Décryptage de l actualité internationale
180 pages
Français

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Décryptage de l'actualité internationale , livre ebook

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Description

Cette étude passe au bistouri l'actualité internationale à travers tous les genres journalistiques : éditorial, analyse, commentaire, billet... L'auteur nous promène sans transition de la guerre de Gaza à l'élection de Barak Obama, il commente le départ du président Bush et les atermoiements de la diplomatie internationale, les élections présidentielles françaises vues du Sud, les enjeux du nucléaire, la récurrente crise congolaise, la course aux armements...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2010
Nombre de lectures 304
EAN13 9782296702349
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Décryptage
de l’actualité internationale

Recueil d’analyses, de commentaires et d’éditoriaux
Points de vue
Collection dirigée par Denis Pryen et François Manga-Akoa


Déjà parus
Dieudonné IYELI KATAMU, La musique au cœur de la société congolaise, 2010.
Mahamat MASSOUD, La Banque des États de l’Afrique Centrale , 2010.
SHANDA TONME, Analyses circonstanciées des relations internationales 2009, 2010.
Alassane KHODIA, Le Sénégal sous Wade, 2010.
Gérard BOSSOLASCO, Éthiopie à la une. Journaux et publicités. 1865-1935, 2010.
Jean-Célestin EDJANGUE, Les colères de la faim , 2010.
Jean-Célestin EDJANGUE, Cameroun : un volcan en sommeil , 2010.
Gilbert TOPPE ,. Communication politique et développement en Côte d’Ivoire, 2010.
Alexandre WATTIN, Les détachements Hawk Épervier au Tchad 1986-1989, 2010.
Essé AMOUZOU, Gilchrist Olympio et la lutte pour la libération du Togo , 2010.
Alexandre GERBI, Décolonisation de l’Afrique ex-française, 2010.
Ignace GNAN, Le développement de l ’ Afrique : un devoir pour les Africains , 2010.
Yaya SY, Légitimations de l’esclavage et de la colonisation des Nègres, 2009.
Emmanuel KENGNE POKAM, La France et les États-Unis au Cameroun, 2009.
Raphaël BINDARIYE, Le bonheur d’un couple. De vingt à quatre-vingts ans, 2009.
Cyriaque Magloire MONGO DZON, Relever les défis électoraux en Afrique, 2009.
Ahmad Makaila


Décryptage
de l’actualité internationale

Recueil d’analyses, de commentaires et d’éditoriaux


L’Harmattan
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12265-9
EAN : 9782296122659

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
Peut-on rire de tout ?
Un ministre de la République qui dérape en public dans un pays où l’on ne peut rire de tout, Internet l’impertinente et non moins sentinelle s’empare de la marchandise ; il s’ensuit des déclarations, des contre-déclarations, des condamnations, de laborieuses justifications, des prises de position pour et contre qui ont toutes le mérite d’être suspectes.

La chose s’est passée à l’Université d’été de l’UMP, le parti de Nicolas Sarkozy ; c’était la semaine dernière à Seignoise.
Au centre de la polémique le soldat Brice Hortefeux, tout ministre de la République qu’il est et qui de plus était il n’y a pas longtemps en charge des questions hautement sensibles de l’immigration avant d’en être déchargé, pour prendre toujours dans le gouvernement un département contigu aux questions de l’immigration, le bien nommé ministère de l’intérieur, un Brice Hortefeux qui visiblement a manqué une bonne occasion de se taire.

Tout se serait arrêté à l’exploitation politicienne familière à la classe politique française si Monsieur le Ministre n’avait pas rajouté au chambardement ses propres rebuffades. « Quand il y en a un, ça va. Quand il y en a beaucoup, il y a problème. » Ce sont là les propos incriminés.
Dans un premier temps Hortefeux s’était justifié en disant qu’il parlait de clichés ; il en aurait pris beaucoup ; les jeunes on le sait en pareille occasion sont friands de photos avec les responsables.
Ensuite le même revient à la charge pour dire qu’il faisait plutôt allusion aux Auvergnats.
Entre les deux thèses, il fallait pourtant choisir.
Mais au fond loin des intentions bonnes ou mauvaises, de bonne foi ou hypocrites, loin de l’arrogance, du rejet de l’autre mais aussi loin des sirènes de fausses sympathies et de victimisation à outrance, il y a assurément un malaise récurrent dans ce pays nommé France.
Ce malaise s’appelle l’immigration et son corollaire l’intégration. C’est cette équation cornélienne qu’il faut pourtant affronter en face. Affronter en face suppose ouvrir le débat. Tout le reste n’est que fuite en avant sinon balivernes.

Bilan de George W. Bush
Cauchemardesque aura été le bilan de cet homme qui aura passé huit (8) interminables années à la tête de la plus grande puissance mondiale.
Il s’en va en léguant à son successeur deux guerres et la crise économique la plus grave qu’ait jamais connue le monde.
La crise de 1929 n’a frappé que les Etats-Unis et, dans une moindre mesure, l’Europe.

Demain quand le soleil se lèvera sur la Grande Amérique, il y aura fort à faire pour oublier le plus tôt possible et le mieux que l’on pourra cet homme qui aura menti au monde et que le monde entier aura supporté comme une lourde chape pendant huit ans.
Difficile de faire pire !

La guerre sur fond de mensonge en Irak. Elle aura été la plus coûteuse en US dollars mais aussi et de loin la plus dispendieuse en vies humaines.
Les soldats américains doivent rentrer à la maison.
En Afghanistan, la traque des talibans aura été un magistral fiasco ; l’avènement du fantomatique Hamid Karazaï n’aura rien résolu, bien au contraire ; c’est toute la région qui s’embrase avec le Pakistan et l’Inde qui font face maintenant à des attaques terroristes.

Cerise sur le gâteau, les protégés de Bush au pouvoir en Israël n’ont rien trouvé de mieux que de l’accompagner avec un millier de morts parmi les Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants.

Demain en rentrant dans son ranch au Texas, lui va se regarder dans la glace murale et se dire qu’il aura sauvé cinquante millions d’Américains du supposé péril terroriste – c’est ce qu’il a confessé.
Mais le monde, lui, va s’interroger justement sur ce supposé péril terroriste consécutif aux attentats de september eleven de New York dont le prétendu cerveau court toujours.
On se demandera aussi comment on en est arrivé à un monde si peu sûr que le moindre geste manqué est interprété comme un attentat et comment il est possible de vivre ainsi une peur perpétuelle.

Pour sûr, pour ce qui est des biceps les Etats-Unis se sont sentis vulnérables ; maintenant il faudra essayer une troisième voie, celle de la raison, la vraie, qui a manqué à ce fils du Texas qui bat dans son propre pays et partout ailleurs dans le monde le record de l’impopularité.
L’avez-vous remarqué ? Je ne parle de lui qu’avec le pronom personnel de la troisième personne du singulier : il est à oublier.

J. Chirac tire sa révérence !
Ils vont nous manquer, c’est certain, ses gestes, sa voix, son regard. Jacques Chirac, on peut l’aimer ou ne pas l’aimer, toujours est-il que cet homme qui a tourné de son propre chef une page de l’histoire hier soir a su construire entre son pays, le reste du monde et lui des relations quasi intimes ; voilà pourquoi pour beaucoup d’observateurs dont moi-même, c’était un peu une partie de chacun de nous qui s’en allait et la solennité du ton du discours a fait le reste de l’émotion.

Voici donc un président, le premier sans doute de la V ème République, qui a quitté l’Elysée sans y être contraint d’une manière ou d’une autre.

On se souvient que Charles de Gaulle avait été emporté par un référendum perdu ; Georges Pompidou, lui, c’est le sort et donc la mort qui a décidé pour lui ; V. G. d’Estaing a été battu et F. Mitterrand ruiné par la maladie était réduit à l’impuissance.

Il n’en est rien pourtant pour J. Chirac qui, à soixante-quatorze ans, après quarante-deux ans de vie publique dont douze à l’Élysée, n’a pas eu le panache d’un certain de Gaulle, il est vrai, pour rendre la couronne le 29 mai 2005 à l’issue de l’échec au référendum.

Dans ce discours aux traits intimement personnels avec de forts relents d’adieu, « le vieux » comme on appelle en Afrique les personnes de son âge, s’est montré digne en restant au-dessus de la mêlée pour ne donner aucune consigne même pas en faveur de son « dauphin » obligé.
Si une personne parmi les millions de téléspectateurs à travers le monde qui ont regardé la télé a dû avoir la gorge nouée, c’est bien le candidat de l’UMP qui certainemen

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