Dictionnaire des chefs de brigade, colonels et capitaines de vaisseau de Bonaparte, premier consul

Bernard Quintin, Danielle Quintin

Description

Ce dictionnaire regroupe les notices des 267 chefs de brigade et colonels ainsi que des 77 capitaines de vaisseau ayant servi sous le Consulat et ayant cessé leur carrière avant la fin de cette période. Il fait mention des 771 chefs de brigade et colonels ainsi que des 129 capitaines de vaisseau qui ont poursuivi leur carrière au delà dont les notices figurent dans le Dictionnaire de Six et dans ceux de Danielle et Bernard Quintin. Il s'appuie sur des archives conservées au SHD, Départements Terre et Marine.

Sujets

• Securite
• Histoire
• Armée
• Défense

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 juillet 2012
• Nombre de lectures: 39
• EAN13: 9782296499034
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 32 Mo

Extrait

DIC T ION NA I R E DE S CH E FS DE BR IGA DE , COL ON E L S E T C A PI TA I N E S DE VA I S SE AU DE BONA PA RT E , PR E M I E R CONSU L

DA N I E L L E E T B E R N A R D Q U I N T I N

D IC T I O N N A I R E D E S C H E F S D E B R I G A D E , C O L O N E L S E T C A P I TA I N E S D E VA I S S E AU D E B ON A PA R T E , P R E M I E R C O N S U L

Cet ouvrage est e soîxante-quatrîème de a coectîon Kronos Fondée et dîrîgée par Erîc Ledru

SPM

© SPM, 2012 Kronos : 64 ISSN : 1148-7933 ISBN : 978-2-901952-91-6

Édîtîons SPM 34, rue Jacques-Louve-Tessîer 75010 Parîs Tééphone : 01 44 52 54 80 - Téécopîe : 01 44 52 54 82 - courrîe : [e-mail] www.spm-edîtîons.com

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Des mêmes auteurs

Dîctîonnaîre des coones de Napoéon, préface de Jean Tuard, Parîs, SPM, coectîon Kronos, 1996 Dîctîonnaîre des capîtaînes de vaîsseau de Napoéon, préface de Jacques- Oîvîer Boudon, Parîs, SPM, coectîon Kronos, 2003 Austerîtz 2 décembre 1805, Dîctîonnaîre bîographîque des offîcîers, sous-of- icîers et sodats tués ou morteement bessés à Austerîtz, préface de Jean-Pîerre Mîr, Parîs, Archîves et Cuture, 2004 La tragédîe d’Eyau, 7 et 8 févrîer 1807. Dîctîonnaîre bîographîque des offî- cîers, sous-offîcîers et sodats tués ou bessés morteement au combat,préface de Jean-Pîerre Mîr, Parîs, Archîves et Cuture, 2007 Notîces de coones înDîctîonnaîre du Second Empîre, sous a dîrectîon de Jean Tuard, Parîs, Fayard, 1996 Notîces de coones înDîctîonnaîre Napoéon, sous a dîrectîon de Jean Tuard, Parîs, Fayard, 1999

AVA N T- P R O P O S

Lorsque Bonaparte prend e pouvoîr après e coup d’état des 18 et 19 brumaîre an VIII (samedî 9 et dîmanche 10 novembre 1799), a France est en guerre contre a Seconde Coaîtîon, anîmée par ’Angeterre gouvernée par e roî George III et son premîer mînîstre Wîîam Pîtt et regroupant ’Autrîche de Françoîs II, « Empereur germanîque », a Russîe du tsar Pau er I quî reproche à a France son occupatîon des ïes îonîennes, de Mate et de ’Égypte, a Turquîe de Séîm III à a suîte de a conquête de ’Égypte par ’armée françaîse d’Orîent, e royaume de Napes et des Deux-Sîcîes de Ferdînand IV et de son épouse Marîe-Caroîne, sœur de Marîe-Antoînette, réfugîés en Sîcîe ors de ’organîsatîon de a Répubîque parthénopéenne, a Bavîère et e Portuga. Sî a majeure partîe de ’Itaîe est perdue à a suîte des défaîtes françaîses de a Trébîe es 18 et 19 juîn 1799, de Novî e 15 août 1799 et de Genoa e 4 novembre 1799, a sîtuatîon mîîtaîre s’est redressée à ’automne de 1799. La Répubîque batave est sauvée, Brune rejetant à a mer une ten- tatîve de débarquement ango-russe en octobre 1799. I en est de même pour a Répubîque hevétîque grâce à Masséna, vaînqueur du généra russe Souvorov à a bataîe de Zurîch es 25, 26 et 27 septembre 1799. À a suîte de cette défaîte, ce généra s’estîmant trahî par es Autrîchîens, retîra ses troupes de a coaîtîon. Dès e 19 novembre 1799, Reînhard, mînîstre des Reatîons extérîeures aux premîers jours du Consuat, écrîvît aux agents en poste à ’étranger pour es rassurer sur e caractère répubîcaîn du nouveau gouvernement et pour eur demander de communîquer aux puîssances auprès desquees îs étaîent accrédîtés e désîr du gouvernement de rechercher une paîx « honorabe et soîde ». Peu après, e chef de brîgade d’artîerîe Duroc, aîde de camp du Premîer consu, fut envoyé en mîssîon à Berîn pour remettre une ettre des consus au roî de Prusse Frédérîc-Guîaume III pour ’înformer de eur întentîon d’exécuter reîgîeusement tous es traîtés exîstants et uî demander conirmatîon de a neutraîté de son pays. I fut répondu à cette ettre remîse au début de décembre par es féîcîtatîons d’usage et par une vague promesse de maîntîen de a neutraîté de a Prusse.

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Le 25 décembre 1799, deux ettres furent sîgnées par e Premîer consu, adressées, ’une « à Françoîs II, Empereur germanîque », ’autre « à George III, Roî de a Grande Bretagne et d’Irande ». Ees furent pubîées par es journaux françaîs pour montrer à a popuatîon que e nouveau gou- vernement avaît prîs e partî de rechercher a paîx conformément aux vœux des Françaîs. « Le crî unanîme est a paîx » écrîvît e mînîstre de a Poîce Fouché au Premîer consu. Ce dernîer învîta Françoîs II et George III à négocîer et à concure a paîx, însîstant sur es méfaîts de a guerre pour toutes es natîons cîvîîsées. À Françoîs II, î ajouta « Étranger à tout sentî- ment de vaîne goîre, e premîer de mes vœux est d’arrêter ’effusîon de sang quî va couer. Tout faît prévoîr que dans a campagne prochaîne des armées nombreuses et habîement dîrîgées trîperont e nombre des vîctîmes que a reprîse des hostîîtés a déjà faîtes. » Le gouvernement de Pîtt décîda que e Premîer consu ne recevraît pas de réponse oficîee maîs qu’une sîmpe note du mînîstre des Affaîres étran- gères seraît adressée à son homoogue françaîs. À a mî-janvîer 1800, e mînîstre des Reatîons extérîeures Taeyrand reçut une note de Grenvîe rappeant que son gouvernement souhaîtaît a paîx, stîgmatîsant es « agres- sîons » dont a France s’étaît rendu coupabe depuîs e début de a Révoutîon, quaîiant e nouveau régîme de « subversîf de tout ordre socîa » et annon- çant que ’Angeterre ne traîteraît qu’avec es Bourbons, une foîs ceux-cî restaurés et a France revenue à ses ancîennes îmîtes. Aux Communes, Pîtt conirma que a paîx ne pourraît être atteînte que « par e rétabîssement en France de ’ancîenne dynastîe quî assureraît à ce pays son ancîen terrî- toîre ». Le 16 janvîer 1800, Bonaparte donna pour înstructîon à Taeyrand de faîre remarquer à Grenvîe que, oîn d’être ’agresseur, a France n’avaît faît que se défendre, de renouveer son offre de négocîatîon et de rejeter toute îngérence angaîse dans es choîx de gouvernement des Françaîs. Pîtt et Grenvîe conirmèrent eur in de non-recevoîr, acceptant tout au pus a poursuîte des échanges de prîsonnîers maîs sans aer au-deà. Le 17 févrîer suîvant, Pîtt prît a paroe aux Communes pour core e débat par une attaque dîrecte contre Bonaparte. Fîn janvîer 1800, a réponse de Françoîs II arrîva à Parîs sous forme d’une note de son mînîstre des Affaîres étrangères, e baron Thugut, à Taeyrand : ’Autrîche refusaît e traîté de Campoformîo comme base de négocîatîon. Après pusîeurs moîs de dîscussîon, Thugut repoussa es ouvertures fran- çaîses : Campoformîo appartenaît au passé et toute dîscussîon devaît avoîr pour base a sîtuatîon actuee, c’est-à-dîre a domînatîon autrîchîenne sur a majeure partîe de ’Itaîe. De pus, î rejeta toute îdée de paîx séparée. La paîx fut remîse à pus tard, es hostîîtés reprîrent avec nos adver- saîres tradîtîonnes : ’Autrîche et Napes en Europe, a Turquîe en Égypte, er ’Angeterre sur mer et en Égypte. Quant aux Russes du tsar Pau I , îs e avaîent rompu e contact avec eurs aîés de a 2 Coaîtîon dès octobre 1799. Dès e 8 mars 1800, e Premîer consu adressa une procamatîon aux

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