Laurent BLANC : "Un noyau s est formé"
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Laurent BLANC : "Un noyau s'est formé"

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Laurent BLANC : "Un noyau s'est formé" Quand vous avez pris en main l'équipe de France, vous avez dit que la priorité était de trouver un noyau dur, vous l'avez ? Laurent Blanc : Pour l'instant, un noyau s'est formé, il faut encore l'améliorer. N'oublions pas qu'il y a également des joueurs qui sont actuellement blessés... En tout cas, c'est vrai que pour faire la liste, il y a des noms pas encore tout à fait indiscutables, mais qui sont plus faciles à sélectionner. C'est dans ce sens-là que je dis qu'on progresse. Mais on pourra dire qu'on a réussi seulement si on se qualifie. Vous appliquez une logique de groupe, au point d'avoir été tenté de rappeler Mexès ? L.B. : Non, il faut être sérieux. on a deux matches internationaux décisifs à jouer. Il faut être au maximum de ses moyens physiques, avoir repris le rythme de la compétition. Philippe n'a joué que quarante-cinq minutes. C'est de bon augure et laisse présager son retour au plus haut niveau, mais il était trop juste pour prétendre être sélectionné. Alou Diarra, en difficulté avec l'OM en ce début de saison, bénéficie lui de cette fameuse logique de groupe ? L.B. : Entre autres, oui. Je connais très bien le joueur et l'homme. Je sais ce dont il est capable. Même s'il réalise effectivement un début de saison médiocre, sa présence est importante pour le groupe. Deux matchs à jouer à domicile pour se qualifier, cela ne vous fait pas penser à 1993* ? L.B.

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Publié le 05 octobre 2011
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Langue Français

Extrait

Laurent BLANC : "Un noyau s'est formé"

Quand vous avez pris en main l'équipe de France, vous avez dit que la priorité était de trouver un noyau dur, vous l'avez ?

Laurent Blanc : Pour l'instant, un noyau s'est formé, il faut encore l'améliorer. N'oublions pas qu'il y a également des joueurs qui sont actuellement blessés... En tout cas, c'est vrai que pour faire la liste, il y a des noms pas encore tout à fait indiscutables, mais qui sont plus faciles à sélectionner. C'est dans ce sens-là que je dis qu'on progresse. Mais on pourra dire qu'on a réussi seulement si on se qualifie.

Vous appliquez une logique de groupe, au point d'avoir été tenté de rappeler Mexès ?

L.B. : Non, il faut être sérieux. on a deux matches internationaux décisifs à jouer. Il faut être au maximum de ses moyens physiques, avoir repris le rythme de la compétition. Philippe n'a joué que quarante-cinq minutes. C'est de bon augure et laisse présager son retour au plus haut niveau, mais il était trop juste pour prétendre être sélectionné.

Alou Diarra, en difficulté avec l'OM en ce début de saison, bénéficie lui de cette fameuse logique de groupe ?

L.B. : Entre autres, oui. Je connais très bien le joueur et l'homme. Je sais ce dont il est capable. Même s'il réalise effectivement un début de saison médiocre, sa présence est importante pour le groupe.

Deux matchs à jouer à domicile pour se qualifier, cela ne vous fait pas penser à 1993* ?

L.B. : Je savais que vous y feriez référence, mais ça fait un certain temps. Je ne suis même pas sûr que les joueurs de cette génération aient connu cette période, il ne vaut mieux pas, d'ailleurs. Bien sûr, on va avoir la pression, mais quand vous attaquez une campagne qualificative, vous savez qu'à un moment donné, vous disputerez des matches plus importants que d'autres. Pour avoir vécu les deux, mieux vaut avoir la pression pour obtenir quelque chose que pour éviter quoi que ce soit. A nous de bien gérer ça.

Qu'est-ce qui peut faire la différence dans ce genre de situation ?

L.B. : Le mental, c'est quelque chose de capital. Les joueurs concernés ont l'habitude de ce type de match, c'est leur quotidien. on sait qu'un certain nombre de points suffirait pour se qualifier, mais ce genre de calcul n'est pas une bonne chose. on est à domicile, on va jouer pour gagner. Après, s'il ne reste que 10 minutes à jouer et qu'on doit gérer, peut-être que ça nous amènera à changer de posture...

Franck Ribéry n'est plus très loin de la grande forme, c'est un plus pour les Bleus...

L.B. : Il est en forme. Comme je l'ai dit à plusieurs joueurs, on veut toujours plus de ceux que l'on sent capable d'apporter un plus. Mais Il n'y a pas de discours particulier avec Franck. J'ai lu qu'il avait retrouvé le plaisir de jouer. S'il peut en faire profiter l'Equipe de France...

Pour la première fois depuis votre prise de fonction, vous avez appelé Gomis, vous avez longtemps hésité ?

L.B. : C'était une évidence par rapport à ce qu'il réalise depuis le début de la saison, a-t-il expliqué. on a pu voir à travers son dernier match [contre le Dynamo Zagreb mardi (2-0), ndlr] et son but qu'il est actuellement en pleine confiance. J'ai toujours dit que l'équipe de France était ouverte à ce type de joueur qui peut nous apporter un plus.

D'autres joueurs frappent à la porte, ils ne sont pas loin mais restent encore à l'extérieur du groupe France...

L.B. : Certains aimeraient que l'on change d'équipe à tous les rendezvous. C'est vrai qu'il y a d'autres joueurs qui montrent des qualités intéressantes, mais ces deux matches sont tellement importants... on a commencé les qualifications avec ce groupe-là, on les terminera avec ce groupe-là.

Ces matchs couperets avec une qualification directe en jeu pour l'Euro, ce sont des grands moments dans une carrière d'entraîneur...

L.B. : Quand on est entraîneur de haut niveau, des moments importants, on en vit tous les jours. Là, il y a deux matches importants pour l'équipe, pour les joueurs, pour moi. on a tous envie d'aller à l'Euro et de se mesurer à ce qui se fait de mieux en Europe.

*Lors des qualifications pour la Coupe du Monde 1994, la France (avec laurent Blanc) devait prendre un point lors de ses deux derniers matchs à domicile pour se qualifier, mais s'est inclinée face à Israël et la Bulgarie.

Il faut une victoire et un nul

Pour être certains de jouer l'Euro 2012, les Bleus ont besoin d'une victoire et un match nul. Ils totaliseraient ainsi 21 points, contre maximum 20 pour la Bosnie (dans le cas où cette dernière battrait le Luxembourg et donc, ferait un nul contre les Bleus). En cas de victoire face à l'Albanie, les hommes de Laurent Blanc n'auront plus besoin en effet que d'un match nul face aux Bosniens pour décrocher leur qualification. Pour être assurés de terminer au moins deuxièmes et participer aux barrages (tirage au sort le 13 octobre, matchs les 11, 12 et 15 novembre), les Bleus peuvent se contenter d'un point, à condition de surveiller le goalaverage par rapport à la Roumanie. En revanche, il sera difficile aux Tricolores de terminer meilleurs deuxièmes. Celui-ci a plus de chances de se trouver dans le groupe E (Suède ou Hongrie) ou F (Grèce ou Croatie).

Vendredi 7 octobre : (20h) Bosnie - Luxembourg (20h30) Roumanie - Belarus (21h) France - Albanie Mardi 11 octobre : (21h) France - Bosnie (21h) Albanie - Roumanie

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