Dictionnaire des colonels de Napoléon
980 pages
Français

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Dictionnaire des colonels de Napoléon , livre ebook

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980 pages
Français

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Description

Publié pour la première fois en 1996 et aujourd'hui largement complété, ce dictionnaire recense les 1574 colonels et adjudants commandants ayant servi sous l'Empire, de 1804 à 1814, en tenant compte des promotions accordées sous les Cent-Jours en 1815, et ayant souvent cessé leur carrière militaire à la fin de cette période. Cette recherche s'appuie sur des archives conservées au Service historique de la Défense, Département Terre et Département Marine. Voici, selon Jean Tulard, un ouvrage de référence.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2013
Nombre de lectures 400
EAN13 9782296538870
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,3250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Danielle et Bernard QUINTIN



Dictionnaire des colonels de Napoléon

2013
Édition revue et corrigée





Ce volume est le vingt-deuxième de la collection Kronos
Il a été publié avec le concours de la Fondation Napoléon


S.P.M.
Copyright

© S.P.M., 2013
ISSN : 1148-7933
ISBN : 978-2-901952-78-7

1 ère édition 1996 : ISBN : 2-901952-17-8

Edition 2013 :
EAN Epub : 978-2-336-66855-0

SPM 34, rue Jacques-Louvel-Tessier 75010 Paris
Tél. : 01 44 52 54 80 – Télécopie : 01 44 52 54 82 – Courriel : Lettrage@free.fr

Diffusion-Distribution : L’Harmattan
5-7 rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris
Tél. : 01 40 46 79 20 – Email : diffusion.harmattan@wanadoo.fr
Site internet : http://www.harmattan@wanadoo.fr
Dédicace

À l’armée française et à ses colonels.

À la mémoire de René Baillargeat.
Préface
Qui n’a lu Le colonel Chabert et n’a gardé en mémoire la scène fameuse où Chabert se présente à Derville, avoué près du Tribunal de Première Instance du département de la Seine : “Peut-être savez-vous que je commandais un régiment de cavalerie à Eylau. J’ai été pour beaucoup dans le succès de la célèbre charge qui fit Murat et qui décida le gain de la bataille.”
Hélas ! Il en va des colonels d’Empire comme des maîtres des requêtes au Conseil d’État napoléonien. L’Histoire n’a retenu que les maréchaux et les généraux qui s’illustrèrent sur les champs de bataille entre 1792 et 1815, comme elle n’a porté intérêt qu’aux conseillers d’État qui participèrent aux grands débats sur le code civil et à l’élaboration des principales lois du début du XIX e siècle.
Qui connaît les maîtres des requêtes qui assuraient au conseil d’État le service ordinaire, un Allent, un Coquebert de Montbret, un Préval ? Qui pourrait citer, Chabert et Poncarral, héros de fiction mis à part, un colonel de la Grande Armée ?
Le colonel est pourtant celui qui commande un régiment ; non seulement il le conduit à l’ennemi mais il le prépare au combat. Le nom (qui vient de colonne) avait disparu en février 1793 ; il reparut le 24 septembre 1803.
De l’aveu général des auteurs de mémoires militaires, les colonels de Napoléon furent parmi les meilleurs de notre histoire. Coignet par exemple en cite avec éloge, qui jouèrent le rôle de “père du régiment” et veillèrent à une stricte discipline : que l’on se souvienne du récit qu’il nous donne de la punition infligée par son colonel à une cantinière accusée de pillage lors de la deuxième campagne d’Italie.
Si les maréchaux et les généraux ont eu leur dictionnaire avec le grand ouvrage de Georges Six, les colonels attendaient le leur. Le voici. Il englobe les nominations entre mai 1804 et avril 1814, et de mars à juin 1815. Ces colonels sont 1531 dont on peut suivre la carrière.
Fondé sur le dépouillement de leurs dossiers au Service historique de l’Armée de Terre au château de Vincennes, ce dictionnaire est devenu un ouvrage de références. Il y eut le “Six”, il y a le “Quintin”.

Jean TULARD
Membre de l’Institut
Introduction
Dans son avant-propos au Dictionnaire des officiers du train des équipages impérial 1807-1814, le général Jean Delmas, chef du Service historique de l’Armée de Terre de 1980 à 1986, exprime le souhait de voir l’œuvre du général Jean-Louis Villaume servir d’exemple à d’autres chercheurs afin de disposer d’une meilleure connaissance des officiers du Premier Empire.
Consacrée aux colonels de l’Armée de Terre française sous le Premier Empire, l’étude que nous vous présentons s’inscrit dans cette perspective et s’inspire du Dictionnaire des généraux et amiraux de la Révolution et de l’Empire de Georges Six. Elle concerne d’une part les colonels et adjudants commandants en activité de service dans un emploi correspondant à leur grade à la proclamation de l’Empire le 18 mai 1804, d’autre part les officiers supérieurs nommés au grade de colonel et d’adjudant commandant par décret signé par l’Empereur du 18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 1 er mars 1815 au 22 juin 1815 ( cf. Annexe I).
Les colonels et adjudants commandants en activité de service sous l’Empire que nous avons répertoriés sont au nombre de 1 574.
Le présent dictionnaire ne comprend toutefois que 1 531 notices biographiques, le lecteur ayant la possibilité de se reporter à l’ouvrage de Georges Six pour les biographies des 11 commandants des demi-brigades de vétérans, officiers généraux sous la Révolution et des 32 colonels et adjudants commandants ayant exercé les fonctions de ce grade sous l’Empire et figurant dans Six en qualité de généraux provisoires ou de généraux au service des royaumes de Naples, d’Espagne, de Hollande, de Westphalie et du duché de Varsovie rentrés dans les cadres de l’Armée française après la chute de l’Empire ( cf. répertoire alphabétique en Annexe II).
Le lecteur peut également consulter Georges Six pour les 635 colonels et adjudants commandants promus au grade de général de brigade de 1804 à 1814 ( cf. répertoire alphabétique en Annexe III).

L’analyse des dossiers des 1 574 colonels et adjudants commandants en activité de service sous le Premier Empire permet de dégager un certain nombre d’indications d’ordre général sur leur répartition entre les différentes armes, leur origine géographique, militaire et sociale, leur nomination, leur devenir après la chute de l’Empire, les fonctions parlementaires ou ministérielles exercées par certains d’entre eux, les récompenses qui leur ont été accordées, leur décès, leur sépulture.
I – Tableau de répartition par arme


Des “passerelles” existent bien entre les différentes armes. Ainsi, Bruguière, colonel du 4 e régiment de chasseurs à cheval, devient aide de camp de Joseph Bonaparte en 1806. Charles Delacroix, colonel aide de camp du prince Eugène en 1807, est mis à la tête du 9 e régiment de chasseurs à cheval en 1808 pour reprendre ses fonctions d’aide de camp du prince Eugène à la fin de la campagne de 1809. Pierre Lejeune, colonel du 56 e de ligne en 1811 est nommé adjudant commandant en 1812 tandis que Martin de Beurnonville, colonel aide de camp du maréchal Macdonald, devient colonel du 19 e léger en décembre 1813. Ces mouvements sont toutefois limités à quelques cas particuliers et s’équilibrent dans une certaine mesure sans remettre en cause les ordres de grandeur constatés.
II – Origine géographique
A) Les colonels d’origine française sont au nombre de 1 389, soit 88,2% de l’effectif total : 1 338 sont nés en France dans ses limites actuelles, 23 dans les territoires d’outre-mer sous contrôle français au moment de leur naissance (Guadeloupe 6, Martinique 6, Saint-Domingue 4, île Maurice 3, Réunion 2, Sainte-Lucie 1, Chandernagor 1), 8 à Sarrelouis et à Landau, villes françaises jusqu’en 1815, 20 enfin à l’étranger de père français.

1°) Répartition par département
La répartition des 1 338 colonels nés en France selon le département de leur naissance est extrêmement inégale. De très sensibles différences apparaissent à la lecture du tableau figurant ci-après, établi par ordre décroissant, entre d’une part les départements du Centre, de l’Ouest et du Sud-Ouest, d’autre part les départements du Nord, de l’Est, du Sud-Est ainsi que Paris qui fournissent les plus forts contingents.



2°) Répartition par région
Indépendamment de l’Ile-de-France où Paris et Versailles jouent un rôle exceptionnel, la Lorraine est la région ayant donné le plus grand nombre de colonels aux armées du Premier Empire. Viennent ensuite la région Rhône-Alpes, la Franche-Comté, la région Midi-Pyrénées et la Bourgogne comme le tableau ci-dessous permet de le constater.



3°) Répartition entre villes, bourgs et villages
Bien que la France soit encore à cette époque un pays essentiellement rural, plus de la moitié des colonels du Premier Empire, très exactement 682, sont nés dans les villes. 187 sont nés dans les bourgs et 469 seulement dans les villages.
Paris mis à part, les villes ayant vu naître le plus de colonels sont :

Versailles :24
Lyon : 17
Metz : 15
Toulouse : 13
Grenoble, Strasbourg : 11
Marseille, Montpellier : 10
Besançon, Nancy : 9
Dijon, Lille : 8
Caen, Nantes, Nîmes, Thionville, Douai : 7
Angers, Bar-le-Duc, Clermont-Ferrand, Montauban, Limoges : 6

B) Les colo

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