Autour du politique
66 pages
Français

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Autour du politique , livre ebook

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Description

Au sommaire de ce numéro : Le fondement précolonial de la démocratie en Afrique noire : le cas de l'Oubangui Chari (Maurice Honoré MBEKO) ; Les medias, catalyseurs ou régulateurs des crises sociopolitiques en Afrique subsaharienne ? Cas du Togo (Mme Afiwa Pépévi KPAKPO-LODONOU) ; Ethnicité et politique en contexte de pluralisme politique : mutation du contexte sociopolitique et illusion de neutralité des autorités traditionnelles (Trésor FOBASSO GUEDJO et Alain Roger BOULLA MEVA'A) ; Le culte de la personnalité en Afrique noire : l'invasion du politico-administratif par une pratique traditionnelle (Ismaila DATIDJO, Trésor FOBASSO GUEDJO et Valeri Duplexe YOTEDJE) ; La problématique de la démocratie en Afrique noire (Maurice Honoré MBEKO)

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Informations

Publié par
Date de parution 04 septembre 2019
Nombre de lectures 4
EAN13 9782336879956
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre

LES CAHIERS DE L’IREA
N° 32 – 2019


Revue de l’Institut de recherches et d’études africaines
(IREA)








Autour du politique
Copyright


























© L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
www.editions-harmattan.fr
EAN Epub : 978-2-336-87995-6
Comité scientifique

Comité scientifique

Monsieur François-Xavier AMHERDT (Faculté de théologie de l’université de Fribourg), Monsieur Dominique YANOGO (UCAO-UUA d’Abidjan), Konan Jérôme KOUAKOU (CRD), Tanden Joseph DIARRA (UUBA/UCAO), Jean Robert TCHAMBA (université de Dschang), Dia Édith COULIBALY née TRAORÉ (université de Ouagadougou), Windpagnangdé Dominique KABRE (université OUAGA Il), Pétillon Muyambi DHENA (université de Kisangani-RDC), Pierre Samuel NEMB (Universite de Maroua), Innocent FOZING (université de Yaoundé I), Kengne FODOUOP (université de Yaoundé I), Gabriel NYASSOGBO (université de Lomé), Monsieur Moussa OUEDRAOGO (coordonnateur de projet de développement – B F), Maurice BAZEMO (université de Ouagadougou), Sindani KIANGU (université de Kinshasa – RDC), Alphonse Sekré GBODJE (université Alassane Ouattara de Bouaké-RCI), Augustin COLY (.L.S.H/U.C.A.D – Dakar/Sénégal), Effoh Clément EHORA (université Alassane Ouattara, Côte d’Ivoire), Edmond BILOA (université de Yaoundé I), Mounkaila Abdo Laouali SERKI (université Abdou Moumouni de Niamey), Faloukou DOSSO (université Alassane OUATTARA – RCI), Ilango-Banga Jean-Pierre LOTOY (université de Kinshasa – RDC), Albert MULUMA MUNANGA (université de Kinshasa – RDC), Kouakou Appoh Énoc KRA (université Félix Houphouët-Boigny de Cocody – RCI), Ram Christophe SAWADOGO (université de Ouagadougou), Roch YAO GNABELI (université FHB d’Abidjan – RCI), Issa A. MOUMOULA (université de Koudougou), Joseph YAO (l’université de Cocody), Fodé NDIAYE (Banquier professionnel), Pierre Samuel NEMB (Université de Maroua Yaoundé Cameroun), Justin KOFFI, Gbaklia Elvis KOFFI, Philémon MUAMBA, Apollinaire CHISHUGI CHIHEBE (Université Officielle de Bukavu – RD Congo).
Comité de lecture

Comité de lecture

Hammou HAIDARA (Consultant international indépendant), Pierre MOUANDJO (Univ. Catholique d’Afrique centrale), Paulin POUCOUTA (Institut Catholique de Yaoundé), Judicaël BOUKANGA (Doctorant), NDoumy Noel ABE (université Alassane Ouattara-RCI), Matthieu FAU-NOUGARET (Conseiller des Présidents des universités Publiques du Burkina Faso), Dieudonné Kalindyé BYANJIRA (université de Kinshasa – RDC), Pierre FONKOUA (université de Yaoundé), Jean Paulin KI (OCADES‐Dédougou), Jérôme KOUNDOUNOU (Global Water Initiative-Afrique de l’Ouest), Louis Bernard TCHUIKOUA (université de Yaoundé 1), Sindani KIANGU (université de Kinshasa), Kouakou Siméon KOUASSI (université Félix Houphouet-Boigny. Abidjan-Cocody), Désiré ATANGANA KOUNA (université de Yaoundé I), Gérard Marie NOUMSSI (université de Yaoundé I), Diané Véronique ASSI (l’université Félix Houphouet-Boigny. Abidjan-Cocody), Pierre-Claver ILBOUDO (École Supérieure d’Interprètes et de Traducteurs – Ouagadougou), Vincent Davy KACOU OI KACOU (grand séminaire Saint-Paul d’Abadjin-Kouté – RCI), Jean-Claude SHANDA FONME (Directeur exécutif du Centre africain de politique internationale), Emmanuel KABONGO MALU (IPGC), N’guessan Jérémie KOUADIO (université Félix HouphouëtBoigny de Cocody), Adou APPIAH (université de Bouaké/Côted’Ivoire), Jean-Claude ANGOULA (Prêtre spiritain camerounais), Omar NDOYE (université Cheikh Anta Diop de Dakar), Amouzou Essè AZIAGBÉDÉ (professeur titulaire des universités – Togo), Dieudonné ZOGNONG (université de Tromso – Norvège), Louis Hervé NGAFOMO (université de Yaoundé I), Hamadou ADAMA (University of Ngaoundéré – Cameroun), Patrice TOE (Institut du développement rural (IDR)/Bobo-B F), Bertin G. KADET (l’école normale supérieure d’Abidjan – RCI).
Sommaire
Couverture
4 e de couverture
Titre
Copyright
Comité scientifique
Sommaire
Comité de lecture
Éditorial. Blaise BAYILI
Le fondement précolonial de la démocratie en Afrique noire : le cas de l’Oubangui Chari. Maurice Honoré MBEKO
Les médias, catalyseurs ou régulateurs des crises sociopolitiques en Afrique subsaharienne ? Cas du Togo. Mme Afiwa Pépévi KPAKPO-LODONOU
Ethnicité et politique en contexte de pluralisme politique : mutation du contexte sociopolitique et illusion de neutralité des autorités traditionnelles. Trésor FOBASSO GUEDJO et Alain Roger BOULLA MEVA’A
Le culte de la personnalité en Afrique noire : l’invasion du politico-administratif par une pratique traditionnelle. Ismaila DATIDJO, Trésor FOBASSO GUEDJO et Valeri Duplexe YOTEDJE
La problématique de la démocratie en Afrique noire. Maurice Honoré MBEKO
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Éditorial

Éditorial

Docteur Maurice Honoré MBEKO nous invite à découvrir le fondement précolonial de la démocratie en Afrique. Mais, en quoi consiste donc un tel fondement ? Par fondement précolonial de la démocratie, l’auteur entend source première de la démocratie. Dans un sens plus matériel, il nous apprend que le fondement est le terrain sur lequel se sont édifiées les pratiques du pouvoir et de la démocratie avant la colonisation. Prenant le cas de l’Oubangui Chari, son analyse de ce terrain ou plus exactement de ces bases métajuridiques (morale, religion, idéologie) a révélé que dans l’Oubangui-Chari précolonial, comme dans la plupart des pays à civilisation négro-africaine, le système politique et social reposait toujours sur une base démocratique : l’arbre à palabre. De nombreuses études historiques, sociologiques et politiques tendent à confirmer cette hypothèse. Partant de cette analyse, l’auteur nous propose plusieurs enseignements forts utiles qu’il en dégage à savoir :
D’abord, s’il est vrai que les sociétés africaines précoloniales étaient des sociétés inégalitaires, leur système social et politique reposait toujours sur une base démocratique, car ces inégalités ne fondaient pas la hiérarchie politique. Les droits politiques et économiques étaient reconnus à toutes les catégories sociales quels que soient l’ordre, la caste ou la corporation.
C’est ainsi que les nobles, les paysans, les gens de castes, et dans une certaine mesure les esclaves, étaient toujours associés à l’exercice du pouvoir souverain ou à l’administration à tous les échelons.
À partir d’un tel constat, l’auteur se convainc que l’on pourrait affirmer que la tradition négro-africaine tranchait avec la tradition européenne qui, à l’instar de la démocratie athénienne, excluait les femmes, les esclaves ou les hommes de caste de l’exercice normal des droits politiques.
L’Afrique précoloniale poursuit l’auteur, n’a pas connu ce type de démocratie, car, d’une part, la démocratie négro-africaine était une démocratie horizontale et non verticale. L’égalité et le droit de participation s’expriment au sein des communautés distinctes par le statut social et, d’autre part, la démocratie négro-africaine précoloniale « n’était pas cette démocratie arithmétique qui résout trop souvent le débat par le jeu mécanique du nombre, mais une sorte de démocratie vivante, même si elle opérait parfois par extinction des voix.
Ensuite, l’auteur estime que sur le plan théorique, l’analyse des sociétés négro-africaines précoloniales permet d’émettre de sérieuses réserves sinon des doutes sur les hypothèses des théoriciens plus ou moins ethnocentriques des Social prerequisites of democracy , hypothèses selon lesquelles les sociétés tribales ou à configuration lignagère ne présenteraient pas de degré de sécularisation requis pour le bon fonctionnement des rites démocratiques.
Au final, estime l’auteur, les expériences démocratiques en Afrique précoloniale ont éloquemment démontré que les valeurs démocratiques ne font partie du patrimoine génétique d’aucun pays, ni ne sont une donnée permanente acquise pour toujours et surtout que les

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