La République camerounaise en otage
180 pages
Français

La République camerounaise en otage , livre ebook

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180 pages
Français

Description

Cet ouvrage est un réquisitoire contre les fléaux et forfaits qui minent la société camerounaise, notamment ceux orchestrés par des fonctionnaires, pour la plupart gérontes, et constitués en une puissante nébuleuse. Il dénonce les maux tels que la corruption, la gabegie, le néocolonialisme et la mauvaise gouvernance. Enfin, c'est un appel à la conscientisation de nombreux dirigeants ou administrateurs camerounais et africains qui, malgré le poids de l'âge, ne veulent pas lâcher prise.


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Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2016
Nombre de lectures 31
EAN13 9782140024702
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Guy BelmondoPETNGA
LA RÉPUBLIQUE CAMEROUNAISE EN OTAGE
Préace d’AxeL Wandjî Kemajou Postace de Habîb FîdèLe Fangmegnî
La République camerounaise en otage
Guy Belmondo PETNGA
La République camerounaise en otage Préface d’Axel Wandji Kemajou Postface de Habib Fidèle Fangmegni
© L’Harmattan, 2016 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris www.harmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-10583-3 EAN : 9782343105833
Préface
Ce n’est pas tous les jours qu’il est donné de voir un handicapé visuel commettre un ouvrage. Tel est le premier mérite qu’on peut relever de l’essai de Guy Belmondo PETNGA intitulé :Ma chère patrie, République de cabochards. Essai que j’ai le plaisir de préfacer fraternellement et amicalement aujourd’hui.
L’on peut à l’évidence se rendre compte de ce que ce sont le relent de curiosité dans la gestion du champ sociopolitique camerounais et la volonté d'affirmer ou d'assumer un engagement effectif pour le progrès de son pays qui ont poussé l’auteur à cette réflexion dont le but est de participer à la construction de l’édifice commun.
Partant d’un objet d’étude bien circonscrit, l’auteur parvient à mettre en relief toutes les vicissitudes découlant de la gestion de la société camerounaise par une certaine classe de personnes, tout en soulignant l’effort réactionnaire du président de la République, chef de l’État, qu’il qualifie ici de guide suprême. Il met enfin un accent particulier sur le nécessaire réveil du peuple souverain.
À travers le présent essai, l’auteur s’inscrit dans une analyse pratique des faits qui s’appuie sur de nombreuses critiques parfois féroces, mais jamais injustes des situations vécues au cours des récentes décennies au Cameroun. Comme lui-même a eu à le dire, «Rien, dans cet essai, n'est inventé et ses fondements politiques, sociaux, juridiques et historiques l’expliquent tel le jugement d'un critique ». À cette approche, l’auteur y a apporté sa touche particulière, afin de joindre l’utile à l’agréable. Mais les évènements présentés de façon caustique, ainsi que les personnages pour
la plupart cyniques, ont été replacés de façon masquée dans le contexte d’une satire dans le but de ne pas citer les contemporains. Ce n'est pas la véracité des faits mis en exergue qui importe, mais les relations et même les enjeux qui se dessinent au travers de ces événements.
Cette appréhension générale des problèmes d’actualité de la société camerounaise que nous livre Monsieur Guy Belmondo PETNGA et les solutions qu’il envisage pour y remédier, confèrent une dimension pédagogique à cet essai qui sera à coup sûr un outil certain d’édification aussi bien pour un public averti que le grand public. Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement dès lors qu’on sait qu’au-delà de sa formation de juriste privatiste, l’auteur excelle comme leader dans plusieurs associations qui participent à l’instruction et la formation de jeunes dans la capitale politique du Cameroun. L’intérêt de cet essai tient également à son souci constant de précision dans les faits. Son effort de s’appuyer sur les écrits bibliques et philosophiques mérite aussi d’être salué. Vivement que le cri d’alerte donné par Monsieur Guy Belmondo PETNGA puisse trouver une oreille attentive. Poitiers, le 16 septembre 2015 Axel WANDJI KEMAJOU
Attaché de recherche en droit public à l’université de Poitiers, France.
6
Remerciements
Toute ma gratitude de prime abord à l’endroit du préfacier et du postfacier. Mes sincères remerciements au professeur Pascal Charlemagne Messanga Nyamdjing, et au docteur Mathias Eric Owona Nguini. Au grand collège, A monsieurs Paulin Nkwiga, Emmanuel Chake Mameyahe et Jules Njampounana A madame Virginie Tchoumteu.
Introduction générale
Depuis que la patrie camerounaise en particulier et la mère Afrique en général font fait face à une conjoncture ambiante, et que leurs institutions ont, de plus en plus assez de mal à braver les turbulences, nous avons la nette démonstration de l’incapacité notoire d’une certaine classe de personnes, à cause de l’âge, d’œuvrer énergiquement pour l’émergence. Lorsqu’on a servi avec bravoure son pays pendant des décennies, la retraite devient une nécessité. Paradoxalement, certains semblent redouter l’avènement de cette tranche de vie. Au lieu d’être considérée comme l’aboutissement normal d’un parcours, la retraite est quelquefois vue non comme le repos administratif institutionnalisé et incontournable, mais plutôt comme une véritable punition, voire une malédiction. Combien de citoyens camerounais se satisfont-ils de leur statut de retraités ? C’est d’ailleurs un gros risque, voire un sacrilège que de qualifier publiquement un homme d’un certain âge de vieillard, car dans notre pays, c’est connu, la jeunesse est la période de la vie qui va de 7 à 77 ans. N’en déplaise à l’Organisation mondiale de la santé qui situe le troisième âge entre 62 et 74 ans, le vieillard entre 75 à 80 ans 1 et le grand vieillard au-delà de 90 ans . La Charte africaine des droits de l’Homme, elle, situe la tranche d’âge de la jeunesse entre sept et trente-cinq ans. Ici par contre, ce n’est qu’à partir de la soixantaine bien révolue, correspondant à l’âge de la retraite pour les cadres de l’administration, que l’on commence à bâtir des rêves de vie et envisage de mener
1  G. Ferrey et G. Le Goues,Psychopathologie du sujet âgé, Paris, Masson, 1989.
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