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Une chance au tirage ? L'année 2010 de la FDJ a débuté par la fin d'une tradition. Celle de gagner la Tropicale Amissa Bongo, course à étapes organisée mi-janvier au Gabon, et remportée à chaque fois depuis sa création en 2006 par un coureur de la FDJ : Jussi Vaikanen (2006), Frédéric Guesdon (2007), Lilian Jégou (2008) et Matthieu Ladagnous la saison dernière.

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Publié le 03 juin 2011
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Langue Français

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Une chance au tirage ?

L'année 2010 de la FDJ a débuté par la fin d'une tradition. Celle de gagner la Tropicale Amissa Bongo, course à étapes organisée mi-janvier au Gabon, et remportée à chaque fois depuis sa création en 2006 par un coureur de la FDJ : Jussi Vaikanen (2006), Frédéric Guesdon (2007), Lilian Jégou (2008) et Matthieu Ladagnous la saison dernière. Mais pas cette fois, puisque c'est le coureur de la BBox Bouygues Télécom Anthony Charteau qui a raflé la course de catégorie 2.1. Mais Marc Madiot n'a pas eu à taper du poing sur la table, car les succès sont vite arrivés par la suite.

Grâce au sprinteur Biélorusse Yauheni Huta rovich, vainqueur des 1ère (comme l'an passé) et 3e étapes du Tour Méditerranéen (il avait également gagné la 5e en 2009). Jussi Veikkanen remportait lui la 2e, et quelques jours plus tard, c'est Benoît Vaugrenard qui levait les bras et offrait un bouquet de vainqueur supplémentaire à la Française des Jeux, avant de remporter la 5e étape des Quatre Jours de Dunkerque et de récolter deux accessits au Tirreno-Adriatico (2e et 5e) lors de deux étapes importantes. Le 21 février, le héros du Tour 2009, Christophe Le Mével, entrait en scène, gagnant en grimpeur la 2e étape du Tour du Haut de Var, en partant au pied de la dernière difficulté. Suffisamment tôt et fort pour ensuite résister au retour de ses poursuivants et conserver assez d'avance pour remporter l'étape, et le général final de l'épreuve. De bon augure avant la Grande Boucle, où le natif de Lannion aura pour objectif personnel, et sans doute de la part de ses directeurs sportifs, de confirmer la belle dixième place de l'an dernier.

"On a les moyens d'aller chercher les résultats"

Ou d'épauler du mieux possible Sandy Casar, si le Francilien s'avérait plus à l'aise que le Breton cet été, notamment lors d'une première semaine piégeuse avec l'arrivée à Aremberg qui donne déjà des sueurs froides à Le Mével. Même si la formation au trèfle compte dans ses rangs Frédéric Guesdon, vainqueur de Paris-Roubaix, qui passe par Aremberg, en 1997, et de Francis Mourey, multiple champion de France et troisième d'un cham -pionnat du monde de cyclo-cross. Un acrobate, ou presque, qui aurait ainsi de bonnes chances de disputer son deuxième Tour de France. Et au cas où le général devenait inaccessible pour les deux leaders probables de l'équpe (Casar et Le Mével), la Française des Jeux aurait d'autres cartes en mains pour bien figurer à l'occasion de sa 14e participation au Tour de France: les victoires d'étapes, avec notamment le sprinteur Hutarovich, qui a gagné beaucoup de points en début de saison dans son duel à distance avec Sébastien Chavanel pour la place de fusée dans le groupe de neuf coureurs emmenés à Rotterdam. Les victoires d'étapes sur le Tour, c'est un peu une marque de fabrique pour l'équipe de Marc Madiot, qui s'est imposée à cinq reprises déjà sur la plus grande course à étapes du monde (1997 avec Mengin, 2002 et 2003 pour McGee, 2003 pour Cooke, et 2007 pour Casar). Et si ça pouvait être sur les pavés lors de la première semaine, en haute montagne, ou en sprint massif sur les Champs-Elysées, le double vainqueur de Paris-Roubaix (1985 et 1991) serait aux anges. Surtout si son coureur vainqueur n'a pas eu besoin d'oreillette !

Vainqueur d'une étape lors des deux dernières éditions, Sandy Casar a bien l'intention de récidiver cette année.

LES PLUS - Pierrick Fédrigo arrive pour augmenter les chances de victoire d'étape de l'équipe. - Sandy Casar est un habitué des podiums d'arrivée. - William Bonnet remplace Sébastien Chavanel pour les sprints. Pour plus d'efficacité ? LES MOINS - L'équipe n'a pas pu participer à toutes les grandes courses du calendrier. Pas l'idéal pour préparer le Tour. - Le Mével parti, l'équipe n'a plus vraiment de coureur capable de jouer le général. - Le combat anti-oreillettes de Marc Madiot pourrait faire de l'équipe le mouton noir du peloton.

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