Cormenin
30 pages
Français

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Description

Louis-Marie de Lahaye de Cormenin est né à Paris, rue Saint-Lazare, le 6 janvier 1788.Cet illustre auteur de pamphlets appartient à une ancienne famille de robe, originaire de la Bresse.Aux environs de Montargis, on peut voir encore le château de Cormenin, vieille résidence du temps de la Fronde, où les ancêtres de Louis-Marie bravaient à distance la reine Anne et son ministre, en lisant la Mazarinade ou en chantant les couplets séditieux attribués au coadjuteur.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

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Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782346058679
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
CORMENIN
Eugène de Mirecourt
Cormenin
CORMENIN
Louis-Marie de Lahaye de Cormenin est né à Paris, rue Saint-Lazare, le 6 janvier 1788.
 
Cet illustre auteur de pamphlets appartient à une ancienne famille de robe, originaire de la Bresse.
 
Aux environs de Montargis, on peut voir encore le château de Cormenin, vieille résidence du temps de la Fronde, où les ancêtres de Louis-Marie bravaient à distance la reine Anne et son ministre, en lisant la Mazarinade ou en chantant les couplets séditieux attribués au coadjuteur.
 
 
M. de Cormenin père, lieutenant-général de l’amirauté, prit part au grand mouvement national de 1789, comme membre de l’assemblée de la noblesse.
 
Il signa le Cahier des pouvoirs et instructions du haut baillage de Montargis, cahier où se consignait le vœu de réformes aussi utiles que justes.
 
En feuilletant les procès-verbaux de cette assemblée préliminaire, nous y trouvons, à la date du 22 mars de l’année susdite, un discours de M. de Lahaye de Cormenin, dans lequel il s’élève avec force contre l’institution de la loterie, « cet impôt de séduction, disait-il, qui va chercher dans les replis de l’âme humaine le germe de l’avidité et le goût des chances aléatoires, deux des plus mauvais instincts de notre nature, qu’il faudrait tendre à étouffer, tandis qu’au contraire il les cultive, les développe et les arme contre le genre humain, en lui faisant espérer et prévoir avec délices un gain énorme, résultat du hasard.
 
« La loterie, ajoutait l’honorable député de la noblesse, joue contre nous à coup sûr et nous immole, après nous avoir corrompus. »
 
M. de Lahaye de Cormenin s’éleva de toutes ses forces contre le système antinational et pusillanime de l’émigration. Pendant la Terreur, il ne quitta point ses terres, vécut dans la retraite, et ne fut pas inquiété, malgré sa qualité de ci-devant.
 
 
Le dix-huitième siècle se fermait au fracas du canon, lorsque le héros de ce petit livre fut envoyé à l’Ecole centrale de Paris (collége Louis-le-Grand).
 
Ce fut d’abord un écolier paresseux et dissipé.
 
Ses maîtres l’accablaient de pensums et de punitions de tout genre, sans le rendre studieux et docile. On manqua plus d’une fois de le renvoyer à ses parents comme un incorrigible démon.
 
Néanmoins, avec l’âge l’amour du travail lui vint.
 
Servi par une intelligence extraordinaire, il eut bientôt regagné le temps perdu. Des rangs les plus infimes de la tourbe scolaire, profanum vulgus, on le vit, presque sans transition, passer au banc d’honneur des bons élèves.
 
Dès cette époque, la vocation du futur écrivain se révéla par la très-grande supériorité de ses compositions françaises.
 
Il écrivait en vers avec une facilité prodigieuse, et, malgré sa vive imagination, les études philosophiques n’eurent pas un moindre attrait pour lui. Dans les deux dernières années qu’il passa sur les hancs, il obtint, au concours général des lycées impériaux, un prix de logique et un accessit de discours français.
 
Quoique médiocre latiniste, il aimait les poëtes de l’ancienne Rome et lisait leurs œuvres, surtout celles d’Horace.
 
 
Au sortir du collége, il étudia le droit et reçut, en 1807, son diplôme d’avocat.
 
Napoléon laissait le barreau rassembler ses membres dispersés et se reconstituer lui-même.
 
Louis-Marie fut

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