La cinquantaine radieuse d une princesse...
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Description

La cinquantaine radieuse d'une princesse... La vie de Caroline de Monaco n'a pas été un long fleuve tranquille. Née sous les meilleurs auspices, dans une famille idéale, d'une mère actrice de cinéma et icône hollywoodienne devenue princesse et d'un père à la fois prince et chef d'un minuscule État où il fait si bon vivre, elle aurait pourtant dû vivre des jours heureux à faire les Unes des magazines en famille, avec ses parents, puis le prince qu'elle aurait dû rencontrer. Oui, mais Caroline de Monaco n'est pas de ces héritières à qui tout sourit, ces jeunes femmes, qui, nées une cuillère d'argent dans la bouche et le compte en banque bien garni, se contentent de vivre leur vie en dépensant l'argent des autres. Tout ça n'est pas de rigueur à Monaco. Sous la double influence d'une éducation catholique stricte et classique, mais aussi de ses parents, également chrétiens et très impliqués dans le monde caritatif, Caroline fait de sa vie une oeuvre, pour l'enfance, principalement, mais aussi pour la culture et les arts. Elle qui a longtemps fait office de Première Dame sur le Rocher a beaucoup donné d'ellemême ces trente dernières années, au point de parfois, s'oublier. Mais comment en faire autrement quand chacun de ses actes heureux et personnels se terminent en drames? La vie de Caroline pourrait se résumer ainsi : pour vivre heureux, vivons pour les autres.

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Publié le 27 janvier 2012
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Langue Français

Extrait

La cinquantaine radieuse d'une princesse...

La vie de Caroline de Monaco n'a pas été un long fleuve tranquille. Née sous les meilleurs auspices, dans une famille idéale, d'une mère actrice de cinéma et icône hollywoodienne devenue princesse et d'un père à la fois prince et chef d'un minuscule État où il fait si bon vivre, elle aurait pourtant dû vivre des jours heureux à faire les Unes des magazines en famille, avec ses parents, puis le prince qu'elle aurait dû rencontrer. Oui, mais Caroline de Monaco n'est pas de ces héritières à qui tout sourit, ces jeunes femmes, qui, nées une cuillère d'argent dans la bouche et le compte en banque bien garni, se contentent de vivre leur vie en dépensant l'argent des autres. Tout ça n'est pas de rigueur à Monaco. Sous la double influence d'une éducation catholique stricte et classique, mais aussi de ses parents, également chrétiens et très impliqués dans le monde caritatif, Caroline fait de sa vie une oeuvre, pour l'enfance, principalement, mais aussi pour la culture et les arts. Elle qui a longtemps fait office de Première Dame sur le Rocher a beaucoup donné d'ellemême ces trente dernières années, au point de parfois, s'oublier. Mais comment en faire autrement quand chacun de ses actes heureux et personnels se terminent en drames? La vie de Caroline pourrait se résumer ainsi : pour vivre heureux, vivons pour les autres.

première dame de coeur

Lorsque le Palais a annoncé les fiançailles d'Albert en Charlène en été 2010, beaucoup de questions ont été soulevées chez les Monégasques. Des noces princières, et surtout celles d'Albert, quinquagénaire jusque là sémillant célibataire sans héritier pour le Rocher étaient, certes, une excellente nouvelle. Mais qu'allait-il advenir des prérogatives et des actions de leur Première Dame de trente ans, Caroline, qui en remplissait allègrement les fonctions, par obligation mais avec énormément d'élégance et d'implication, depuis la mort de sa bien-aimée mère en septembre 1982? Elle a 25 ans lorsque Grace Kelly perd la vie dans le dramatique accident de voiture qui prive Monaco de sa princesse Grace, et la famille Grimaldi de leur mère et épouse. Et reprend alors le flambeau des oeuvres et implications de sa mère. Celui de l'AMALDE tout d'abord, Association mondiale des Amis de l'Enfance, fondée par la princesse Grace et Otto von Habsbourg, qui lutte chaque jour pour les enfants défavorisés, pauvres ou malades, dont elle prend la présidence à la mort de sa mère, selon le voeu de Rainier III. Une association de résonnance mondiale, très présente en Afrique et en Amérique du Sud notamment, qui développe des programmes d'aides précises comme la lutte contre les carences liées à la malnutrition ou le handicap. En 1993, elle devient également présidente de la Fondation Princesse Grace, au sein de laquelle elle oeuvre depuis toujours. Au départ la fondation avait pour but de distribuer des bourses à des enfants qui souhaitaient poursuivre des études dans le domaine artistique, mais qui ne bénéficiaient d'aucune aide ou assistance de la part d'un État. Mais Caroline a, depuis la mort de sa mère, fait évoluer les causes de la fondation vers des résonnances plus humanitaires, principalement dans le domaine de la santé pédiatrique, en aidant la recherche, mais aussi les hôpitaux et les familles qui n'ont pas les moyens de faire hospitaliser leurs enfants. Lever des fonds, donner le propre argent de Caroline, gagné au travers des procès intentés pour atteinte à la vie privée, mais aussi construire des maisons pour héberger les parents d'enfants hospitalisés, finançant en partie certains services de pédiatrie, telles sont, entre autres, les activités de cette fondation princesse Grace qui tient tant à coeur à Caroline. Impliquée, Caroline l'est, au point d'être nommée en 2003 ambassadrice de bonne volonté par le directeur général de l'Unicef en reconnaissance de son engagement personnel en faveur de la protection de l'enfance et de la famille, et de sa contribution à la promotion des programmes de l'UNESCO pour l'éducation des jeunes filles et des femmes.

la culture en étendard

Si la cause des enfants relève tout naturellement des prérogatives habituelles d'une Première Dame, il en est une autre que Caroline n'a jamais négligée : celle de la Culture. Car en plus de ses activités de dame patronnesse, Caroline de Monaco fait également office de ministre de la Culture officieux de la Principauté, un rôle qu'elle semble adorer par ailleurs. Aujourd'hui, la princesse peut également se féliciter du succès rencontré par un de ses derniers projets d'envergure, le Nouveau Musée national de Monaco (NMNM), né à son initiative, qui a soufflé sa première bougie il y a quelques semaines. En une année d'existence, il peut se vanter d'avoir été encensé par le New York Times et Artforum. Et si la concurrence a été rude cette été à cause de l'exposition consacrée au mariage princier au Musée océanographique (une exposition qui a attiré 250 000 visiteurs, rien que cet été), ce sont les recherches, expositions et questionnements de la Villa Paloma et de la Villa Sauber, les deux parties du musée qui attirent les amateurs d'art du monde entier. À l'occasion de la Journée européenne du Patrimoine en octobre dernier, le public avait même pu apprécier des portraits de la princesse Caroline par Andy Warhol, Helmut Newton ou Robert Wilson, une collection dont elle a personnellement fait don au musée. « Ses apparitions aux manifestations culturelles ne sont que la partie émergée de l'iceberg, confiait-on dans son entourage à Paris Match. En coulisses, elle passe énormément de temps à rencontrer des artistes, à les soutenir, à les suivre. C'est la partie du "job" qu'elle préfère. » Récemment, elle a émis le souhait de faire fusionner la Compagnie des Ballets de Monte-Carlo, créée en 1985 pour exaucer un voeu formulé par sa mère, et l'Académie de danse Princesse Grace, pour faire encore monter le niveau d'excellence de cette école qui draine et forme des élèves venus du monde entier. Et comme tous les ans, elle remettait début octobre les prix littéraires de la fondation Prince Pierre, dont elle préside le conseil d'administration, mais aussi le conseil littéraire. Rien de plus naturel pour cette grande passionnée de littérature, qui confesse lire environ deux à trois heures par jour, plusieurs livres par semaine. Ce prix, c'est aussi l'occasion pour elle de faire venir sur le Rocher des écrivains confirmés, comme, cette année, Emmanuel Carrère, Pierre Assouline, Nancy Huston et Jean-Paul Kauffmann, mais aussi de jeunes auteurs, finalistes de la Bourse de la découverte, auxquels elle porte une attention toute particulière.

une nouvelle ère

Engagée, concernée, active, la princesse de Hanovre participe pour beaucoup au rayonnement international de Monaco, pour le plus grand bonheur de son frère, Albert. Au point peut-être de laisser peu de place à Charlène, toute nouvelle princesse, pour s'exprimer et trouver son propre terrain de jeu. Ce serait mal juger les intentions de Caroline. Charlène commence à peine à prendre ses marques et appréhender l'ensemble de sa nouvelle vie publique. La transition doit se faire en douceur, et la princesse de Hanovre entend bien laisser toute la place qu'elle mérite à cette jolie belle-soeur, tout en lui laissant choisir sa voie, et les causes qui lui tiendront à coeur. Il semble d'ailleurs que Charlène, ex athlète olympique, ait envie de soutenir le sport comme moyen d'aider les personnes en difficulté, un terrain qui ne souffrira d'aucune concurrence entre les deux princesses. Caroline ne constitue en rien une menace pour l'épanouissement de Charlène, et ne lui dictera en rien ses agissements, comme l'explique un grand observateur du gotha à Paris Match : « Caroline est extrêmement respectueuse du rôle de son frère, et elle a trop de tact pour imposer son avis à sa belle-soeur. En revanche, elle sera là pour la soutenir, et l'aider à éviter les écueils et les pièges ».

la famille avant tout

Aujourd'hui Caroline semble avoir trouvé le parfait point d'équilibre de sa vie. À Monaco, où elle est retournée vivre après sa séparation d'avec Ernst August de Hanovre en 2008, elle est entourée de ses enfants, sa famille, ses actions. Malheureuse en amour, Caroline recentre aujourd'hui toute son affection autour de ses quatre enfants, qu'elle conseille, encourage, dont elle accompagne les débuts dans le monde. « Mes enfants n'ont pas de titre, ils pourront donc choisir ce qu'ils veulent faire de leur vie », avait confié la princesse au magazine Hola en 2004. C'est aujourd'hui le cas : car si ses trois aînés ont su partir de Monaco, c'est aussi pour mieux y revenir. Andrea, l'aîné, devrait revenir s'installer en principauté sous peu, se murmure-t-on. Pierre, son second fils, y habite depuis un an, et travaille en tant qu'administrateur de l'entreprise de BTP Engeco et de Monacair, spécialisée dans les transferts de VIP en hélicoptère, deux sociétés créées par feu son père, Stefano Casiraghi, et son oncle, Marco. Quant à Charlotte, avec qui la princesse partage ses passions de la mode, Chanel avant tout, et de l'équitation, elle vit à Paris, et lui ressemble tant qu'on dirait son portrait au même âge. Et la petite dernière, Alexandra, seulement âgée de 14 ans, suit sa scolarité auprès de sa mère dans une école catholique de Monaco, avant d'être en âge de faire elle aussi ses propres choix. Aujourd'hui, à 54 ans, Caroline n'a jamais semblé si sûre de ses choix. Séparée mais pas divorcée, mère présente et attentionnée pour ses enfants, figure emblématique du rayonnement international de Monaco et du monde humanitaire, elle semble enfin s'être détachée de l'ombre de sa mère, et va pouvoir, grâce à Charlène et Albert, pouvoir enfin vivre une vie personnelle moins tiraillée par ses engagements. Sans jamais vraiment quitter son Rocher.

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