Julien Audy : "La Pro D2, c est un mini Top 14 !"
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Julien Audy : "La Pro D2, c'est un mini Top 14 !" Comment se passe votre retour à Oyonnax ? Tout se passe bien. J'ai été très bien accueilli. Le groupe est très professionnel. Il y a une bonne ambiance. Ce qui est important.

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Publié le 27 juillet 2012
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Langue Français

Extrait

Julien Audy : "La Pro D2, c'est un mini Top 14 !"

Comment se passe votre retour à Oyonnax ? Tout se passe bien. J'ai été très bien accueilli. Le groupe est très professionnel. Il y a une bonne ambiance. Ce qui est important. Je travaille avec des gens comme Christophe Urios et Frédéric Charrier qui était mon capitaine il y a cinq ans. Ça facilite mon intégration.

Qu'est-ce qui vous a poussé à signer à l'USO ? Au départ, j'étais plus parti à la recherche d'un club de Top 14, étant en fin de contrat sur Bayonne. J'avais envie de changer d'air parce que j'avais moins joué. Après, en fonction des effectifs fournis, j'avais deux-trois pistes qui se sont avérées non concluantes. En Pro D2, le choix a vite été fait. Je voulais trouver un club ambitieux et comme je connaissais déjà Oyonnax, c'est tout naturellement que j'ai opté pour un retour ici.

Comment voyez-vous ce championnat de Pro D2 ? L'USO a réalisé un recrutement ambitieux, mais tout le monde a fait un recrutement de qualité. Le championnat s'annonce long et éprouvant. Des équipes comme le LOU ou Brive partent avec un petit avantage, mais ça ne veut pas dire que les résultats soient au rendezvous. Il y a au moins 7-8 équipes qui peuvent viser les 5 premières places.

"J'ai les crocs"

Etait-ce difficile de quitter le Top 14 pour redescendre en Pro D2 ? Le niveau a augmenté. Il y a moins d'écarts entre les deux divisions. Il y a maintenant de grandes équipes et de grands stades en Pro D2. Ça donne envie. Il y a quelques années, le fossé était plus grand et il était plus compliqué de redescendre. C'est un mini Top 14. (Sourire) Qu'attendez-vous de la prochaine saison ? On part avec beaucoup d'humilité. On sait que le championnat est long et que les autres équipes voudront également bien faire. Après, il faut que l'on soit confiant et que l'on bosse énormément toute la semaine pour que l'on soit performant le week-end. J'ai pu constater depuis le début que je suis arrivé que le groupe était qualité. On est quelques joueurs de redescendre de Top 14. J'espère que ça va apporter plus d'expérience au groupe. Surtout que l'on soit dans la continuité de cet esprit de famille qui anime Oyonnax. Ça peut faire la différence dans un championnat. Le plaisir viendra. Le temps de jeu aussi. J'ai hâte de me remettre en jambes.

Que retenez-vous de votre expérience à Bayonne ? C'était un peu trop agité avec deux-trois changements d'entraîneurs par saison. L'année dernière, c'était un peu plus compliqué. A Oyonnax, je vais trouver un peu plus de sérénité. C'est déjà ça. On pourra se concentrer davantage sur le terrain.

Depuis 2009 et votre révélation au plus haut niveau avec Montauban, estimez-vous pouvoir repartir de l'avant et continuer votre progression ? Même si j'ai moins joué à Bayonne, j'ai pu côtoyer de grands joueurs et mon expérience là-bas m'a fait grandir. Après, ce sont les choix de l'entraîneur qui font la carrière du joueur. Aujourd'hui, j'ai les crocs et encore plus l'envie de me dépatouiller sur le pré.

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