Défis d Afrique et stratégie gagnante
418 pages
Français

Défis d'Afrique et stratégie gagnante , livre ebook

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418 pages
Français

Description

L'Afrique est-elle condamnée à la pauvreté et à la mal-gouvernance ? Ou libre de choisir un autre destin ? Est-elle dans le progrès des nations l'éternel maillon faible ou, demain, une nouvelle puissance industrielle capable de miracles économiques ? L'auteur pose son regard critique sur chaque défi et propose des solutions. Pour que l'Afrique enfin unie et prospère participe à la marche du monde.

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2012
Nombre de lectures 84
EAN13 9782296484344
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Défis d’Afrique et stratégie gagnante
Nous sommes conscients que quelques scories subsistent dans cet ouvrage. Vu l’utilité du contenu, nous prenons le risque de l’éditer ainsi et comptons sur votre compréhension.
Djigui Camara Défis d’Afrique et stratégie gagnante
Du même auteur L’Armée populaire guinéenne,Editions universitaires IPGAN, Conakry, 1972. Contes et Légendes de Guinée (livre I : le monde des hommes),Editions Malych, Moscou, 1979. Contes et Légendes de Guinée (livre II : le monde des animaux),Editions Malych, Moscou, 1979. Chronique de la révolution (poèmes),Editions Bureau de Presse de la Présidence de Guinée, Conakry, 1982. Poèmes in Anthilogie Universel anti- Apartheid,Editions Maguilène, Dakar -Sénégal, 1990. Coopération guinéo-russe : analyse critique et perspectives,Editions Universitaire Institut d’Afrique, Moscou, 1999. © L’Harmattan, 2012 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-56921-8 EAN : 9782296569218
Remerciements
A Messieurs : Malick CONDE à titre posthume, Babacar SALL (Paris), Ousmane BA (Sénégal), Thiany Noël CAMARA A Mesdames : CAMARA Hadja Assetou SIDIME, Hadja N’Sira CONDE A eux tous, j’exprime ma profonde gratitude. Ce livre est dédié A ma Mère et à mon Père dont le bel exemple et les vertus m’ont enseigné le secret de vivre en paix avec Dieu et avec les hommes. A mon épouse courageuse dans l’épreuve, charmante et sympathique dans la peine et dans la joie, celle par qui est venue l’espérance. A mes enfants, doux rayons de soleil dans un monde où la bête fauve dévore la civilisation. A tous les bâtisseurs de l’Afrique heureuse, joyeux et satisfaits de servir la mère patrie, même dans l’arène des martyrs.
Avertissement
Ce livre est un condensé de quelquesunes de mes convictions philosophiques et politiques intimes. Il fera certainement réagir. Pourquoi pas ? Il ne faut le considérer ni comme un procès d’intention contre tel ou tel décideur, futil Chef d'État, ni un catalogue de critiques subjectives. Il se propose de recenser les erreurs d’un système, les faiblesses et les échecs d’une gouvernance, de diagnostiquer les causes du mal et de préconiser des solutions. L’auteur a conscience que si aucun homme n’est parfait, aucun système politique ou économique ne saurait l’être. Nos grands hommes ont enregistré des réussites mais aussi des échecs certains. C’est pourquoi le rêve et le possible doivent être constamment présents dans la marche vers le progrès. Ma part de vérité n’ignore nullement la délicatesse des sujets abordés. Loin d’être une leçon de plus, elle doit considérer cette somme de réflexions comme une modeste contribution à l’émergence d’une Afrique nouvelle enfin mariée à la modernité et au développement.
Avant-propos
Je ne suis pas le plus beau, le plus intelligent, ni le plus brave de tous les Africains, mais, en tant que fils de ce vaste continent qui s’interroge encore sur son destin, je me sens l’impérieuse nécessité de révéler au monde, ma part de vérité et d’assumer ma part de responsabilité. Si tout doit se terminer par la vérité, pourquoi alors ne pas commencer par elle ? L’art de la parole est difficile. Tout aussi périlleux est l’art de l’écriture, surtout quand il faut s’exprimer dans une langue d’emprunt. Que les aînés tout comme les plus jeunes veuillent donc accepter mes excuses sur l’amère saveur possible de mes propos. On sait où commence le verbe mais on ne sait pas toujours de quelle manière, il peut charmer ou bouleverser. Je demande la parole, parce que la grande geste de l’Afrique, ancienne et moderne, m’invite en âme et conscience, à être une caisse de résonance : des paroles graves, des délits majeurs, des espérances majuscules et des attentes réelles. Choses qui, jusquelà, étaient emprisonnées dans les cages de la peur ou de l’apathie et qui maintenant, ont acquis un extrait de naissance, une valeur plus que marchande, la valeur de la liberté et de la dignité. Le progrès des lumières n’est possible que si l’esprit est libre. Qui oserait le nier ? Je demande la parole, parce que quelque part j’ai mal : Je souffre de la souffrance de mon Afrique. Il me faut absolument parler pour libérer ma conscience pour que demain le Seigneur des mondes et les nouvelles générations ne me condamnent pour mon refus de témoigner. Parler pour libérer le regard Parler pour libérer les oreilles Parler pour libérer les langues Parler et agir positivement. L'Afrique d’aujourd’hui rappelle étrangement la captivité d’Israël en Égypte et l’ordre de Dieu à Pharaon : « laisse partir mon peuple ». Estce trop exiger que de réclamer aux pharaons noirs et aux pharaons blancs de laisser partir les peuples africains sur les chemins lumineux du Salut ? Estce trop demander aux pharaons noirs et blancs d’ouvrir les portes de la résurrection et celles de l’avenir aux Africains ?
Après une si longue marche sur les chemins épineux de l’indépendance, si nous nous accordions une petite pause pour interroger les citoyens et les gouvernants sur leur bilan ; interroger aussi le temps et l’espace pour sentir les odeurs fortes des martyrs de nos nobles causes assassinés à l’aube, loin du regard de la multitude ; interroger le temps et l’espace pour ouvrir les fenêtres des consciences sur les cris et les pleurs du peuple, sur des rumeurs folles de la ville, les maladies de sommeil des villages distancés par la civilisation de l’électricité et de l’informatique. Me reviennent en mémoire la complainte de la femme africaine, les marches cadencées des enfants d’Afrique sur les routes de l’exil, les notes métalliques et insistantes des tamtams des pauvres de l’Afrique mon Afrique. Et si dans sa générosité, l’histoire accepte encore de nous instruire, on pourra entendre, accompagnée par les coras et les balafons, la voix chantant l’épopée des fiers guerriers sur les terres ancestrales, les chevauchées de tous nos braves résistants à l’invasion coloniale, les cris de bravoure des martyrs de la libération à l’instant suprême du sacrifice ultime. L’histoire ne referme pas pour autant ses fenêtres, puisqu’il fallait aux patriotes de l'Est et de l'Ouest, du Nord et du Sud reprendre la comptabilité des jours de gloire et des jours sombres depuis que le drapeau de l’indépendance a été hissé. C’est ce bilan critique que nous avons voulu partager en interrogeant l’histoire, les citoyens et les gouvernants, devant la conscience africaine et universelle. Dans cette perspective, il n’y aura plus d’un côté les tenants du pouvoir, et de l’autre ceux qui sont désarmés parce qu’ils ne savent rien et ne peuvent rien, parce que ignorant leurs droits et leurs devoirs. Il est important qu’il en soit ainsi pour que commence un travail d’interprétation critique de notre passé, de notre présent et de notre vision de l’avenir. Si tu veux savoir qui je suis, si tu veux que je t’apporte ce que je sais, cesse de croire que ta vérité et tes pouvoirs sont absolus. Les tares des voleurs et des vauriens n’ont jamais fait la gloire d’une Nation. Dieu même a horreur de recevoir de tels individus dans son paradis. Je demande la parole, pour que l’Afrique pense et écrive autrement son histoire et ne cède pas à la fatalité de l’échec, des insuffisances, de la désespérance au concours des Nations. Mais il suffit que l’adversité et les crises refassent surface pour que nous soyons minés par la question fondamentale : « Eh mon frère ! Pourquoi le pays va mal » ? C’est ce besoin de savoir : pourquoi et comment ? Que nous avons voulu sensibiliser toutes les consciences africaines pour qu’elles se posent cette autre question : « Que fautil faire ici et maintenant pour que l’espérance refasse surface, pour que le pessimisme, les crises, l’amère saveur des jours sans pain et sans liberté deviennent un lointain souvenir ? Pour que le soleil d’Afrique brille pour tous dans une félicité partagée. Alors, il n’y aura plus en Afrique, deux
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