Nicolas Roche : "Je ne viens pas chez Saxo pour l'argent"

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• Publié par: le-sport-magazine
• Publié le: 02 janvier 2013
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• Langue: Français

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Nicolas Roche : "Je ne viens pas chez Saxo pour l'argent"

Qu'attendez-vous de cette saison 2013 ? Pas mal de choses. J'ai un calendrier qui va me permettre, sur certaines courses, de jouer ma carte et sur d'autres de seconder Alberto Contador afin de le placer dans les meilleures dispositions pour disputer la gagne. Et notamment sur le Tour de France. Avant d'en arriver là, j'ai un planning de début de saison qui me convient. Je vais courir en France, chose que je n'avais pas faite depuis quelque temps. J'ai hâte d'en découdre.

Ne risquez-vous pas de vous retrouver dans l'ombre en travaillant notamment beaucoup pour Contador ?

Dans l'ombre de Contador, je le serai certainement. Mais je serai à ses côtés sur certaines courses, et moins sur d'autres. Le système est ainsi fait que les points pour les équipes doivent être accumulés par beaucoup de coureurs. Donc on ne pourra pas se focaliser que sur Alberto pour tenir la distance en World Tour. Il faudra l'aide de tout le monde pour engranger un maximum de points, dans l'assurance d'obtenir cette licence. Pour y arriver dans le peloton, il faut avoir le leader le plus fort, appuyé par des équipiers forts qui peuvent aller sur tous les terrains.

"Le plan idéal serait qu'Alberto remporte le Tour et que je gagne une étape..."

Connaissez-vous certains coureurs justement dans cette équipe ? Je connais Sorensen, Kreuziger. Il y a pas mal de nouveaux, mais je les connais aussi pour avoir souvent discuté avec eux dans le peloton.

Pourquoi avoir quitté AG2R ? J'avais envie de voir autre chose. Cela s'est bien passé avec AG2R. J'ai passé quatre belles années avec cette équipe, qui m'a permis de m'exprimer, de disputer le Tour de France, puis d'autres grands tours. J'ai appris à prendre des responsabilités. Là, j'avais envie de voir autre chose. J'ai passé huit ans en France. La curiosité m'a poussé à aller voir une équipe étrangère, pour voir comment cela se passait ailleurs et pour essayer de progresser.

L'offre financière a été beaucoup plus alléchante aussi, non ? Non, c'était quasiment équivalent.

A quoi ressemblerait une saison réussie pour vous ? Mon premier objectif va vite arriver avec Paris Nice. J'espère être performant lors de cette course et y faire un bon résultat en rentrant dans les cinq. Puis j'espère me montrer à la hauteur dans le Tour de Suisse. C'est une course que j'aime. Le plan idéal serait qu'Alberto Contador gagne le Tour de France et que je remporte une étape. Car à ce jour, je n'ai toujours pas remporté d'étape sur un grand tour. Ensuite, si tout va bien j'aurai ma carte sur la Vuelta. C'est un grand tour où j'ai l'habitude de me battre pour accrocher une bonne place.