CONSEILS & NUTRITION ANTI-CANCER Y croire ou pas ?

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CONSEILS & NUTRITION ANTI-CANCER Y croire ou pas ? En tant qu'adulte, nous connaissons tous des cas de cancer autour de nous. Dans notre famille, chez nos amis, et les années passant, cela est de plus en plus courant... La médecine se veut rassurante, et annonce d'ailleurs de bons résultats. Ainsi, les chances de guérir d'un cancer atteignent plus de 50% et certaines catégories bénéficient d'une guérison quasi totale. Il n'empêche que la maladie effraie. Cela est bien normal car si certains cancers sont guérissables, d'autres sont de mauvais présages. Un cancer du testicule pourra ainsi être guéri à 100% tandis qu'un cancer du pancréas s'avèrera beaucoup plus dangereux ; le risque vital étant engagé dès le diagnostic. UUnnee ccrraaiinnttee ffoonnddééee 1. La fréquence Les statistiques constituent un premier élément qui nous effraie : Un homme sur deux et une femme sur trois sont concernés par cette maladie aujourd'hui en France. Chez les femmes, la fréquence a été multipliée par 4 en 10 ans dans la tranche d'âge de 35 à 45 ans. Cela est notamment dû à un phénomène de rattrapage malheureux entre mode de vie masculin et féminin, en particulier en ce qui concerne le tabac. Le cancer est la première cause de décès chez l'homme et la seconde chez la femme. Le fait est que lorsque le mot « cancer » est prononcé, c'est le fantôme de la mort possible qui vient s'agiter en face du malade. Un changement définitif dans sa façon de voir la vie ensuite.

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• Publié par: question-sante
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Extrait

CONSEILS & NUTRITION ANTI-CANCER Y croire ou pas ?

En tant qu'adulte, nous connaissons tous des cas de cancer autour de nous. Dans notre

famille, chez nos amis, et les années passant, cela est de plus en plus courant...

La médecine se veut rassurante, et annonce d'ailleurs de bons résultats. Ainsi, les chances de guérir d'un cancer atteignent plus de 50% et certaines catégories bénéficient d'une guérison quasi totale. Il n'empêche que la maladie effraie. Cela est bien normal car si certains cancers sont guérissables, d'autres sont de mauvais présages. Un cancer du testicule pourra ainsi être guéri à 100% tandis qu'un cancer du pancréas s'avèrera beaucoup plus dangereux ; le risque vital étant engagé dès le diagnostic.

Une crainte fondée

1. La fréquencestatistiques constituent un premier élément qui nous effraie : Un Les homme sur deux et une femme sur trois sont concernés par cette maladie aujourd'hui en France.

Chez les femmes, la fréquence a été multipliée par 4 en 10 ans dans la tranche d'âge de 35 à 45 ans. Cela est notamment dû à un phénomène de rattrapage malheureux entre mode de vie masculin et féminin, en particulier en ce qui concerne le tabac.

Le cancer est la première cause de décès chez l'homme et la seconde chez la femme.

Le fait est que lorsque le mot « cancer » est prononcé, c'est le fantôme de la mort possible qui vient s'agiter en face du malade. Un changement définitif dans sa façon de

voir la vie ensuite.

Heureusement, il est possible de se rassurer en constatant qu'une personne sur deux survit 5 ans après le diagnostic de sa maladie. Un résultat très positif qui démontre de façon très concrète les progrès de la médecine. De ce point de vue, nous devons nous rendre compte que nous vivons dans un pays privilégié.

2. La chimiothérapieBizarrement, ce sont aussi les traitements qui nous font craindre la survenue d'un cancer. En effet, si nous pouvons nous réjouir du fait que ces traitements existent et continuent à progresser, la chimiothérapie nous fait peur. Même sans avoir jamais eu à subir de chimio, nous sommes tous informés du fait que les substances sont violentes, pas toujours très ciblées. En luttant contre les cellules cancéreuses, elles viennent aussi perturber l'organisme dans son ensemble, provoquant fatigue, vomissements, faiblesse du système immunitaire, sans oublier la plupart du temps la perte très symbolique des cheveux, cils et sourcils.

La radiothérapie est moins crainte, du fait qu'elle signifie la plupart du temps que l'attaque cancéreuse est très ciblée et peut donc être combattue de façon moins lourde. Même si les quelques erreurs de radiothérapeute largement médiatisées ont pu en effrayer quelques-uns rétrospectivement. L'ablation de certains organes fait aussi partie des traitements possibles, et là encore, la perte d'un sein, de son utérus par exemple peuvent constituer des traumatismes difficiles à surmonter...

3. La récidive Une fois que le cancer est déclaré, traité, et guéri, la crainte de la récidive reste présente. Même dans les cas où l'on peut considérer que la guérison est effectivement définitive, la crainte de voir la maladie se réveiller reste tapie dans un coin du cerveau. Elle diminue dans le temps et certains parviennent d'ailleurs à parfaitement gérer ce souci. Le tempérament du malade est évidemment un facteur essentiel. Les contrôles se font de façon régulière, assez espacés lorsque tout se déroule bien et que le cancer a été pris à un stade précoce. Cela provoque cependant un petit stress régulier, le temps d'avoir les résultats.

Desréactions diverses

Face à ces différents éléments, il est bien normal que les Français comme les autres cherchent la façon d'éviter de déclencher un cancer. Le problème étant que les médecins n'ont pas encore véritablement trouvé la raison pour laquelle à un moment donné les cellules commencent à se multiplier de façon désordonnée.

Les campagnes de préventionLe processus est connu et étudié de façon précise une fois qu'il est en route, et la médecine a orienté toute son action préventive sur les examens. Des campagnes de prévention sont donc mises en places régulièrement sur la prévention de cancers les plus fréquents et dans les tranches d'âges les plus concernées statistiquement. Examens qui sont alors gratuits.

Parmi ceux-ci, les cancers du côlon et les mammographies sont les plus suivis. Il faut souligner que ces campagnes se soldent par de vrais succès, car de nombreux examens permettent en effet de déceler des cancers qui n'avaient absolument pas été repérés. Ce type de prévention est efficace, et il faut s'y plier quand bien même la tentation existe de faire l'autruche. En effet, nombreux sont ceux qui se disent que l'ignorance vaut mieux que la mauvaise nouvelle. Mauvais calcul en ce qui concerne la maladie, et particulièrement le cancer.

Des précautions évidentes Si ces précautions sont évidentes, cela ne signifie pas qu'elles soient suivies. Mais le fait est que tous les médecins sans exception mettent en avant la consommation d'alcool et de tabac dans les facteurs « déclenchants ». Si ces substances mettent des années à provoquer des dégâts dans notre organisme, pour une fois, tout le corps médical est d'accord sur le fait que l'arrêt du tabac et la consommation très réduite d'alcool sont des conditions sine qua non d'une santé préservée.

Pourtant, cela ne suffit pas. D'où l'intérêt de tous vis-à-vis de ce que nous faisons ingérer à notre organisme jour après jour et qui ne peut qu'avoir un effet, positif ou

négatif, sur notre santé. L'alimentation en particulier est en train de devenir une façon préventive d'éviter autant que faire se peut un risque de cancer.

Des spécificités en fonction du sexe

Chez l'homme, ce sont la prostate, le poumon, le côlon et le rectum, la bouche (pharynx et larynx) et la vessie qui sont les plus fréquents. Chez la femme, le sein, le côlon et le rectum, le mélanome, l'appareil gynécologique et le poumon sont en tête de liste.