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Publié par | argent-patrimoine |
Publié le | 05 septembre 2011 |
Nombre de lectures | 20 |
Langue | Français |
Extrait
Difficile de saisir toutes les subtilités du marché parisien : une chose est sûre, les prix de l'immobilier y sont les plus hauts
de l'Hexagone. Les professionnels comme les particuliers espéraient une amorce de stabilisation dès le 1er trimestre mais, en réalité, il a fallu attendre le 2ème trimestre pour voir la tendance haussière se réduire.
Selon le baromètre vente Seloger.com d'avril 2011, les prix ont augmenté de 2,8% sur les trois premiers mois de l'année alors que sur le 2ème trimestre, l'augmentation n'est que de 0,6%, avec 7 arrondissements à la baisse et 2 stables (voir le tableau «Évolution des prix dans la capitale»). Le VIIème arrondissement reste le plus cher avec un prix au mètre carré affiché à 14.480 € tandis que le XIXème arrondissement est le plus abordable avec un prix au mètre carré de 7.181 € en juillet 2011.
Autres chiffres-clés concernant le marché immobilier parisien : selon Century 21, le montant moyen d'une acquisition s'élève à 396.037 € au 1er semestre, soit une évolution de +14,61%. Enfin, la superficie moyenne d'un bien immobilier acheté est de 48,73 m² (contre 49,74 m² au 1er semestre 2010).
État du marché parisien sur le 2ème trimestre 2011
Comme le souligne la 29ème édition du baromètre de MeilleursAgents.com, les prix parisiens n'ont augmenté que de 0,2% au mois de juin 2011 alors qu'ils ont progressé de 39% en 2 ans, de 20% sur les 12 derniers mois et de 7,6% depuis janvier ! Autant dire que les signes d'accalmie semblent se confirmer même s'il faut éviter de tomber dans la généralisation : tout ne se vend pas vite et cher, tous les biens ne voient pas leurs prix augmenter, mais inversement tous les prix ne sont pas en baisse.
« Le scénario de retournement du marché parisien et, par extension, du marché francilien n'apparaît pas encore dans les statistiques officielles, et pourtant il se confirme mois après
mois. Les prix ne progressent plus (+0,2% à Paris en juin) et sont même orientés à la baisse dans certaines zones. À Paris, le volume des transactions est en baisse de plus de 10% par rapport au printemps 2010 et les délais de vente s'allongent. Ils dépassent aujourd'hui en moyenne 45 jours alors que la majorité des biens se vendait en moins de 20 jours en début d'année. Aujourd'hui, seuls les biens de très grande qualité trouvent rapidement preneurs. L'écart des attentes est tel entre les vendeurs (convaincus que tout se vend vite et cher et que tout continue d'augmenter) et les acheteurs (attentistes et exigeants) que de nombreuses ventes sont bloquées. Les événements de la rentrée seront décisifs pour l'avenir du marché immobilier francilien », explique Sébastien de Lafond, président et fondateur de MeilleursAgents.com. Gageons donc que l'amorce de stabilisation se poursuive dans les mois à venir.