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Retrouver du crédit Àquelques jours du début des hostilités dans le Tour de France, Eric Boyer a déjà clairement scindé en deux le début de saison de son équipe : "C'est un bilan mitigé, juge le manager général de Cofidis. Jusqu'en mars, on a remporté des étapes importantes. Mais dès avril, on a été inexistants. 6 ou 7 coureurs se sont retrouvés à l'infirmerie.

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Publié le 03 juin 2011
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Langue Français

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Retrouver du crédit

Àquelques jours du début des hostilités dans le Tour de France, Eric Boyer a déjà clairement scindé en deux le début de saison de son équipe : "C'est un bilan mitigé,

juge le manager général de Cofidis. Jusqu'en mars, on a remporté des étapes importantes. Mais dès avril, on a été inexistants. 6 ou 7 coureurs se sont retrouvés à l'infirmerie. Nous sommes aussi une équipe continentale qui a été invitée sur le Pro Tour. Il a fallu assurer ce programme et on s'est rendu compte que nos forces en présence étaient limitées. On aurait du les partager sur des épreuves plus accessibles. Nous avons été trop légers pour nous inscrire sur les deux tableaux. C'est une leçon à retenir pour le futur". Faut-il pour autant s'inquiéter dans la perspective du Tour de France ? Avec quelles ambitions Cofidis va s'y présenter ? Avec certaines convoitises à comprendre l'ancien coureur de chez Z : "On a des objectifs précis, poursuit Boyer. On va tenter de ramener le maillot de meilleur jeune avec Rein Taaramae, celui de meilleur grimpeur avec David Moncoutié et des victoires d'étapes avec Samuel Dumoulin". Concernant ce dernier, Eric Boyer ne tarit pas d'éloges "Samuel a du talent, confie le manager général. Au regard de son début de saison et de son potentiel, on est tout à fait en droit de le voir remporter des victoires. Le voir gagner sur les Champs-Elysées serait l'apothéose. On rêve mais ce rêve reste est réaliste".

"Ramener le maillot de meilleur jeune, du meilleur grimpeur et des victoires d'étapes"

Concernant Moncoutié, Boyer mise sur ses qualités naturelles de grimpeur : "David a fait l'impasse sur le Tour l'an passé, rappelle Boyer. Devant sa télévision, il a dû constater qu'il était encore à la hauteur pour bien figurer en montagne et de pouvoir gagner une étape dans ce secteur là". Quant à Rein Taaramae, on lui prédirait presque une place dans le top dix assurée. En 2011, ses prestations poussent à l'optimisme.

4e de Paris-Nice et 3e du Critérium International, l'Estonien a prouvé qu'il avait franchi un nouveau cap. L'an passé dans la Grande Boucle, il avait du abandonner (13e étape) en raison d'une tendinite au tendon d'Achille. L'Estonien aura à coeur de se racheter dans ce Tour tout comme toute son équipe d'ailleurs.

Rein Taaramae pourrait être la grande révélation de ce Tour.

LES PLUS - L'état de forme de Samuel Dumoulin ne se discute pas. Remportant la 3ème étoile de Bessèges, la 1ere du Tour du Haut du Var plus deux autres sur le Tour de Catalogne (la 5e et la 7e), le petit coureur de poche a confirmé son statut de leader dans cette équipe. - Les espoirs placés sur Rein Taamarae ne sont pas infondés. L'Estonien dispose d'un très beau potentiel. On lui prédit une place dans le top dix au niveau du classement général du Tour. - De retour sur le Tour de France, David Moncoutié nous a confirmé a envie d'en découdre. Absent en 2010, il avait remporté une étape du Tour en 2004 et une autre en 2005. Son expérience est un atout pour Cofidis.

LES MOINS - Entre 2011 et 2011, Cofidis a perdu des cadres. En effet, ils sont 5 de l'équipe alignée sur le dernier Tour de France à avoir quitté l'équipe nordiste. On est forcément en droit de penser à un affaiblissement. - Amael Moinard, meilleur Français du Tour de France en 2008 (15e), même s'il n'était pas toujours régulier au niveau de ses performances était un élément de poids chez Cofidis. Il porte désormais les couleurs de BMC. - Les objectifs fixés en début d'année ont été assez élevés pour Cofidis. Autant dire que lors de la Grande Boucle qui reste le RDV incontournable, la pression sera de mise pour l'équipe nordiste qui se doit de montrer un bon visage.

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