Kévin Boulogne : "Pau a du potentiel"

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• Publié par: le-sport-
• Publié le: 27 juillet 2012
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• Langue: Français

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Kévin Boulogne : "Pau a du potentiel"

Quelles ont été vos premières impressions sur Pau et son club ? On sent un groupe très convivial qui intègre immédiatement les recrues. Ça se passe très bien. Ça fait plaisir de vivre ça. Le staff est également énorme. Ils n'hésitent pas à aller chercher les joueurs qui n'ont pas de voiture. Il y a une bonne ambiance et un bon état d'esprit avec un président accessible, ouvert à toutes les discussions. C'est agréable d'intégrer un club professionnel comme Pau avec un vrai niveau de convivialité.

Que représentait la Section Paloise pour vous ? Ça faisait déjà trois ans qu'ils m'appelaient pour que je vienne chez eux. C'est un challenge intéressant à relever. J'arrivais en fin de contrat avec Perpignan et je sais l'intérêt qu'il me portait. C'est à moi maintenant de ne pas les décevoir. C'est un challenge sportif, mais également affectif. Je sais que le groupe vit bien. J'avais besoin de cela pour avancer.

Ressentez-vous l'ambition qui anime ce club qui veut continuer sur sa lancée des dernières saisons ? Si le club de Pau n'avait pas autant d'ambition, honnêtement, je ne serais pas venu. Je sais que tous les joueurs ont faim. Ils ont connu une finale l'année dernière (défaite 20-29 face au Stade Montois, Ndlr), ils ont vu ce que cela engendrait. Ils ont pu également juger du potentiel de l'équipe. A l'heure actuelle, tout le monde a en tête d'aller le plus loin possible et d'être au moins en finale de Pro D2 comme l'année dernière.

"Le club me voulait depuis trois ans"

Même si cette année, la Pro D2 paraît plus relevée... On peut remarquer que toutes les équipes ont fait un gros recrutement. Ça va être compliqué pour tout le monde. On sait que l'on a nos chances comme la plupart des équipes. Maintenant, c'est à nous d'être sûr de nos forces et de savoir mettre notre jeu en place. Il faut profiter de l'euphorie de la saison dernière pour rester sur la même dynamique.

Personnellement, espérez-vous relancer quelque peu votre carrière après Perpignan ? Mon envie est toujours intacte. Je n'ai que 26 ans. A Albi, ça s'était bien passé car il y avait une osmose dans tout le groupe. Chaque joueur avait plaisir d'être sur le terrain et de jouer pour ses partenaires. A Perpignan, c'était un peu plus professionnel, et j'ai eu du mal à trouver terre. Je n'y ai pas vraiment trouvé mes repères. Je voulais venir à Pau pour retrouver cette ambiance positive.

Les dirigeants ont recruté intelligemment tout en gardant la base de l'équipe finaliste de Pro D2.

Le club a essayé de recruter où ils avaient besoin de doubler ou même de tripler les postes pour instaurer de la concurrence et amener l'équipe vers le haut. Les ambitions sont clairement affichées. Maintenant, c'est à nous, les joueurs, de faire en sorte que la mayonnaise prenne et de prendre du plaisir ensemble.

Les noms comme Chabal, Nallet (LOU) ou encore Canale (La Rochelle) qui composent vos adversaires de cette année ne vous impressionnent-ils pas ? Je ne crois pas aux équipes qui brillent par leurs feuilles de match. Il suffit de voir Toulon par le passé ou encore Bayonne l'an passé en Top 14. Ils avaient de gros effectifs, ils n'ont pas forcément eu de bons résultats. Toulon a enfin connu le succès l'an passé après avoir vu passer d'innombrables stars. Sur un match, tout le monde peut battre tout le monde. Une saison, c'est très long. Ça va se jouer sur la motivation des joueurs de viser le haut tableau.

Aviez-vous d'autres possibilités ou la Section était-elle votre priorité ? J'ai eu des contacts avec le Racing ou encore Bayonne. Mais j'ai fait un choix affectif. J'avais déjà des copains ici qui m'ont dit que le groupe vivait bien. Les entraîneurs sont des bons mecs comme David Aucagne et Joël Rey. Ils sont toujours là pour leurs joueurs. J'avais vraiment besoin de cela pour m'épanouir dans le rugby