Vincenzo Nibali : " Le Giro est l objectif de ma saison"
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Vincenzo Nibali : " Le Giro est l'objectif de ma saison" Comment jugez-vous votre début de saison ? Assez positif. Par rapport aux saisons précédentes, je me suis établi un programme un peu différent avec un calendrier un peu plus allégé en fonction de ma préparation pour le Tour d'Italie. Je me suis astreint à un travail en altitude avec l'équipe. J'ai disputé un peu moins de courses mais ce n'est pas problématique. Mes prestations, obtenues jusqu'à présent, me rendent serein. Le meilleur est à venir... Pourquoi Liège-Bastogne-Liège, le Tour du Trentin et le GP de Larciano comme préparation pour le Giro ? C'est un programme qui va me permettre d'avoir le bon coup de pédale tout en me permettant d'avoir quelques courses derrière moi. Dans le Tour du Trentin, je veux améliorer ma condition physique, par contre à Liège j'espère y être déjà au maximum de mes possibilités. C'est une course que j'aime et j'espère y être compétitif. Vous êtes-vous préparé différemment pour le Giro par rapport à l'an passé ? Au-delà de mes entraînements, mon approche est différente. L'année dernière, je ne devais pas courir le Giro. J'y ai pris part finalement qu'au dernier moment et c'est une raison pour laquelle j'ai manqué de forces la dernière semaine. Cette année, c'est différent, car le Giro est l'objectif de ma saison. Que vous a appris le Giro de l'an passé ? Qu'il faut être très patient et constant. Dans des étapes aussi dures que celles du Giro, la situation peut évoluer très vite.

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Publié le 03 mai 2011
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Langue Français

Extrait

Vincenzo Nibali : " Le Giro est l'objectif de ma saison"

Comment jugez-vous votre début de saison ? Assez positif. Par rapport aux saisons précédentes, je me suis établi un programme un peu différent avec un calendrier un peu plus allégé en fonction de ma préparation pour le Tour d'Italie. Je me suis astreint à un travail en altitude avec l'équipe. J'ai disputé un peu moins de courses mais ce n'est pas problématique. Mes prestations, obtenues jusqu'à présent, me rendent serein. Le meilleur est à venir...

Pourquoi Liège-Bastogne-Liège, le Tour du Trentin et le GP de Larciano comme préparation pour le Giro ? C'est un programme qui va me permettre d'avoir le bon coup de pédale tout en me permettant d'avoir quelques courses derrière moi. Dans le Tour du Trentin, je veux améliorer ma condition physique, par contre à Liège j'espère y être déjà au maximum de mes possibilités. C'est une course que j'aime et j'espère y être compétitif.

Vous êtes-vous préparé différemment pour le Giro par rapport à l'an passé ? Au-delà de mes entraînements, mon approche est différente. L'année dernière, je ne devais pas courir le Giro. J'y ai pris part finalement qu'au dernier moment et c'est une raison pour laquelle j'ai manqué de forces la dernière semaine. Cette année, c'est différent, car le Giro est l'objectif de ma saison.

Que vous a appris le Giro de l'an passé ? Qu'il faut être très patient et constant. Dans des étapes aussi dures que celles du Giro, la situation peut évoluer très vite. L'année dernière après l'étape de l'Aquila, on nous disait en perdition. Puis, au fil des étapes, on avait rattrapé du terrain. Ivan (Basso) avait fait le reste. Pour moi, cela ne change pas grand chose à l'affaire. J'ai à mes côtés une équipe forte. A moi d'être en jambes et d'avoir cette soif de gagner.

Comment vous êtes-vous préparé concrètement pour ce Giro ? J'ai pris mes premiers repères avec le vélo en décembre. Puis en janvier, je me suis retiré en Sardaigne. On a commencé alors un travail fait en résistance. Je suis revenu au Tour de Sardaigne avant de courir à Tirreno-Adriatico et Milan-San Remo. Je n'étais pas au top de ma forme à ces occasions en raison du travail consenti jusque-là. Le mois d'avril aura été marqué par un nouveau stage en altitude avec un travail basé sur les changements de rythme en cote.

Quelles seront les difficultés majeures de ce Giro ? Cela va être un Giro très dur comme l'an passé. Le passage de Grossglockner (13ème étape) sera sans aucun doute décisif. Mais les jours qui l'auront précédé n'auront pas été de tout repos non plus. Il n'y a qu'à penser à l'Etna pour le comprendre. Il faudra vraiment être concentré dès le début pour ne pas être distancé.

Comment gérez-vous cette pression populaire de tout un pays ? Je ne suis pas quelqu'un qui souffre de la pression. Je la transforme toujours en force. Je la vis sereinement avec même un certain plaisir. Penser que des gens vont être sur la route pour me soutenir me fait aller de l'avant. Comme tout le monde le sait je vais me donner à mille pour cent pour remporter ce Giro. Et si quelqu'un est plus fort que moi, tant mieux pour lui. Mais il devra beaucoup suer pour me battre.

"On me craint davantage"

Qui sera votre principale menace ? Contador forcément. Mais il y a aussi Scarponi, Menchov, Kreuziger... La concurrence ne manquera pas.

C'est plus difficile pour un Français sur la Grande Boucle ou un Italien sur le Giro ? Bonne question... Je crois que c'est un peu la même chose même si le Tour de France a une résonance un peu plus internationale et donc ils sont plus nombreux à vouloir la victoire. La difficulté pour un Français réside dans la concurrence en fait.

Un Français peut-il bien faire dans le Giro ? Et pourquoi pas ? La France a toujours sorti de grands coureurs capables de faire de grandes performances. Il leur manque actuellement un coureur qui puisse gagner un grand tour. Mais ils restent très forts dans les courses à étapes ou d'un jour. Tôt ou tard, on devra se battre avec un coureur français dans la Grande Boucle ou dans le Giro.

Ferez-vous le Tour de France ? Je verrai cela à la fin du Giro. Je ne veux me concentrer que sur la conquête du maillot rose. Si je fais le Tour, ce sera surtout en soutien de Basso.

Qu'est-ce qu'a changé votre victoire dans la Vuelta ? Cela a été une consécration. En 2009, j'avais déjà compris que je pouvais combattre avec les plus grands. En Espagne, j'ai concrétisé ma capacité à briller dans une épreuve à étapes. Désormais, je suis davantage surveillé, on me craint davantage. Cela me procure de la motivation supplémentaire.

VINCENZO NIBALI Né le 14 novembre 1984 à Messine (Italie) 1m81 - 65kg Débuts pro : 2005 Nombre de victoires : 4 Equipes : Fassa Bortolo (2005), Liquigas-Bianchi (2006), Liquigas (2007-2009), Liquigas-Doimo (2010), Liquigas-Cannondale (depuis 2011) Palmarès : GP Ouest France Plouay (2006), GP de Larciano (2007), Tour de Toscane (2007), Tour du Trentin (2008), GP de Caimore (2009), Tour des Apennins (2009), Tour d'Espagne (2010), Tour de Slovénie (2010), Trofeo Melinda (2010) Tour de France : 2008 : 20ème ; 2009 : 7ème Tour d'Italie : 2007 : 19ème (vainqueur du CLM par équipe) ; 2008 : 11ème ; 2010 : 3ème (vainqueur du CLM par équipe et de la 14ème étape) Tour d'Espagne : 2010 : Vainqueur du classement général et vainqueur du classement du combiné

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