Super capitaines!

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Super capitaines! 1- CLAUDIO CAÇAPA "Capt'ain Caçapa". A Lyon, tout le monde l'appelle ainsi et cela pourrait suffire à résumer la trace qu'il a laissée dans l'histoire des supporteurs de l'OL. Six saisons et demie à l'OL (2001-2007), des titres à la pelle, des blessures aussi, mais surtout un charisme et une gentillesse incroyable. "Claudio est sans doute l'homme le plus gentil que je connaisse", nous confiait un jour Isabelle Dias, la traductrice officiel de l'Olympique Lyonnais. Dans les vestiaires, auprès des supporteurs ou des médias, Claudio Caçapa faisait l'unanimité. "Capt'ain Caçapa" vous dit-on... 2- JUNINHO "Juni", c'est d'abord le plus grand joueur de l'histoire de l'Olympique Lyonnais, une distinction que lui avaient accordé dans notre magazine les journalistes, les supporteurs et les anciens joueurs de l'OL. "Juni", c'est aussi cent buts sous le maillot des Gones, dont quarantequatre coups-francs. "Juni", c'est également u n formidable leader, un joueur rigoureux à l'extrême, aussi exigeant avec lui qu'auprès de ses coéquipiers. C'est un homme que l'on reverra sans doute un jour à Lyon, dans un rôle encore plus exposé que celui de capitaine : entraîneur. Son rêve ultime. 33-- FFLLOORREENNTT LLAAVVIILLLLEE Il n'est certainement pas, sans lui faire injure, le défenseur le plus doué de le l'histoire de l'Ol ympique Lyonnais. Mais "Flo" restera à jamais le capitaine d'un OL enfin de nouveau triomphant, le 5 mai 2001 en Coupe de la Ligue contre l'AS Monaco (2-1).

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• Publié par: le-foot-lyon
• Publié le: 04 octobre 2011
• Nombre de lectures: 38
• Langue: Français

Extrait

Super capitaines!

1- CLAUDIO CAÇAPA

"Capt'ain Caçapa". A Lyon, tout le monde l'appelle ainsi et cela pourrait suffire à résumer la trace qu'il a laissée dans l'histoire des supporteurs de l'OL. Six saisons et demie à l'OL (2001-2007), des titres à la pelle, des blessures aussi, mais surtout un charisme et une gentillesse incroyable. "Claudio est sans doute l'homme le plus gentil que je connaisse", nous confiait un jour Isabelle Dias, la traductrice officiel de l'Olympique Lyonnais. Dans les vestiaires, auprès des supporteurs ou des médias, Claudio Caçapa faisait l'unanimité. "Capt'ain Caçapa" vous dit-on...

2- JUNINHO

"Juni", c'est d'abord le plus grand joueur de l'histoire de l'Olympique Lyonnais, une distinction que lui avaient accordé dans notre magazine les journalistes, les supporteurs et les anciens joueurs de l'OL. "Juni", c'est aussi cent buts sous le maillot des Gones, dont quarantequatre coups-francs. "Juni", c'est également u n formidable leader, un joueur rigoureux à l'extrême, aussi exigeant avec lui qu'auprès de ses coéquipiers. C'est un homme que l'on reverra sans doute un jour à Lyon, dans un rôle encore plus exposé que celui de capitaine : entraîneur. Son rêve ultime.

3- FLORENT LAVILLE

Il n'est certainement pas, sans lui faire injure, le défenseur le plus doué de le l'histoire de l'Ol ympique Lyonnais. Mais "Flo" restera à jamais le capitaine d'un OL enfin de nouveau triomphant, le 5 mai 2001 en Coupe de la Ligue contre l'AS Monaco (2-1). Pourtant, ce soir-là, Florent était en tribunes, blessé. Mais, au moment de partir soulever la Coupe au balcon, ses coéquipiers, Grégory Coupet en tête, sont allés le chercher afin qu'il soulève le trophée en même temps que Sonny Anderson. Un geste qui résume l'importance qu'avait ce stoppeur rigoureux dans le vestiaire. Symbole de la formation lyonnaise, il a joué neuf saisons chez les professionnels à l'OL avant de partir vers d'autres aventures. Mais Gerland ne l'a jamais oublié.

4- SONNY ANDERSON

L'Olympique Lyonnais a basculé dans une autre dimension en l'engageant en juin 99 contre 120 millions de francs (environ 18 M€). Meilleur buteur du championnat de France à deux reprises, deux titres de champion, une Coupe de la Ligue, un Trophée des Champions, Sonny a justifié au centuple l'investissement initial de ses dirigeants . Sonny Anderson, c'est la première vraie star de l'OL, un surdoué du ballon rond, qui s'est emparé du capitanat bien davantage grâce à son talent qu'à ses qualités de meneur d'hommes. A Lyon, Sonny est éternel.

5- CRIS, SIDNEY GOVOU

Difficile de les départager. L'un et l'autre ont parfois été des capitaines exemplaires, parfois contestés. Adoubé une première fois par Paul Le Guen au milieu des années 2000, Sidney Govou a récupéré le brassard en 2009 après le départ de Juninho. "Il a la capacité de rassembler, expliquait à l'époque Claude Puel. Il a beaucoup de qualités pour : il passe les générations, il s'entend bien avec tout le monde... Il a la bonne parole aussi : quand il intervient, il est apprécié pour la justesse de ses propos. Ce n'est pas quelqu'un qui va faire faire du bruit pour faire du bruit. C'est quelqu'un d'authentique." Sauf qu'il n'a pas été suffisamment exemplaire en dehors des terrains pour le conserver. Pour le remplacer, Cris, au tempérament aussi affirmé que ses interventions défensives. Adoré par Gerland, "Le Policier" est l'un des symboles de cet OL compétiteur. Malheureusement, en raison d'une carrière déclinante, le Brésilien a parfois dû mettre son rôle de capitaine de côté pour se concentrer davantage sur sa propre personne...

Mais aussi... Alain Cavéglia, Rémi Garde, Jean Djorkaeff, Aimé Mignot...

RÉVEILLÈRE REPREND LE FLAMBEAU

En septembre, alors que Cris et Lisandro Lopez étaient sur le flanc, Rémi Garde a confié le brassard de capitaine de l'Olympique Lyonnais à Anthony Réveillère. Une grande première.

"Oui, je l'avoue, cela me manque un peu, j'aimerais au moins le porter une fois." Cette confidence, Anthony Réveillère nous l'avait faite la saison passée alors que nous lui demandions s'il ne regrettait pas de ne jamais avoir eu les honneurs du capitanat à l'Olympique Lyonnais. L'oubli est réparé. Le 10 septembre, à Dijon (victoire de l'OL 2-1, Ndlr), du fait des absences conjuguées de Cris et de Lisandro Lopez, Anthony Réveillère portait fièrement pour la première fois dès le coup d'envoi le brassard de capitaine. Pourquoi le latéral droit et pas Hugo Lloris, vice-capitaine la saison précédente ? L'explication nous a été donnée par Bruno Génésio, l'adjoint de Rémi Garde : "Nous pensons qu'un gardien de but capitaine fait un peu doublon : c'est déjà un joueur qui prend beaucoup la parole. On s'est également dit qu'il était difficile pour un gardien de traverser toute le terrain pour parler avec l'arbitre. "Antho" est maintenant l'un des joueurs les plus anciens du club, il mérite d'avoir cette distinction, il a une influence sur le groupe." Anthony Réveillère, 31 ans, à Lyon depuis 2003, a évidemment apprécié la distinction : "C'est une fierté, cela me donne surtout plus de responsabilités vis-à-vis des jeunes."