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Description

Robin, c'est du solide ! Doté d'un service très puissant et d'un solide jeu en fond de court, s'appuyant sur un coup droit très rapide, Robin Söderling se situe juste derrière le trio Nadal, Djokovic, Federer dans la hiérarchie mondiale. S'il a atteint les quarts de finale à Wimbledon en 2010 et à l'US Open en 2009 et 2010, sans oublier une victoire au Masters de Paris-Bercy l'an dernier - ce qui en fait un joueur complet sur toutes les surfaces - c'est sur la terre battue de Roland-Garros que le Suédois a donné la pleine mesure de son talent en atteignant la finale du tournoi de la Porte d'Auteuil en 2009 et en 2010. Alors qu'il était 25ème joueur mondial, il réalisait l'exploit de sortir Rafael Nadal (6-2, 6-7, 6-4, 7-6) dès les 8èmes de finale de l'édition 2009. "C'est le meilleur de tous les temps sur terre battue, mais, pour moi, c'est un joueur comme un autre" avait-il alors déclaré à propos de son adversaire. Il faut dire qu'un contentieux existait entre les deux hommes depuis le 3ème tour de Wimbledon 2007 où Söderling avait quitté le court au moment où Nadal servait, au prétexte d'un changement de raquette. L'Espagnol avait montré qu'il n'appréciait pas et le Suédois avait alors imité son adversaire. Après avoir infligé sa première défaite au Majorquin, quadruple tenant du titre, qui restait sur 31 victoires consécutives à Roland-Garros, Söderling continuait sur sa lancée et disposait en trois manches de Nikolay Davydenko (6-3, 6-1, 6-3) en quarts de finale.

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Publié le 03 mai 2011
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Langue Français

Extrait

Robin, c'est du solide !

Doté d'un service très puissant et d'un solide jeu en fond de court, s'appuyant sur un coup droit très rapide, Robin Söderling se situe juste derrière le trio Nadal, Djokovic, Federer dans la hiérarchie mondiale. S'il a atteint les quarts de finale à Wimbledon en 2010 et à l'US Open en 2009 et 2010, sans oublier une victoire au Masters de Paris-Bercy l'an dernier - ce qui en fait un joueur complet sur toutes les surfaces - c'est sur la terre battue de Roland-Garros que le Suédois a donné la pleine mesure de son talent en atteignant la finale du tournoi de la Porte d'Auteuil en 2009 et en 2010. Alors qu'il était 25ème joueur mondial, il réalisait l'exploit de sortir Rafael Nadal (6-2, 6-7, 6-4, 7-6) dès les 8èmes de finale de l'édition 2009. "C'est le meilleur de tous les temps sur terre battue, mais, pour moi, c'est un joueur comme un autre" avait-il alors déclaré à propos de son adversaire. Il faut dire qu'un contentieux existait entre les deux hommes depuis le 3ème tour de Wimbledon 2007 où Söderling avait quitté le court au moment où Nadal servait, au prétexte d'un changement de raquette. L'Espagnol avait montré qu'il n'appréciait pas et le Suédois avait alors imité son adversaire. Après avoir infligé sa première défaite au Majorquin, quadruple tenant du titre, qui restait sur 31 victoires consécutives à Roland-Garros, Söderling continuait sur sa lancée et disposait en trois manches de Nikolay Davydenko (6-3, 6-1, 6-3) en quarts de finale. Il lui fallait cinq sets face au Chilien Fernando Gonzalez (6-3, 7-5, 5-7, 4-6, 6-4) pour atteindre la finale. Mais contre Roger Federer, l'explication tournait court et Söderling concédait sa dixième défaite successive face au Suisse (6-1, 7-6, 6-4). Il ter-minait l'année 2009 en atteignant les demi-finales du Masters où il tombait face à Juan Martin Del Potro, non sans avoir battu une nouvelle fois Rafael Nadal en match de poule (6-4, 6-4).

La confirmation en 2010

Robin Söderling n'allait pas s'arrêter en si bon chemin en 2010. Rentré dans le top 10 mondial, il allait s'imposer au tournoi de Rotterdam, avant de disputer la demi-finale à Indian Wells où il tombait devant Andy Roddick, puis à Miami (contre Tomas Berdych). Il se retrouvait en finale à Barcelone où il s'inclinait devant Fernando Verdasco. Mais c'est à Roland-Garros qu'il créait une nouvelle sensation en écartant Roger Federer (3-6, 6-3, 7-5, 6-4) en quarts de finale. Il pouvait savourer cette première victoire en 13 matches face à celui qui perdait à cette occasion sa place de numéro un mondial. Il lui fallait passer l'obstacle Berdych pour jouer sa deuxième finale parisienne et il y parvenait après cinq sets d'intense explication (6-3, 3-6, 5-7, 6-3, 6-3). Mais une fois encore, il échouait en finale cette fois devant un Rafael Nadal revanchard et appliqué (6-4, 6-2, 6-4). "Je n'ai pas joué aussi bien que l'année dernière contre lui. Je n'ai pas aussi bien servi, je n'ai pas tapé la balle aussi bien. Bien sûr, il jouait extrêmement bien, il ne ratait pas grand chose. Dans l'ensemble, c'était une grande quinzaine pour moi, même si je n'ai pas joué mon meilleur match aujourd'hui. J'ai eu des balles de break, mais je ne les ai pas saisies" observait le Suédois à l'issue de la rencontre. Et de poursuivre : "Tout le monde sait à quoi s'attendre quand on joue contre Nadal. Il bouge tellement bien qu'il remet tout. Il peut passer de la défense à l'attaque très vite, c'est pour ça qu'il est si fort. Quand il joue comme ça, il faut vraiment être dans un bon jour pour le battre, ce qui n'était pas mon cas aujourd'hui".

Ainsi mis en confiance, le Suédois réussissait à atteindre les quarts de finale de Wimbledon où il tombait à nouveau sur Nadal et les quarts de l'US Open où il s'inclinait devant Federer, avant de finir l'année par une victoire en finale du Masters de Paris-Bercy devant Gaël Monfils. "C'est un sentiment incroyable, je n'ai jamais pensé que ça serait possible. J'ai déjà perdu deux finales à Roland-Garros et encore une fois j'ai si bien joué à Paris. Je n'ai pas pu dormir cette nuit, je voulais tellement gagner et je suis tellement heureux d'avoir bien joué aujourd'hui" a-t-il lancé au public après sa victoire. "Bien sûr, je pense que tout le monde veut gagner des titres. J'ai gagné des titres, mais je pense avoir perdu une dizaine de finales et surtout des grosses finales. J'ai eu un peu de mal par le passé en finale, mais j'espère que cela montre que je peux bien faire quelles que soient les conditions et le tournoi".

Une performance qui lui a permis de s'installer à la quatrième place mondiale et d'aborder 2011 avec un gros moral et... un nouvel entraîneur, Claudio Pistolesi ayant succédé à Magnus Norman. Robin Söderling a expliqué en décembre 2010 sur son site internet que Norman "voulait se concentrer sur sa vie personnelle et sur de nouveaux projets". La séparation semble donc être intervenue dans les meilleurs termes. "Quand je regarde en arrière, je me dis que j'ai passé vingt-six mois fantastiques avec Robin" a d'ailleurs expliqué Magnus Norman, "je veux remercier Robin pour la confiance qu'il m'a accordée pour s'occuper de sa carrière. Une responsabilité que j'ai essayé de gérer de la meilleure façon possible". Ce changement de coach n'a pas affecté le rendement de Söderling... dans un premier temps. C'est ainsi qu'il a démarré l'année par un titre à Brisbane où il a battu Andy Roddick en finale, après avoir sorti Radek Stepanek en demi-finale. Il a néanmoins vu son parcours à l'Open d'Australie s'arrêter prématurément en 8èmes de finale face à l'Ukrainien Dolgopolov (1-6, 6-3, 6-1, 4-6,

Le saviez-vous ?

A Roland-Garros, Robin Söderling a réussi l'exploit de battre deux joueurs qui occupaient la place de numéro un mondial (Nadal en 2009 et Federer en 2010). Mais il n'a pas réussi à être le premier Suédois à s'imposer Porte d'Auteuil depuis Mats Leconte) alors que son ancien entraîneur Magnus Norman y a été finaliste en 2000 (battu par Gustavo Kuerten).

6-2) en commettant 51 fautes directes ! "Je ne sous-estime jamais personne. Je n'ai pas assez bien joué, c'est aussi simple que ça (...) Mes deux armes majeures sont mon service et mon coup droit. Ce n'étaient pas des armes aujourd'hui" a-t-il tout simplement analysé. Il a ensuite rebondi pour remporter deux tournois indoor à Rotterdam en disposant de Jo-Wilfried Tsonga en finale (6-3, 3-6, 6-3), puis à Marseille contre le Croate Marin Cilic (6-7, 6-3, 6-3). Mais sa campagne américaine allait être nettement moins bonne.

"Je ne sous-estime jamais personne"

Il chutait au 3ème tour à Indian Wells devant l'Allemand Philipp Kohlschreiber (32ème mondial) sur le score serré de 7-6, 6-4. Il connaissait le même sort à Miami, cette fois très sèchement devant Juan Martin Del Potro (6-3, 6-2 en 1h16'). "Je ne joue pas bien du tout au tennis en ce moment. Je jouais dix fois mieux en février, mais j'ai accumulé les pépins physiques depuis Marseille" a d'ailleurs commenté très lucidement Robin Söderling qui sait qu'il devra se situer à un tout autre niveau pour espérer franchir enfin la dernière marche à Roland-Garros ou dans un autre tournoi du Grand Chelem.

FICHE JOUEUR

Droitier, revers à deux mains Débuts pro : 2001 9 titres : 2004 : Lyon, 2005 : Milan, 2008: Lyon, 2009 : Bastad, 2010 : Rotterdam, Open de Paris, 2011 : Brisbane, Rotterdam, Marseille

Grands Chelems : Australie : 2011 : 8ème de finale, 2010 : 1er tour, 2009 : 2e tour, 2007 : 1er tour, 2005 : 1er tour, 2004 : 3e tour.

Roland-Garros : 2010 : finale, 2009 : finale, 2008 : 3e tour, 2007 : 1er tour, 2006 : 1er tour, 2005 : 2e tour, 2004 : 1er tour. Wimbledon : 2010 : quart de finale, 2009 : 8ème de finale, 2008, 2e tour, 2007 : 3e tour, 2006 : 1er tour, 2005 : 1er tour, 2004 : 1er tour, 2003 : 3e tour.

US Open : 2010 : quart de finale, 2009 : quart de finale, 2008 : 1er tour, 2006 : 2e tour, 2005, 3e tour, 2004 : 2e tour, 2003 : 1er tour. Site officiel : robinsoderling.se

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