L'espoir européen

Aloïs Zorvën

Description

Malgré les débats, l'Union européenne incarne l'espoir de ne plus sombrer dans la guerre. Les regards croisés sur d'autres modèles d'unions sont sans doute le meilleur moyen de relativiser la complexité de sa construction. Les unions fédérales comme nationales d'antan plaident toutes en sa faveur. Plus encore, lorsque ces unions se disloquent, les résultats plaident aussi pour l'union : la chute de l'URSS a potentiellement occasionné plus de morts que la Révolution de 1917, l'implosion de la Yougoslavie a mené à des guerres et génocides, etc. De l'utopie à la dystopie d'une Europe faisant front dans la mondialisation, il n'y a qu'un pas. L'unification progressive paraît nécessaire.

Sujets

• Histoire
• Science politique

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 24 mai 2019
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782140122422
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

L’espoir doit se retrouver à tous les niveaux d’une civilisation
tournée vers l’avenir. L’Union européenne suscite de nombreux
débats : pour ou contre, possible ou impossible, etc. Malgré tout,
l’Union incarne l’espoir de ne plus sombrer dans la guerre.
Les regards croisés sur d’autres modèles d’unions, ayant ou non
perduré, sont sans doute le meilleur moyen de relativiser la complexité
de la construction européenne. Les unions fédérales comme les unions
nationales d’antan plaident toutes en faveur de l’union, de par les
ensembles pacifiques et prospères précédemment engendrés. Plus
encore, lorsque ces unions en viennent à se disloquer faute de compromis,
les résultats en découlant plaident aussi pour l’union : la chute de l’URSS
a potentiellement occasionné plus de morts que la Révolution de
1917, l’implosion de la Yougoslavie de Tito a précipité ce territoire
dans des guerres et des génocides incessants, etc.
De l’utopie à la dystopie d’une Europe, faisant front à la réalité d’un
monde polycentrique dans lequel l’Europe doit rester un centre, il n’y
a qu’un pas. Pour cela, l’unification progressive paraît nécessaire pour
faire face à tous les enjeux du vingt et unième siècle.
Aloïs Zorvën est un essayiste, titulaire d’un doctorat en sciences humaines, qui vit et écrit
dans la ville lumière. L’espoir européen est son premier essai.
En couverture : Join, or die, dessin de presse attribué à Benjamin Franklin, publié en
1754.
ISBN : 978-2-343-17233-0
23,50 €
L’espoir européen
Aloïs
Zorvën
L’espoir européen
Des unions précédentes à l’union européenne

Aloïs Zorvën
L’espoir européen

















L’espoir européen























Questionner l’Europe
Collection dirigée par Bruno Péquignot

Les questions européennes sont aujourd’hui au centre de la vie
sociale, économique culturelle et politique en France comme dans
l’ensemble des pays qui participent à l’Union européenne ou non.
Cette collection accueille des ouvrages qui contribuent et participent
aux débats et controverses sur ces questions.


Déjà parus

François DUPONT, Les priorités du Citoyen Européen, 2018.
Emmanuel TUCHSCHERER, L’Europe en héritage, La génération
Erasmus à l’heure des choix, Essai et témoignage, 2018.
Frédéric FAPPANI VON LOTHRINGEN, Henri MALOSSE,
L’Europe c’est quoi pour toi ?, 2018.
Thomas DUPONT-FEDERICI, Pour une nouvelle génération
européenne, 2018.
Yves GUIHENEUF, L’Europe : notre passé, notre présent et notre
avenir, 2018.
François DUPONT, Réponse citoyenne au Livre blanc sur l’avenir de
l’Europe, Essai politique, 2018.
Patrick MONOD-GAYRAUD, Ni Dieu ni l’Amérique ne sauveront la
Pologne, 2017.
David DUARTE, Le récit de l’Europe. Pour un imaginaire politique
européen, 2017.
Jean-Daniel BOYER et Maurice CARREZ, Marchés, réseaux
commerciaux et construction de l’Europe, 2016.
Patrice VIVANCOS, L’Europe à contre-pied, 28 villes, 28 pays, 28
thèmes, 2016.
Hugues RABAULT (Dir.), L’ordolibéralisme, aux origines de l’E
cole de Fribourg-en-Brisgau, 2016.
Richard SITBON, La France, peuple élu de l’Europe ?, 2016.
Katja BANIK, Les relations Chine-Europe : à la croisée des chemins,
2016.
Arno MÜNSTER, La réprobation de l’Allemagne ou les vraies raisons
du nouveau ressentiment anti-allemand, 2016.
Yves ACHILLE, L’Europe dans l’impasse, 2015.


Aloïs Zorvën





























L’espoir européen
Des unions précédentes à l’Union européenne


















































































































Du même auteur


L’artifice – contre-nature,
Amazon KDP, 2017
Philosophie de l’artifice, Livre I : La nature fondatrice*, 18
Philosophie de l’artifice, Livre II : Entre nature et artifice**,
Amazon KDP, 2018
Philosophie de l’artifice, Livre III : La révolution de l’artifice***, 18
Le Roman humain,
à paraître
























































© L’Harmattan, 2019
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.editions-harmattan.fr

ISBN : 978-2-343-17233-0
EAN : 9782343172330
Avant-propos

omme Martin Luther King faisait un rêve américain, certains dirigeants
font un rêve européen – car ils sont Européens, entre autres, et que leur Cnation à elle seule ne les fait plus rêver, croire, espérer (…) en l’avenir.
Nombre de débats sur les identités nationales fleurissent dans les entités fédérées
de l’Union européenne – en France, en Allemagne, en Italie, en Hongrie, etc. –
essayant de flétrir l’espoir européen. La (re)montée des nationalismes le signifie
explicitement. La question de savoir ce qu’est l’identité – un tant soit peu
objective – n’est que secondaire en définitive. Le ressenti subjectif prime
toujours, encore et encore. Se sentir français, parce que l’on parle une langue,
parce que l’on vibre pour une histoire (...) pour le maillot bleu devant un match
de foot, etc., pour un esprit français indéfinissable (…), est tout ce qui matérialise
une identité au sens large. Et c’est déjà énorme. De la même manière que lorsque
nombre de Français, d’Allemands, etc. voyagent dans l’Union, ils n’ont plus
l’impression d’aller et venir à l’étranger, ce n’est pas vraiment objectif, cela ne
s’explique pas forcément, mais pourtant c’est tout cela être Européen pour des
millions de Français, d’Allemands, d’Italiens, d’Espagnols, etc.
Le logiciel de l’identité a changé – progressivement – le logiciel français,
l’allemand, l’anglais, etc. qui avaient traditionnellement une tendance à
s’opposer, pour se définir et exister. Ces derniers sont tous des logiciels dépassés
simultanément au trépas de millions de leurs citoyens durant les deux guerres
mondiales. Le logiciel est – doit être – fondamentalement européen à présent,
mais sans pour autant exclure les autres marqueurs identitaires – surtout pas.
L’identité moderne se doit d’être ouverte sur le monde – passé, présent, et futur
– autant que fermée à l’immonde auquel les conflits généralisés ont mené
précédemment.
L’Europe post 1945, pour jouer dans la cour des grands, doit cesser de se croire
dans la cour des petits, des moyens. Quand les nations européennes l’(aur)ont
compris, l’Europe puissance sera une évidence, p