Bon sur toute la ligne

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• Publié par: le-sport-magazine
• Publié le: 02 janvier 2013
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• Langue: Français

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Bon sur toute la ligne

Année de création : 1980 Classement UCI World Tour 2012 : 5ème Nombre de victoires en 2012 : 29 Meilleur coureur World Tour 2012 : Alejandro Valverde (5ème) Tour : Rui Costa (18ème) Giro : Marzio Bruseghin (17ème) Vuelta : Alejandro Valverde (2ème) Budget : 7 M€ Vélos utilisés : Pinarello Manager général : Eusebio Unzué Directeurs sportifs : José Luis Arrieta, José Vicente Garcia Acosta, José Luis Laguia, José Luis Jaimerena Laurnagaray et Alfonso Galilea Zurbano. Site internet : www.movistarteam.com

2013 pourrait bien être l'année de l'équipe Movistar revenue au premier plan après une saison 2011 qui avait relégué la formation espagnole dans un certain anonymat. Mais il aura fallu le retour d'un homme pour que l'équipe "téléphonique" redevienne une référence du peloton. En 2012, Alejandro Valverde a confirmé qu'il était l'un des meilleurs coureurs de sa génération. Toujours aussi précis dans ses choix de course et sa stratégie, l'ancien numéro 1 mondial a eu le bonheur de renouer avec le succès sur les plus grandes courses du monde comme le Tour Down Under, Paris-Nice, le Tour de France ou encore le Tour d'Espagne. Il a été le leader qui avait tellement fait défaut à Movistar en 2011, surtout après le décès de Xavier Tondo. Au point de voir Eusebio Unzue, le manager général, lui planifier un programme ambitieux. "Le parcours du Tour de France me plaît. Le Tour et la Vuelta seront nos deux objectifs principaux et Valverde devrait normalement faire le doublé et participer aux deux Grands Tours. Maintenant, nous devons en discuter tranquillement avec Alejandro. Une fois que le tracé de la Vuelta sera dévoilé, nous définirons le programme personnel de chaque coureur." Il est vrai qu'il avait brillé sur les routes du Tour et de la Vuelta. En Espagne, il avait notamment réussi à terminer sur le podium tout en remportant le classement par points et le classement du combiné.

Rui Costa et Quintana impressionnent

Mais Valverde ne porte pas à lui tout seul les espoirs de la formation Movistar. L'équipe espagnole regorge de jeunes talents et des coureurs capables de s'imposer sur n'importe quelle course. " Eusebio s'est entouré d'un groupe jeune et talentueux avec des coureurs comme Quintana, Herrada, Costa, Sanz ou encore Ma- drazo, analysait récemment Pablo Lastras, le capitaine expérimenté de l'équipe. Ils sont meilleurs d'année en année. Nairo a été la sensation de l'année, mais c'est Rui Costa qui m'a le plus impressionné. Il a été régulier tout au long de l'année. En tant que leader, il doit encore travailler, mais il possède un talent énorme sur son vélo. Il a encore du potentiel à exploiter. Mais il n'est pas le seul. Avec de la patience, ils auront l'occasion de le prouver sur les différentes courses de l'année." Il est vrai que les derniers exploits de Rui Costa sur le Tour de Suisse et de Nairo Quintana sur le Dauphiné ont frappé les esprits. Ils seront très attendus en 2013, mais le Portugais et le Colombien ne seront pas les seuls à pouvoir espérer briller encore sur les différentes épreuves du calendrier. Juan José Cobo sera revanchard à l'idée de prouver que sa victoire sur le Tour d'Espagne 2011 n'était pas un accident. Le grimpeur espagnol sera à surveiller. Tout comme les nouvelles recrues Eros Capecchi et Sylvester Szmyd qui auront la mission première d'accompagner leurs leaders tout en tentant de jouer leur chance pour la victoire. Le champion d'Espagne sur route 2012 a également réussi une belle saison et voudra jouer les coups à fond dans les sprints massifs. Pour José Joaquin Rojas, ce sera aussi le cas. Les minutions ne manquent pas chez Movistar pour réussir une belle année. Et en franchissant la barre des 30 victoires en 2013, l'équipe aura eu bon sur toute la ligne. Quoi de plus normal pour la Movistar.

SON OBJECTIF EN 2013

Movistar tentera une nouvelle fois de gagner sur les trois grands tours comme en 2012 et en 2011. Alejandro Valverde sera aussi un homme à surveiller pour le classement UCI World Tour.

LA RECRUE Capecchi en est capable

Véritable espoir du cyclisme italien, Eros Capecchi tarde à s'affirmer au plus haut niveau comme un coureur du premier plan. A 26 ans, le natif de Castiglione del Lago sait qu'il est temps pour lui de passer ce fameux cap que tout le monde espère le voir franchir. Souvent placé et jamais gagnant, Capecchi se contente d'un palmarès bien trop léger où son seul fait majeur a été sa victoire d'étapes sur le Tour d'Italie. L'an passé, il avait réussi à enlever une belle victoire sur le Grand Prix de Lugano avec l'espoir de réussir un grand Giro. Mais sur les routes italiennes, il a vite été lâché et dû se mettre au service d'Ivan Basso pour finir à une petite 37ème place. Derrière, sur la Vuelta, il n'a pas fait mieux malgré son statut de leader et n'a jamais pu se mêler à la lutte pour le top 20. Pour Movistar, il est évident que Capecchi aura tout le loisir de grandir et de confirmer en Espagne. "C'est un coureur talentueux avec une grande marge de progression, expliquait Eusebio Unzué au moment d'officialiser la signature de l'Italien. Il a les capacités de réaliser de belles et grandes choses sur les grands tours." 2013 sera décisive pour Eros Capecchi. Il n'aura pas le droit à l'erreur dans une équipe Movistar ambitieuse qui a le culte de la victoire.

LES MOUVEMENTS

Arrivées : Capecchi (Liquigas-Cannondale), Dowsett (Team Sky), Ospina (Gobernacion de Antioquia-Indeportes Antioquia), Szmyd (Liquigas-Cannondale), Teruel (Contentpolis-Ampo) Départs : Arroyo (Caja Rural), Bruseghin, Iriarte (Retraite), Kiryienka (Team Sky), Konovalovas (MTN-Qhubeka), Lopez Garcia (Team Sky), Pardilla (MTN-Qhubeka), Samoilau

4 SES PLUS - Le retour au top d'Alejandro Valverde qui confirme qu'il faudra compter sur lui. - La révélation de jeunes coureurs prometteurs comme Nairo Quintana ou Benat Intxausti. - Une équipe soudée autour de son leader avec des coureurs capables de gagner sur tous les terrains comme Rui Costa, Rojas, Ventoso, Amador ou encore Visconti.

4 SES MOINS - La concurrence se méfiera de l'équipe "téléphonique" du peloton. - L'incertitude autour de Juan José Cobo qui doit revenir au niveau de 2011 qui l'avait permis de remporter la Vuelta. - Le départ de coureurs expérimentés comme Arroyo ou Bruseghin, importants sur les grands tours.