Palestine - Relation de voyage, histoire de la colonisation, questions, mythes et réalités
100 pages
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Description

La Palestine vit sous l'occupation de l'État Israélien depuis 1947. Aujourd'hui, la colonisation continue de ronger la terre de ce peuple malheureusement trop connu, si bien qu'il ne restera bientôt plus que 14 % du territoire pour un éventuel futur État. Quel État pour les Palestiniens ? Quelle identité ? Palestine et Palestiniens sont des termes qui n'existent plus pour les autorités israéliennes. Pourtant, ce pays vit encore. Sur les pas d'Allain Graux, l'auteur nous fait voyager de Jérusalem à Silwan, d'Haifa à Tel-Aviv et de Ramallah à Naplouse et Jéricho. Il nous emmène dans les rues et sur les routes à la rencontre de la vie palestinienne - qu'elle soit en Cisjordanie ou en Israël. Le Mur, le keffieh, La maison d'Abraham, ses dattiers et ses oliviers… ce livre nous fait (re)découvrir ce qui pour beaucoup, n'a été entrevu qu'au travers de documentaires, de reportages ou de livres… Les rencontres avec tous les acteurs de ce pays, les nombreuses associations, les personnalités palestiniennes et israéliennes, confèrent à ce livre une humanité certaine, pleine de sensibilité et d'écoute partagée. On y découvre une Palestine tout autant éclatante que tourmentée.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2017
Nombre de lectures 6
EAN13 9782359301984
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection
•Un autre regard•
M ÉLANIE R APHAËL -B ÉTHUNE
L’E UTHANASIE :
un débat volontairement étouffé !
L’E UTHANASIE :
un débat volontairement étouffé !
Droits réservés
ISBN : 978.2.35930.138.0
www.i-editions.com
M ÉLANIE R APHAËL -B ÉTHUNE
L’E UTHANASIE :
un débat volontairement étouffé !
À mon père, « ce héros au sourire si doux ».
R EMERCIEMENTS
Ce livre prolonge les recherches que j’ai entamées dans le cadre d’un master.
Je ne l’aurais sans doute pas achevé sans le soutien indéfectible de ma mère et sans l’amitié de Cécile, Mébarka et Jérôme.
Je remercie également Quitterie de Villepin, pour sa capacité communicative à s’indigner ou s’enthousiasmer.
Merci à Jean-Luc Romero, Président de l’ADMD, qui m’a fait l’honneur d’écrire la préface, et à ces personnes qui s’engagent pour le Droit de Mourir dans la Dignité.
Enfin je souhaite partager avec vous une pensée, pour tous ceux qui souffrent physiquement ou moralement, et pour ceux qui les accompagnent.
P RÉFACE
La fin de vie. L’aide active à mourir. L’euthanasie. Le suicide assisté. Des concepts qui font peur, qui tourmentent. Qui nourrissent les fantasmes. Qui permettent aux voleurs de liberté, les anti-choix, de réaffirmer leurs tendances liberticides en agitant le tabou de la mort.
Et pourtant, si nous réfléchissons quelques instants en pensant à nous-mêmes et à ceux que nous aimons, quel sujet plus clair que celui- ci...
Car quoi de plus naturel que la mort ? C’est la seule évidence de notre vie. Pas une qui ne se termine autrement que par la mort. Gageons que TOUS les lecteurs de l’ouvrage que vous tenez entre vos mains, celui rédigé par Mélanie Raphaël-Béthune, auront passé l’arme à gauche lors de l’avènement du 22ème siècle, en 2101. Donc, il faut s’y résoudre, s’y préparer et, puisqu’elle est inéluctable, l’apprivoiser.
L’agonie, ce temps qui n’est plus de la vie mais de la survie, est-il un temps appréciable, utile, digne ? Pour certains, dont les convictions personnelles respectables les conduisent à penser qu’au-delà de notre bonne vieille terre il y a autre chose, certainement. Mais pour d’autres et, surtout, pour la conception laïque de notre société, ce temps de souffrances physiques et psychiques, menant inexorablement à la mort, ne vaut pas la peine d’être vécu. Alors pourquoi l’imposer à ceux qui n’en veulent pas ?
Et si ce temps d’acharnement, de survie, d’agonie, ne vaut pas les souffrances physiques et psychiques qu’il porte en lui de manière intrinsèque, qui décide de l’interruption, de l’arrêt, de la fin, de la mort ? Le médecin ? Des médecins ? Un évêque ? Le tribunal administratif ? Ses propres enfants ou son conjoint ? Ses voisins ? Tout cela paraît absurde. Aussi sûrement qu’une femme choisit elle-même si elle veut devenir une mère ou non, c’est le patient, celui qui est arrivé à la fin de sa vie, celui qui est dans le lit, qui doit décider pour lui-même. Simplement parce que sa vie lui appartient. Soit en s’exprimant directement, soit par l’intermédiaire de sa personne de confiance, soit par l’intermédiaire de ses directives anticipées.
Rappelons-nous, en lisant le travail de Mélanie Raphaël, que la mort n’est rien. Elle n’est que le passage – irrésistible – d’un état à un autre. Ce qui importe, ce qui provoque la détresse et les larmes, ce sont deux choses contre lesquelles on ne trouvera jamais aucun remède : les douleurs, physiques et psychiques, et le manque. Le manque de ceux que l’on se prépare à quitter et le manque de celui qui va nous quitter.
Et puisque nous devons TOUS mourir, autant mourir debout, « mourir les yeux ouverts », selon Marguerite Yourcenar, « mourir en bonne santé », selon Pierre Dac, ou « mourir de son vivant », selon Coluche. Sans les souffrances inutiles et les tragédies absurdes.
Jean-Luc Romero
Président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité
I NTRODUCTION
Une question de société est forcément un sujet large et complexe qui, même lorsqu’il ne semble concerner qu’une minorité, intéresse tous les citoyens. La fin de vie et l’euthanasie, plus encore que les autres sujets de société, touche chaque citoyen, chaque être humain. Ce texte s’attache à comprendre comment la communication politique a permis au débat de la fin de vie et de l’euthanasie d’exister.
Depuis 2004, année de la médiatisation de la requête de Vincent Humbert pour partir dignement et abréger ses souffrances, la loi n’a que très peu évolué. Un cadre légal visant à limiter l’acharnement thérapeutique a été mis en place en 2005, c’est la fameuse loi Léonetti. Ses limites affleurent actuellement avec l’émotion qui traverse l’opinion publique devant l’effroi de la situation du jeune Vincent Lambert. Ce jeune homme atteint d’un syndrome pauci relationnel entre dans le cadre de la loi, mais se voit refuser l’arrêt des traitements, car la loi fragile repose principalement sur la volonté des médecins et de la famille. Il convient donc d’analyser le cadre légal actuel pour comprendre pourquoi malgré cette loi, le débat persiste et la demande de modification de la loi s’accentue.
Je m’attèle ici à comprendre qui communique et comment autour de ce débat. Mais aussi comment l’émotion vient tantôt s’opposer à la rationalisation et tantôt renforcer l’argumentation. Mais surtout, malgré l’avancée considérable opérée par la prise en considération de cette revendication, quel avenir est possible pour un projet de loi sur la fin de vie et l’euthanasie.
Contrairement à l’abolition de la peine de mort, où la population était opposée et que François Mitterrand a imposé, l’opinion publique est favorable à plus de 90% à la légalisation de l’euthanasie. Contrairement à l’IVG, où le débat a été porté par des femmes, par des citoyens et où les médecins n’ont pas été les seuls interlocuteurs, le débat sur l’euthanasie a été confisqué aux citoyens et réquisitionné par les médecins. Pourquoi une loi sur l’euthanasie qui emporte l’approbation de la « Reine du Monde » 1 et qui concerne tous les citoyens, est encore rejetée et étudiée entre médecins ?
C HAPITRE 1
LES ENJEUX DE L’EUTHANASIE
« Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit et sur le carreau
Mais leurs jeux ont peu d’importance
C’est un peu leur dernier cadeau
À la Mama »
La Mama, Charles Aznavour
« J’dis pas que c’est pas marrant de parler de la mort,
de penser aux absents, se souvenir d’antan.
Désolé mémé, mais là je vais pas rester longtemps,
tu me connais je suis comme ça je passe en coup de vent
Excuse-moi mémé mais là je dois rentrer maintenant. »
Désolé Mémé, Les Wriggles
Les enjeux de l’euthanasie sont larges, car ils flirtent avec des réalités très différentes. En effet les enjeux de l’euthanasie sont ceux de la gestion de la fin de vie et de la réponse que l’on souhaite y apporter, ces réponses diffèrent en fonction de bien des critères dont l’émotion n’est pas le moindre.
Pour entrer dans cette question, il faut prendre du recul et ne pas s’immerger par le seul spectre de l’euthanasie, qui est une des formes de réponse à un problème bien plus large qui concerne tout citoyen. Tout être humain sera confronté à la mort d’un individu et surtout à sa propre mort. Il faut veiller à ne pas projeter ses propres peurs et imprégnations culturelles sur autrui et sur ce que la société doit normaliser. Communiquer et faire émerger un débat sur cette question c’est embrasser la totalité de ce « moment » qu’est la fin de vie et de ses implications. La fin de vie revêt des réalités disparates elle concerne poutant tous les êtres vivants, cependant il y a autant de façons de mourir qu’il y a de façons de vivre. Nous ne résumons pas la vie à un ensemble de phénomènes biologiques, de la même façon, la mort ne peut être appréhendée uniquement biologiquement.
S ECTION 1 :
D ÉFINITIONS
Pour définir l’objet même du débat, l’euthanasie

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