Côte d'Ivoire Sabotage d'un processus démocratique

Homan Kouadio

Description

La dégradation de l'environnement politique ivoirien depuis l'instauration du multipartisme en 1990 est indéniable. Cet ouvrage est non seulement un témoignage sur cette tragédie mais aussi un appel pressant à la démocratie.


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Sujets

• Afrique subsaharienne
• Côte d'Ivoire

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 janvier 2016
• Nombre de lectures: 10
• EAN13: 9782336399126
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

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Homan K
CoTE d’iVoiRE
Sabotage d’un processus démocratique
CÔTE D’IVOIRELa dégradation de l’environnement
politique ivoirien depuis l’instauration du
multipartisme en 1990 est indéniable. Sabotage d’un processus
Cet ouvrage est non seulement un
témoignage sur cette tragédie mais aussi démocratique
un appel pressant à la démocratie.
Essai
Homan K est Ivoirien. Enseignant de formation,
il est professeur des Lycées et Collèges. Côte d’Ivoire :
Sabotage d’un processus démocratique est son premier essai
politique.
Illustration de couverture :
© J. Allain - Jalka Studio
ISBN : 978-2-343-07797-0
9 782343 077970
18 €
COTE D’IVOIRE • Sabotage d’un processus démocratique
Homan K














COTE D’IVOIRE
Sabotage d’un processus démocratique















Homan KOUADIO










COTE D’IVOIRE
Sabotage d’un processus démocratique



Essai












L'HARMATTAN


































© L’Harmattan, 2015
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.harmattan.fr
[e-mail]
[e-mail]
ISBN : 978-2-343- 07797-0
EAN : 9782343 077970

DÉDICACE

Toute l’Afrique combattante.
Toutes les victimes des violences
politiques.
Adou Kobenan Simon.
Coulibaly Siramane
Koné Ngoulourou Gaston
Kouadio Kouamé

























REMERCIEMENTS

Je tiens à exprimer ma gratitude à toutes ces personnes
qui m’ont apporté leur contribution dans la réalisation de
ce modeste essai politique : Nguettia Yao Kouman,
Kouadio Koffi Mouroufié, Ndah François d’Assise,
Coulibaly Seydou, Maxime Oumar, Boly Bi Irié Pierre,
Adolph Ouattara, Nguettia Kouassi Huberson, Kouadio
Kouamé, Benjamin Koré, Yebarth Marcel, Ouattara El
Hadji Dabila, Tah Henry Tchimou, Coulibaly Yacouba,
Koffi Yao Manzan, Anderson Dehi, Alice Touboui,
Kobenan Kobenan, Tano Boni max, Kouadio Koffi
Kibriko.






















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NOTE DE L’AUTEUR

La parution de cet ouvrage, en ces temps où Laurent
Gbagbo est au centre des débats politiques nationaux et
internationaux sur la Côte d’Ivoire, parce qu’il est devenu
malgré lui un prisonnier célèbre, pourrait laisser
soupçonner que l’auteur est un opportuniste doublé d’un
personnage moralement malsain. Maintes personnes
pourraient penser, en effet, que je cherche à tirer profit de
cette involontaire popularité du leader charismatique du
FPI. Pourtant, même s’il est vrai que certains passages de
ce livre ont des liens étroits avec les derniers
développements de la longue et multiforme guerre qui a
été livrée au Président Laurent Gbagbo tout au long de son
mandat, il n’en demeure pas moins vrai que ce livre était
déjà en gestation bien avant septembre 2002.
En effet, observateur attentif du marigot politique
ivoirien, je projetais de témoigner, au travers d’un livre, de
la dégradation du climat social en Côte d’Ivoire depuis
l’avènement du multipartisme et, surtout, depuis la
création du RDR d’Alassane Ouattara, parti politique né
de la scission du PDCI-RDA du Président
HouphouëtBoigny, à la mort de ce dernier.
Je me proposais de m’imprégner de la compréhension
que le peuple ivoirien avait de la Démocratie en donnant la
parole aux militants de base des trois grandes formations
politiques du pays, à savoir le PDCI, le FPI et le RDR.
J’avais déjà commencé à écrire les premières pages de
ce « livre-enquête » en février 2002, quand une ONG
anglaise que je voulais intéresser à la Côte d’Ivoire aux
fins de venir en aide aux écoles ivoiriennes, me demanda
de lui fournir un rapport détaillé assorti d’un press-book
lui permettant de se faire une opinion assez claire de la
situation sociopolitique en Côte d’Ivoire, un pays qui
n’avait plus bonne presse en Occident depuis le coup
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d’État de décembre 1999 et les violences postélectorales
d’octobre 2000. Ce petit document de trente-cinq pages
que j’avais intitulé « D’Houphouët à Gbagbo : tombée de
rideau sur une stérile guerre de succession » allait
devenir, par le concours des circonstances, l’ancêtre de ce
premier essai politique sorti de mes travaux de recherche.
En faisant dialoguer un fédéral du FPI avec l’un de ses
militants, j’ai voulu lever le voile, sans complaisance sur
les difficultés de la Démocratie ivoirienne et situer les
responsabilités. À travers eux, ce sont tous les militants du
FPI, formation politique créée par le Président Laurent
Gbagbo, parti avant-gardiste du combat pour l’avènement
du pluralisme politique, qui écrivent ce livre.
Les passions sont retombées pour laisser la place à la
froide objectivité de ceux qui entendent se donner les
moyens d’être, un jour, maîtres de leur destin. Leurs doigts
accusateurs pointent aussi bien en direction du camp
adverse qu’en direction de leur propre camp. Ils
n’épargnent pas non plus les Organisations africaines, la
France et la communauté internationale dont les
maladresses dans le règlement de la crise que traverse la
Côte d’Ivoire depuis 2002 ont conduit davantage la jeune
Démocratie ivoirienne vers l’abîme. Des accusations qui
désignent, à la vérité, autant d’obstacles sur le long
chemin de la Liberté.
En effet, la question qui se pose aujourd’hui aux pays
africains, c’est de savoir comment passer de l’état de
colonies à l’état de nation souveraine. Chacun se fera une
idée, mais à la fin de ce long voyage à travers les dédales
de cette famille politique, j’ai pu comprendre les raisons
profondes du martyr que font subir à Laurent Gbagbo
l’Occident et une certaine classe politique africaine « aux
habits françafricains. »

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C’est tout simplement parce que sa vision politique est
pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique une chance de
rupture. Le temps, mieux que ma modeste personne,
confirmera cette vision des choses.































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Première partie
UN PROJET DE DÉMOCRATIE