle déçoit. Au lieu de rebondir, elle stagne. Pour 2013, elle va donc essayer de faire ce qu'elle n'a pas réussi en 2011 ou 2012 : se rapprocher des équipes du Pro Tour. Pour cela, les dirigeants n'ont pas lésiné sur les moyens en apportant beaucoup de changements dans l'effectif, estimant que l'équipe était clairement en fin de cycle, elle qui n'a remporté que six petites victoires en 2012 : "Il était nécessaire que l'on recrute, dès 2013, des coureurs reconnus et très performants, qui pouvaient nous permettre de nous ouvrir les portes des épreuves World Tour" explique Yvon Sanquer le manager. Afin de parvenir à ses fins, Cofidis a donc mis le paquet pour attirer un coureur comme Jérôme Coppel et compte sur le retour en forme de son leader estonien Rein Taaramae.

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Publié le 02 janvier 2013
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A la recherche de son glorieux passé

Année création : 1996 Classement UCI Europe Tour 2012 : 7ème Victoires en 2012 : 6 Meilleur coureur en 2012 : Samuel Dumoulin (7ème Europe Tour) Giro : Non disputé Tour de France : Rein Taaramae (36ème) Vuelta : Mickaël Buffaz (45ème) Budget : 9,5 M€ Vélos utilisés : Look Manager : Yvon Sanquer Directeurs sportifs : Alain Deloeil, Jean-Luc Jonrond, Stéphane Augé et Didier Rous Site internet : http://www.equipe-cofidis.com

Amorcer un retour au premier plan. Avec Cofidis l'histoire est un éternel recommencement. Depuis 2011, chaque année, l'équipe part avec des ambitions de revenir au premier plan et chaque année elle déçoit.

Au lieu de rebondir, elle stagne.

Pour 2013, elle va donc essayer de faire ce qu'elle n'a pas réussi en 2011 ou 2012 : se rapprocher des équipes du Pro Tour. Pour cela, les dirigeants n'ont pas lésiné sur les moyens en apportant beaucoup de changements dans l'effectif, estimant que l'équipe était clairement en fin de cycle, elle qui n'a remporté que six petites victoires en 2012 : "Il était nécessaire que l'on recrute, dès 2013, des coureurs reconnus et très performants, qui pouvaient nous permettre de nous ouvrir les portes des épreuves World Tour" explique Yvon Sanquer le manager. Afin de parvenir à ses fins, Cofidis a donc mis le paquet pour attirer un coureur comme Jérôme Coppel et compte sur le retour en forme de son leader estonien Rein Taaramae. Il vient de vivre une année difficile, mais compte bien montrer un autre visage la saison prochaine.

Même pour lui, l'arrivée de Coppel est un signe positif car elle lui permettra d'avoir moins de pression à chaque course : "C'est sûr que Jérôme va nous apporter un plus dans les courses à étapes, mais les autres recrues aussi, enfin j'espère" ajoute Yvon Sanquer.

Coppel pour soulager Taaramae ?

Cofidis semble s'être, en effet, également renforcé avec les arrivées de Christophe Le Mével, Daniel Garcia Navarro, Romain Hardy, Stéphane Poulhiès qui est un excellent sprinteur ou Guillaume Levarlet.

SON OBJECTIF EN 2013

Les dirigeants de Cofidis ont demandé à leur staff et aux coureurs de participer à un maximum d'épreuves sur le World Tour pour regagner leur place parmi les meilleures équipes du monde.

Il s'agit d'excellentes recrues qui pourraient bien faire des coups tout au long de la saison et notamment sur le Tour de France avec le duo Coppel-Taraamae où les dirigeants espèrent se montrer et prouver que Cofidis est enfin de retour. Vue sa constitution, l'équipe devrait aussi pouvoir briller sur des courses comme Paris-Nice, le Dauphiné et la Vuelta avec Daniel Garcia Navarro qui sera chez lui et voudra se montrer à son avantage. Cette année, c'est toute l'équipe qui doit se montrer à son avantage, du début à la fin de la saison. Car cette saison 2013 est très importante aux yeux des décideurs qui ne veulent pas d'une troisième année ratée.

lA RECRUE Le Mével, le bon soldat

A l'instar de Jérôme Coppel, Christophe Le Mével est l'autre recrue phare de Cofidis cette année. Après une saison décevante du côté de chez Garmin, il a décidé de revenir en France lui qui a déjà évolué par le passé à la Française des Jeux. C'est une belle recrue pour Cofidis qui a fait signer là un bon capitaine de route, qui, à 32 ans, va apporter son expérience. Il peut jouer le rôle de chasseur d'étapes ou d'équipier de luxe en montagne pour ses leaders. Il aura également comme objectif de jouer le général sur des courses du type Tour Méditerranéen, Tour du Haut-Var ou sur le Critérium International.

Arrivées : Lemarchand (AG2R La Mondiale), Coppel, Levarlet, Poulhies et Bessy (Saur-Sojasun), Navarro (Saxo Bank), Hardy (Bretagne-Schuller), Le Mével (Garmin-Sharp), Bescond (Vaulx-en-Velin), Joeaar (équipe nationale d'Estonie) Départs : Dumoulin (AG2R La Mondiale), Moncoutié, Monier, Buffaz et Demaret (retraite), Saramotins (IAM), Duque (Colombia), Vogondy

SES PLUS - L'éclosion d'Adrien Petit qui s'est immiscé parmi les meilleurs sprinteurs. - Même si l'équipe a régressé, elle reste une excellente école de formation. Ses jeunes pousses, comme Nicolas Edet ou Yoann Bagot, promettent énormément par exemple. - Figurant parmi les grosses déceptions de la saison dernière, Rein Taaramae revient de vacances revanchard et déterminé à montrer que c'est un excellent coureur. De bon augure pour Cofidis.

SES MOINS - L'équipe est sur une pente descendante. Elle reste sur deux années difficiles et ne parvient pas à inverser la tendance. - Le départ de Samuel Dumoulin, son meilleur élément l'an dernier. Même s'il a moins brillé qu'espéré, il a quand même remporté quelques belles victoires comme la Coupe de France. - Les résultats ne sont pas à la hauteur du budget mis en place par les dirigeants : 9,5 millions d'euros.

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