Droites conservatrices, nationales et ultras
228 pages
Français

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Droites conservatrices, nationales et ultras , livre ebook

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Description

Voici la suite du Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours. Ce document analyse le camp politique allant des souverainistes aux néo-nazis, il recense de nombreux nouveaux groupes, la période étant des plus prolifiques, consécutivement au déclin du Front national et à la guerre de succession autour du départ de Jean-Marie Le Pen. Du mouvement pour la France au Parti de la France, en passant par le Mouvement national-socialiste français, le lecteur voyage dans toutes les organisations, disposant de révélations sur leurs dirigeants, leurs militants, leur localisation et idéologie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2010
Nombre de lectures 204
EAN13 9782336266381
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo. fr
9782296082649
EAN : 978229608264-9
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Du même auteur AVERTISSEMENT AUX LECTEURS INTRODUCTION Compléments
A B C D E F G H I J L M N O P R S T U V W
Suppléments
A B C D E F G H I J L M N O P R S T U V W Y Z
BIBLIOGRAPHIE LISTE DES GROUPES CITES - COMPLEMENTS SUPPLEMENTS
Droites conservatrices, nationales et ultras
DICTIONNAIRE 2005-2010

Jacques Leclercq
Du même auteur
Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours, Paris, L’Harmattan, 2008
Je dédie cet ouvrage à mon cher fils, Fabien.
Je tiens à remercier la poignée d’amis qui m’ont aidé et soutenu dans cette démarche atypique :
Gilles, Michel, Philippe, Thierry.
Et plus particulièrement Eric, pour la qualité de ses conseils et sa technicité.
AVERTISSEMENT AUX LECTEURS
Cet ouvrage a été le fruit de longues recherches, qui ont débuté à l’orée des années soixante-dix.
Maints livres ont déjà été consacrés à ce camp politique, le plus souvent relatant la vie du Front national.
Ma démarche vise à fournir un document original et utilitaire. Aussi, l’idée d’un dictionnaire où figure l’ensemble des acteurs concernés s’est progressivement imposée. Un ouvrage dédié à “La Droite de la Droite” au sens large, en y incorporant les formations plus radicalisées que les partis qui constituent la Droite parlementaire actuelle. Il s’agit d’une sphère occupant un large espace sur l’échiquier politique.
Volontairement, cette étude ne concerne que la France et l’Outre-mer.
La méthodologie empruntée a entraîné l’auteur à citer un certain nombre de données, telles que des noms et des adresses. Elle permet au lecteur de connaître qui sont les hommes et les femmes ayant animé les formations, et de pouvoir constituer une véritable cartographie de l’implantation des groupes durant une période donnée. Cette énumération respecte le cadre fixé depuis le début de l’étude : se situer dans une approche purement scientifique.
L’infime, le micro-groupuscule, est traité à pied d’égalité avec les grandes formations. Naturellement, les détails cités ont évolué : bien des adresses, des pseudonymes, des personnages ont disparu ou ont changé. Et puis nous sommes parfois dans un (petit) monde des ténèbres où la pratique de la dissimulation côtoie une certaine tendance à la mégalomanie. N’oublions pas aussi le goût du secret et de ses services en tous genres, qui peut altérer la qualité des informations présentées.
Ces adresses et noms correspondent à une donnée précise dans l’histoire, et ne sauraient demeurer forcément valides dans le temps. Il n’en reste pas moins que tout ceci appartient au domaine du public, car consultables par le chercheur et le lectorat avisé des publications des courants. Plus précisément, les adresses sont parfois uniquement des boîtes aux lettres ; s’il en figure plusieurs pour la même entité, cela signifie une évolution dans le temps de sa localisation.
Quant à la notion de “passerelle” avec l’extrême droite, il faut entendre par ce terme tous les mouvements qui ont été à l’occasion le lieu d’échanges entre la droite traditionnelle et parlementaire, et les courants qui prennent la dénomination de “nationaux”, “droitistes” “d’extrême droite”, de “droite extrême”, de “nationaux-populaires”, “suprémacistes”, “ethno-différentialistes”, “patriotes”, de “socialistes-nationaux”, “royalistes”, “monarchistes”, “solidaristes”, “identitaires” ou de “nationalistes”. Pour autant, il ne s’agit aucunement de se livrer à l’amalgame, mais de recenser les tendances et groupes constitués ayant eu des interactions à un moment donné avec d’autres groupes ou individus classables avec les courants en question, sans émettre le moindre jugement de valeur. Un parcours commun peut être l’oeuvre d’un seul personnage, et de surcroît éphémère, et il serait injustifié d’en déduire une affiliation avec un des multiples courants de l’extrême droite. Par ailleurs, le classement des groupes situés “à droite de la droite” peut évoluer selon les périodes analysées et le contexte de l’environnement politique de l’instant. Peu de formations en France entendent porter cette appellation, car lourde à assumer. D’ailleurs, certains partis réfutent l’étiquette d’extrême droite et le font savoir publiquement.
Ceci pourrait d’ailleurs être appliqué à l’autre extrême, mais les règles déontologiques sont alors moins pénalisantes, l’image de la révolution sociale ou/et politique bénéficiant d’un large crédit, comme l’illustre l’utilisation massive de l’image de “Che” Guevara dans les rangs des militants de gauche et non pas exclusivement gauchisants (et sa duplication dans certains groupes de l’autre bord), sans évoquer la chanson de variété et la communication externe représentée par la publicité et le marketing. On ne verra sans doute pas par les temps qui courent le même phénomène, dans sa massivité, pour promouvoir l’image d’un José Antonio de Rivera...
En définitive, ce sont soixante ans d’histoire politique répertoriée, et le combat de centaines de milliers de militants évoqué...
INTRODUCTION
Voici donc la première actualisation de ce répertoire, dont la première mouture, Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours, est sortie en octobre 2008. Ce précédent ouvrage — que vous avez sans doute déjà lu, et si ce n’est pas le cas, référez-vous à un résumé de ce travail à la fin du présent volume —, demeure un outil incontournable pour avoir une vue d’ensemble de cette sphère politique depuis 1945.
Si nous étions restés en 2007 pour certaines entrées, telles le Front national, il n’en reste pas moins que le champ général de l’étude s’était arrêté en 2005.
En conséquence, le lecteur trouvera de nombreuses mises à jour, voire des nouvelles structures plus anciennes, parce qu’elles n’avaient pas été présentées. Quant aux groupes des plus récents, il y en a pléthore, pour des raisons que nous allons tenter d’analyser.
Un certain nombre de blogs et de sites internet figurent, considérés comme de réelles organisations, ou du fait de leur intérêt particulier. Cette apparition sur Internet est à prendre totalement en compte, mais avec prudence et discernement.
La méthodologie présidant à cette somme de travail n’a quant à elle aucunement changée, alliant rigueur et objectivité. C’est pourquoi l’avertissement aux lecteurs demeure inchangé.
Afin de gagner en lisibilité, les mises à jour ( compléments) sont séparées des créations ( suppléments). Parfois, une partie du texte d’origine figure pour favoriser la compréhension de l’ajout.
Les grandes tendances décelées depuis 2007 concernant cette nébuleuse sont au nombre de quatre. Elles découlent principalement de la guerre de succession menée autour du départ de Jean-Marie Le Pen de la présidence du Front national.
Un front largement affaibli en terme de ressources, tant en homme qu’en moyens financiers. Des effectifs en chute libre depuis les Présidentielles de 2007, des militants en désarroi devant certains errements de la ligne politique. D’où un nombre significatif de démissions et autres exclusions, touchant souvent des responsables et militants des plus aguerris, dont nombre de la « vielle garde lepéniste ». Certaines de ses ruptures auront des conséquences sur la survie matérielle du Front, comme cela a été le cas avec Fernand Le Rachinel. Un Front exsangue au point de réaliser deux plans sociaux afin de réduire drastiquement le nombre de ses permanents, les pertes d’adhérents engendrant moins de rentrées de cotisations, phénomène aggravé par le retard dans la vente du « Paquebot ». Certains cadres historiques ne toléraient plus la gestion de leur parti comme une PME familiale dont l’héritage serait dévolu à la fille du chef, Marine. Une gestion en « bon père de famille » en quelque sorte...
Mais ne soyons pas trop hâtifs à annoncer la fin du FN, qui a déjà dans le passé montré une capacité de rebond alors qu’on le disait mourant. De plus, le contexte politique actuel, avec un élargissement de la majorité aux souverainistes, sur fond de crise économique, est favorable à ce type de courant.
En outre, le déclin du Front libère des énergies en engendrant une kyrielle de nouvelles structures, cherchant à récupérer petits ou gros morceaux d’un FN moribond, au moins en tant que structure militante. C est

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