Les Basques font leur révolution !

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• Publié par: le-sport-magazine
• Publié le: 02 janvier 2013
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• Langue: Français

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Les Basques font leur révolution !

Année de création : 1994 Classement UCI World Tour 2012 : 13ème Nombre de victoires en 2012 : 8 Meilleur coureur World Tour 2012 : Samuel Sanchez (9ème) Tour : Egoi Martinez (17ème) Giro : Mikel Nieve (10ème) Vuelta : Igor Anton (9ème) Budget : 6,5 M€ Vélos utilisés : Orbea Manager général : Igor Gonzalez de Galdeano Directeurs sportifs : Alex Diaz, Gorka Gerrikagoitia, Oscar Guerrero, Inaki Isasi et Alvaro Gonzalez de Galdeano Site internet : www.fundacioneuskadi.com

De retour aux affaires, Igor Gonzalez de Galdeano restera à jamais l'homme qui a vendu l'âme d'Euskaltel-Euskadi.

Soutenu par le président du sponsor principal de l'équipe, Euskaltel, le manager général a relégué dans l'histoire ce qui faisait encore la force et l'originalité de la formation basque au sein du World Tour. Etre composée exclusivement de coureurs de la région. C'est la fierté de tout un peuple peuple qui a été bafouée par Gonzalez de Galdeano qui n'a pas résisté à la course aux points imposée par l'Union Cycliste Internationale pour maintenir Euskaltel-Euskadi au plus haut niveau.

" C'est la loi de la mondialisation, expliquait-il au moment de révéler la nouvelle nature du projet de son équipe. Vous préférez voir Samuel Sanchez sur le Tour du Portugal plutôt que sur le Tour de " France France ? J'ai reçu beaucoup de critiques pour incorporer des étrangers, mais il fallait le faire. Il fallait s'adapter aux nouvelles règles pour rester au plus haut niveau. C'est pour cela que nous nous sommes fixés deux priorités. Une, se renforcer en conséquence tout en gardant une identité basque à travers les dirigeants, qui sont les garants des valeurs du Pays Basque." Alors qu'ils ne devaient être que 3, ce sont 8 coureurs étrangers qui sont venus compléter l'effectif d'Euskaltel-Euskadi parmi lesquels deux Slovènes (Kocjan et Vrecer), deux Allemands (Radochla et Schulze), un Marocain (Chaoufi), un Portugais (Mestre), un Russe (Serebyakov) et un Grec (Tamouridis).

SON OBJECTIF EN 2013

" Faire honneur au World Tour et remporter de belles victoires sur les plus grandes courses du monde entier comme le Tour de France. Sans oublier de briller à domicile sur le Tour du Pays Basque et la Classique San Sébastien. France

"Pas un changement de philosophie"

Des coureurs qui ont brillé sur les circuits internationaux et qui fait désormais d'Euskaltel-Euskadi une multinationale comme peut l'être le Team Sky ou RadioShack-Nissan. Cependant, Igor Gonzalez de Galdeano se défend d'avoir laissé de côté les valeurs qui étaient la force et la fierté du peuple basque. " Je refuse de dire qu'il s'agit d'un changement de philosophie. Nous voulons encore permettre au Pays Basque de briller dans le monde entier grâce à son équipe." Un changement de cap qui n'a pas été du goût du fondateur de l'équipe, Miguel Madariaga, qui ne se reconnaît plus dans son équipe. Surtout après que celle-ci ait décidé de se passer des services des coureurs historiques comme Amets Txurruka ou encore Ivan Velasco. Mais avec une licence World Tour renouvelée jusqu'en 2016, Gonzalez de Galdeano est soulagé et peut maintenant travailler à la reconquête des fans qui lui reprochent ses décisions prises. Même si ces dernières permettent à Euskaltel-Euskadi d'encore faire partie des meilleures équipes du peloton. " Les priorités seront le Tour du Pays Basque, le Giro, le Tour et la Vuelta, révélait dernièrement le manager général de l'équipe. Nous voulons aussi être compétitifs sur le circuit européen. Nous allons aussi courir en Asie et sur toutes les courses espagnoles. Il fallait se renforcer en conséquence et en nombre. La mondialisation demande cela. Pour autant, on ne veut pas multiplier les courses inutilement pour être compétitif." Mais les premières courses pourraient bien réserver quelques surprises à la formation espagnole. Il se pourrait bien que certains fans montrent clairement leur désaccord avec la nouvelle politique de l'équipe. Même si les résultats sont au rendez-vous ?

LA RECRUE Chaoufi dans l'histoire

A la recherche de points pour rester dans le World Tour, Tarik Chaoufi a eu le bonheur de s'engager avec la formation espagnole. A 26 ans, le champion d'Afrique rentre dans l'histoire comme le premier coureur marocain de l'histoire à devenir professionnel. En 2012, le représentant de la sélection nationale marocaine a vécu une saison pleine. Champion du Maroc sur route, Chaoufi s'est également offert de beaux succès sur le Tour du Maroc et la Tropicale Amissa Bongo. Et en dominant de la tête et des épaules l'UCI Africa Tour, Chaoufi n'a pas mis longtemps à convaincre Euskaltel-Euskadi de le recruter. Après s'être révélé sur les routes d'Afrique en 2008, le Marocain va vivre le rêve de tout bon sportif en participant aux plus grandes courses du calendrier World Tour. La marche peut paraître bien haute pour le Marocain, mais l'an passé, il avait tout de même réussi à prendre le meilleur sur Thomas Voeckler et Anthony Charteau sur la Tropicale Amissa Bongo pour s'octroyer une belle victoire d'étape. Reste à espérer qu'Euskaltel-Euskadi lui fera assez confiance pour démontrer qu'il mérite sa place au plus haut niveau et ne pas faire en sorte que sa carrière soit au point mort.

LES MOUVEMENTS

Arrivées : Aberasturi Izaga (Orbea), Bravo Oiarbide (Caja Rural), Chaoufi (Equipe nationale du Maroc), Kocjan (Team Type 1-Sanofi), Lobato del Valle (Andalucia), Mestre (Carmim-Prio), Radochla (Team NSP-Ghost), Schulze (Team NetApp), Serebryakov (Team Type 1-Sanofi), Tamouridis (SP Tableware), Vrecer (Team Vorarlberg) Départs : Cazaux (Blagnac), Perez Lezaun (Retraite), Txurruka (Caja Rural), Velasco (Caja Rural)

4 SES PLUS - La prolongation de contrat des leaders Samuel Sanchez et Igor Anton qui seront encore les têtes d'affiche de l'équipe espagnole. - La montée en puissance de Mikel Nieve qui confirme être un coureur capable de viser un podium de grands tours. - Une équipe toujours aussi soudée malgré le changement de politique de ses dirigeants.

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SES MOINS - La perte de l'identité basque qui était l'une des forces de l'équipe Euskaltel-Euskadi. - Un recrutement étranger et exotique qui pourrait entraîner quelques mauvaises surprises. - Le mécontentement des supporteurs basques qui devraient entraîner la perte de quelques aficionados sur le bord des routes.